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PARIS MONTMARTRE
3017414
7,50 €
TTC
PARIS MONTMARTRE Digipack 4 CD et un Livret 42 pages..Prix special
98 chansons de Montmartre et de ses cabarets : Autour du Chat Noir, Les nuits de Montmartre, Les cabarets, De Patachou au Trois Baudets...
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PARIS MONTMARTRE
LES TITRES
DISQUE 1
Autour du Chat NoirMarc & André
“Les Baladins de la Cité“ et leur guitare
1. À MONTMERTE 2’02
(Aristide Bruant)
Pacific 1842 (RE 2063-Part. 13976)
Novembre 1951Trémolo
Orchestre dir. Jehan Charpentier
2. LE PENDU (de St. Germain) 2’33
(Maurice Mac-Nab - Camille Baron)
Artiphone A 349 (13139)
1929Stello, du Lapin à Gill
Chœurs et orchestre dir. Georges Aubanel
3. L’EXPULSION 3’10
(Maurice Mac-Nab - Camille Baron)
Polydor 524.050 (1662 WPP)
Mars 1935Jacques Grello, du Théâtre de Dix-Heures
Piano L. Petitjean
4. LE GRAND MÉTINGUE DU MÉTROPOLITAIN 2’55
(Maurice Mac-Nab - Camille Baron)
Lumen 33412 (XC 470-1)
Janvier 1943Damia
Orchestre Pierre Chagnon
5. L’ORGUE 3’23
(Légende allemande)
(Charles Cros - Louis Loréal, harm. P. Larrieu)
Columbia DF 309 (W.L. 1964-3)
Décembre 1930Damia
6. LA VEUVE 3’44
(Jules Jouy - harm. P. Larrieu)
Columbia DFX 144 (CLX 1665-1)
Février 1933Stello, du Lapin à Gill
Chœurs et orchestre dir. Jean Lenoir
7. UN BAL CHEZ LE MINISTRE 3’38
(Jules Jouy - Antonin Jouberti)
Polydor 522.466 (5832 BKP)
Novembre 1932Jean Clément
Orchestre Pierre Chagnon
8. CHANSON D’AUTOMNE 3’04
(Maurice Rollinat)
Columbia DF 1439 (CL 4541-1)
Novembre 1933André Pasdoc
Acc. d’orchestre
9. FERMONS NOS RIDEAUX 3’04
(Maurice Boukay - Paul Delmet)
Pacific 2868 (RE 2107 Part. 14.898)
ca. Mars 1952Eugénie Buffet
Piano Yvonne Thomson
10. DÉCLARATION 2’08
(Jean Richepin - Gustave Michiels)
Gramophone K 7306 (OPG 1378-1)
Mars 1934Aristide Bruant
et ses amis
11. CINQ MINUTES CHEZ BRUANT 3’13
(Scène réaliste)
(Aristide Bruant)
Odéon I.T.M. 60854 (XP 4167)
ca. Juin 1908Yvette Guilbert
Piano Hélène-Frédérique de Faye-Jozin
12. ELLE ÉTAIT TRÈS BIEN 2’35
(Léon Xanrof)
Gramophone W 994 (Cc 13811-1)
Juin 1928Léon Xanrof
Piano Madame Philippot ?
13. LE FIACRE 1’38
(Léon Xanrof)
Decca FMT 163054
1953Miguel Zamacoïs
14. L’HUÎTRE ET LES PLAIDEURS 0’35
(Miguel Zamacoïs)
Decca FMT 163054
1953Vincent Hyspa
15. LE VER SOLITAIRE 2’38
(Vincent Hyspa)
Odéon 250321 (KI 5677-1)
Décembre 1932Robert Casa, de la Boîte à Fursy
Acc. de piano
16. MARIAGE DÉMOCRATIQUE 3’24
(Dominique Bonnaud - Adolf Stanislas- Fernand Heintz)
Odéon I.T.M. 97392 (XP 4751)
Fin 1909Gabriel Montoya
Piano Paul Salomon ?
17. L’AMOUR IMPOSSIBLE 2’43
(Gabriel Montoya - Edmond Missa)
APGA 1700
1907/08 Fragson
Acc. de piano
18. LES AMIS DE MONSIEUR 1’59
(Eugène Héros - Cellarius - H. Fragson - Lucien Del)
Pathé 3206
1903Yvette Guilbert
19. LES VIEUX MESSIEURS 2’54
(Maurice Donnay)
Gramophone K 7461 (OPG 1523-1)
Avril 1934Yvette Guilbert
Piano Irène Aïtoff
20. D’ELLE À LUI 3’24
(Paul Marinier)
Gramophone K 7559 (OLA 4-1)
Septembre 1934Fursy
Acc. de piano
21. DÉPLACEMENTS MINISTÉRIELS 1’36
(Henri Fursy)
Gramophone GC-2-32682 (1498 F.I.)
1903Xavier Privas
Piano Paul Salomon ?
22. LES THURIFÉRAIRES 3’15
(Xavier Privas - arr. C. Tristan)
APGA 1428
1907/08Théodore Botrel
Acc. piano, violon…
23. LE COUTEAU 3’03
(Théodore Botrel)
Gramophone K 2138 (BS 957-1)
Mai 1923Jack, du Lapin à Gill
Acc. à la harpe par Mlle Yette Édy
24. LA PETITE ÉGLISE 2’52
(Charles Fallot - Paul Delmet)
Polydor 521.540 (2171 BK)
Berlin, ca. Mai 1929Jean-Roger Caussimon, Renée Jan et Marcel Nobla
Piano Suzanne Cargill
25. LE CHAT NOIR 2’55
(Aristide Bruant)
Au Lapin Agile*, 1946
DISQUE 2
Les cabarets artistiques et chansonniersLucien Boyer
et le Comité de la République
1. TU VERRAS MONTMARTRE ! (Monte là-dessus) 3’08
(Lucien Boyer - Charles Borel-Clerc)
Pathé 4087 (3836)
1922Stello, du Lapin à Gill
Orchestre dir. Jean Lenoir
2. LES DEUX MÉNÉTRIERS 2’40
(Jean Richepin - Lucien Durand)
Polydor 522.154 (4830 BKP)
ca. octobre 1931Jean Clément
Acc. piano, violon, violoncelle
3. MON AMOUR ÉTAIT MORT 3’12
(Edmond Haraucourt - Claude Rohan)
Columbia DF 790 (WL 3378-1)
Décembre 1931Yvonne Darle
Piano Marc Berthomieu + ondioline
4. VA DANSER 4’16
(Gaston Couté - Marcel-Legay)
Ducretet-Thomson 260 V 052 (LD 464)
Au Lapin Agile, fin 1955Paulo
5. LA TOINON 2’30
(Gaston Couté)
Ducretet-Thomson 260 V 052 (LD 465)
Au Lapin Agile, fin 1955Georges Chepfer
Acc. de piano
6. LA LEÇON DE VALSE DU PETIT FRANÇOIS 3’21
(AMédée de Beauplan - adapt. George Chepfer)
Odéon 238260 (KI 3921-1)
Décembre 1930Noël-Noël
Acc. au piano par Claude Rolland
7. LE RASOIR DU COIFFEUR 2’48
du film « La Vie chantée »
(Noël-Noël)
Odéon OS 1094
1955Paul Colline, des Cabarets Montmartrois
Acc. de piano (Paul Maye ?)
8. QUAND C’EST AUX AUTOS DE PASSER 3’25
“Drame de la circulation“
(Paul Colline - Paul Maye)
Pathé X 94348 (E 203885-MC1)
Février 1933Pierre Dac
Acc. de piano
9. LES PARENTS 2’52
(Pierre Dac)
Columbia DF-1421 (CL 4645-1)
Janvier 1934Gabriello
Piano L. Ducret
10. AVANT D’ÊTRE CAPITAINE… 2’58
(Gabriello - Francisco Alongi)
Cristal 5645 (CP 949)
Septembre 1933Raymond Souplex
Piano Georges Matis
11. APPAREILS 3’22
(Raymond Souplex - Georges Matis)
Decca 133.809
1955René Dorin
Acc. de piano
12. AU PAS, AU PAS 4’31
(René Dorin)
Véga 16035
1954Robert Rocca
Piano Simone Delaroche
13. MA 5 HP 3’18
(Robert Rocca - Max d’Yresne)
Polydor 590.233 (0367-2 ACP)
Novembre 1948Jack, du Lapin à Gill
Acc. à la harpe par Mlle Yette Edy
14. LES DEUX CŒURS 2’30
(Henri de Fontenailles - Hippolyte Lucas)
Polydor 521.540 (2172 BK)
Berlin, ca. Mai 1929André Pasdoc
Orchestre dir. Albert Valsien
15. LE BLEU DES BLEUETS 3’26
Romance
(Edmond Haraucourt - Marcel-Legay)
Odéon 281.373 (KI 8894-1)
Avril 1939Louis Bory
Orchestre dir. Ackermans
16. INFIDÉLITÉ 2’17
(Théophile Gautier - Reynaldo Hahn)
Odéon 281 324 (Ki 8750-1)
Janvier 1939Renée Jan
Piano Marc Berthomieu
17. MADAME ARTHUR 3’01
(Paul de Kock - Yvette Guilbert)
Au Lapin Agile*, 1946Marcel Nobla
s’accompagnant à la guitare
18. FRÉDÉ 3’29
(MichelVaucaire - Daniel White)
Au Lapin Agile*, 1948Marc & André
Orchestre dir. André Grassi
19. ANDRÉE MADELEN 1’56
(Louis Poterat - Francis Lopez)
Pacific 2729 (RE 1424 Part. 10.634)
Octobre 1950Cora Vaucaire
Acc. par Philippe-Gérard et son ensemble
20. SANS RIEN DIRE 3’01
(Claude Moselle - Marcel-Legay)
Pathé Marconi AT 1067
Juillet 1955Jacques Douai
s’accompagnant à la guitare
21. LES PETITS PAVÉS 2’04
(MichelVaucaire - Paul Delmet)
EPM 980532 (Licence INA)
1957Monique Morelli
Accordéon Lino Léonardi
22. JOUR DE LESSIVE 3’17
(Gaston Couté - Léo Daniderff)
EPM 980702
(P) Morelli 1963Monique Morelli
Accordéon Lino Léonardi
23. LE REVENANT 3’27
(Jehan Rictus - G. Ligny)
EPM 980702
(P) Morelli 1963Cora Vaucaire
Acc. par Georges Van Parys et son grand orchestre
24. LA COMPLAINTE DE LA BUTTE 3’04
(Jean Renoir - Georges Van Parys)
Pathé Marconi AT 1067
Janvier 1955
DISQUE 3
Les nuits de MontmartreBordas
Orchestre dir. Pierre Chagnon
1. DANS MON PETIT BISTROT 3’17
(J. Rodor - R. Ancelin - P. Durand)
Columbia DF 2869 (CL 7522-1)
Novembre 1941Fréhel
Acc. de piano
2. LA MAISON DE MON CŒUR EST PRÊTE 2’26
Mélodie
(G. Dumestre)
Pathé X 5319 (200809)
Mai 1927Damia
Acc. quatuor
3. CHANSON DE FOU 3’59
(H. de Fleurigny – G. Lemaire)
Odéon 171052 (XXP 6547)
Décembre 1927/Janvier 1928Cora Madou
Acc. d’orchestre
4. PARADIS DU RÊVE 3’11
(J. Richepin - N. Fyscher)
Gramophone K 7309 (OPG 1549-1)
Mai 1934Charles & Johnny
Acc. de piano
5. QUAND ON EST CHEVAL DE FIACRE 3’13
(C. Trenet - J. Hess)
Pathé PA 120 (204322-MC1)
Février 1934O’ Dett
Orchestre Michel Warlop
6. LA DESTINÉE DU PETIT MARIN 2’56
(F. Rauzéna - L. Cazaux - J. Ellworth)
Columbia DF-2018 (CL 5912-1)
Octobre 1936Joséphine Baker
Acc. par le Melodic-Jazz du Casino de Paris, dir. Edmond Mahieux
7. DIS MOI JOSÉPHINE 3’09
(L. Lelièvre - H. Varna - M.Cab - Z. Bela)
Columbia DF 228 (WL 2513-1)
Octobre 1930Lys Gauty
Piano A. de Pierlas
8. BYE !.. BYE !.. 3’14
(R. Gérard - T. Richepin)
Columbia DF 1134 (CL 4242-1)
Mars 1933Saint-Granier et Loulou Hégoburu
Acc. d’orchestre
9. JOUJOU 2’47
(Saint-Granier - H. Varna - C. Borel-Clerc)
Columbia DF 63 (WL 2222)
Avril 1930Mlle Florelle, des Concerts parisiens
Acc. de jazz
10. MON SEUL PARIS 2’42
du film « La Chanson des nations »
(Seygan – Labor)
Pathé X 3921 (202744)
Décembre 1930Rina Ketty
Jean Vaissade et son ensemble
11. DANS LES BRAS D’UN MATELOT 2’44
(Bataille-Henri - A. Paresa)
Gramophone K-7732 (OLA 1112-1)
Juin 1936Lyne Clevers
Orchestre dir. Albert Lasry
12. UNE PETITE AUTO 3’10
(C. François - A. Lasry)
Odéon 166 892 (Ki 7069-2)
Janvier 1935Gilles et Julien
s’accompagnant au piano Pleyel
13. FAUT BIEN QU’ON VIVE 2’51
(C. François - J. Villard)
Columbia DF-1824 (CL 5484-1)
Octobre 1935Germaine Lix
Orchestre dir. Marcel Cariven
14. ACCORDÉON, C’EST TOI QUI CHANTE 3’00
(H. Varna - M. Cab - L. Pipon)
Pathé PA 1731 (CPT 4656-1)
Janvier 1939Germaine et Jean Sablon
Acc. par Stéphane Grappelli, Django Reinhardt, Joseph Reinhardt et Louis Vola
15. LA PETITE ÎLE 2’55
(J. Nohain - Mireille)
Gramophone K 7517 (OLA 521-1)
Mai 1935André Pasdoc
Orchestre dir. Georges Aubanel
16. CHANSON TENDRE 2’44
(F. Carco - J. Larmanjat)
Polydor 524177 (2327 HPP)
Mars 1936Édith Piaf (“La Môme Piaf“)
Acc. d’orchestre
17. LA PETITE BOUTIQUE 3’18
(R. Carlès - O. Hodeige)
Polydor 524185 (2990 HPP)
Octobre 1936Édith Piaf (“La Môme Piaf“)
Acc. de piano, Jean “Matelo“ Ferret, guitare
18. LA JULIE JOLIE 3’05
(G. Couté - L. Daniderff)
Polydor 524185 (2377 HPP)
Mars 1936André Claveau
Orchestre dir. Marcel Cariven
19. AH ! C’ QU’ON S’AIMAIT 3’23
(L. Boyer - P. Marinier)
Columbia DF 2848 (CL 7500-1)
Octobre 1941Jacques Pills
Orchestre dir. Félix Chardon
20. MARCHÉ ROSE 2’47
(J. Boyer)
Columbia BF 56 (CL 7500-1)
Avril 1943Odette Laure
Orchestre dir. Raymond Legrand
21. ÇA TOURNE PAS ROND 2’54
(F. Blanche - H. Leca)
Pathé PA 3008 (CPT 9815-21)
Juin 1953Mick Micheyl
Orchestre Marius Coste
22. LE MARCHAND DE POÉSIE 3’18
(M. Micheyl - B. Astor)
Columbia BF 294 (CL 7858-1)
Janvier 1950Jean-Claude Darnal
Orchestre Michel Legrand
23. CHEZ NARCISSIO 2’40
(J.C. Darnal)
Polydor 560 480 (3334-2 ACP)
Avril 1954Fréhel
Orchestre Pierre Chagon
24. OÙ EST-IL DONC ? 3’12
du film « Pépé le Moko »
(A. Decaye - L. Carol - V. Scotto)
Columbia DF 2065 (CL 5990-1)
Décembre 1936
DISQUE 4
De Chez Patachou aux Trois BaudetsJacqueline François
Acc. d’orchestre
1. UTRILLO 2’56
(J. Larue - J. Lutèce)
Polydor 560 185 (893-2 ACP)
Mars 1950Les Garçons de la Rue
Orchestre Pierre Arrimi
2. LA PAUVRE ORPHELINE 3’19
(Cami – G. Gabaroche – M. Berthomieu)
SRD-R.C.A. 90SM57
(P) 1955Francis Lemarque
Acc. guitare, accordéon, basse et batterie
3. LE TUEUR AFFAMÉ 3’11
(F. Lemarque)
Polydor 560 166 (687-2 ACP)
Novembre 1949Henri Salvador
s’accompagnant à la guitare
4. LE PETIT SOUPER AUX CHANDELLES 2’39
(P. Misraki)
Polydor 560 060 (0124-1 ACP)
Février 1948Jean-Roger Caussimon
Piano Marc Berthomieu
5. L’ILLUSIONNISTE1’49
(J.R. Caussimon)
Au Lapin Agile*, 1946Pierre Dudan
Orchestre Jacques-Henry Rys
6. TOMATES 2’20
(P. Dudan – Louiguy)
Pathé PA 2523 (SF 3-1)
Avril 1958Pierre Dac et Francis Blanche
Piano Pierre Arnaud de Chassy-Poulay
7. TYROLIENNE HAINEUSE 2’15
(P. Dac - A. Calabrèse)
Aux Trois Baudets**, 1950Robert Lamoureux
8. VISITE À LA RADIO ou “Paupiette de Paris“ 3’38
Monologue
(R. Lamoureux)
Polydor 560 201
Décembre 1949Les Pinsons
“Joyeux Cow-boys“
9. LE DINDON DIGNE “Yankee Doodle“ 2’16
(F. Blanche - Traditionnel)
Philips N 72027 (1531-2 ACP)
Août 1951Félix Leclerc
à la guitare
10. BOZO 2’12
(F. Leclerc)
Polydor 576 003
1953 ? (1e publication 1954)Mouloudji
Orchestre dir. Michel Legrand
11. ELLE TOURNE LA TERRE 3’25
(L. Ferré)
Philips N 72213 (2740 ACP)
Juin 1953Le Trio des Quatre
Acc. d’orchestre
12. C’ÉTAIT UN HUN, 2, 3 3’09
Marche
(M. Manlez - J. Canon)
Saturne 3001 (1386)
1950Patachou
Orchestre Jo Boyer
13. RUE LEPIC 2’34
(P. Jacob - M. Emer)
Polydor 560 288 (904-2 ACP)
Avril 1950Georges Brassens
s’accompagnant à la guitare, contrebasse Pierre Nicolas
14. LE MAUVAIS SUJET REPENTI 2’31
(G. Brassens)
Polydor 560 398 / Philips N 72083 (2060-2 ACP)
Mai 1952Catherine Sauvage
Orchestre André Grassi
15. PAR VIVIANE ET PAR MERLIN 2’09
(A. Vannier - M. Philippe-Gérard)
Philips 72.061 (1734-2 ACP)
Novembre 1951Les 4 Barbus
Piano Marc Berthomieu ?
16. VALSE ALSACIENNE 1’44
(J.R. Caussimon)
Au Lapin Agile*, 1949Aglaé
Orchestre Michel legrand
17. AGLAÉ 2’11
(L. Daunais)
Philips N 72046 (2462-3 ACP)
Févrie 1953Philippe Clay
Orchestre J.P. Mengeon
18. Où SONT LES PÉPÉES ? 2’14
(R. Rouzaud - H. Ithier - M. Philippe-Gérard - E. Barclay)
Philips N 72307 (3863 ACP)
Octobre 1955Les Quat’ Jeudis
chantent, avec acc. de piano
19. LE PLANTEUR DE RHUBARBE 3’11
(P. Louki - J. Lacome, arr. Raoul Curet)
Ducretet-Thomson 460 V 282Catherine Sauvage
Acc. par l’ensemble Tony Bell de Radio Genève
20. GRAND PAPA LABOUREUR 2’44
(J. Broussolle - A. Popp)
Decca 27.215 (BSWS 389)
Début 1950Jacques Brel
Orchestre Lou Logist
21. IL Y A 2’20
(J. Brel - L. Logist)
Philips P19055-200305
Février 1953Fernand Raynaud
22. LES CROISSANTS 2’16
(F. Raynaud)
Philips 6680 271
1955Boris Vian
Acc. par l’ensemble Jimmy Walter
23. COMPLAINTE DU PROGRÈS “Les Arts Ménagers“ 2’42
(B. Vian - A. Goraguer)
Philips B 77922
Avril 1955Yves Mathieu
et les chœurs du Lapin, piano Henri Morgan
24. À MONTMERTE 3’06
(A. Bruant)
Au Lapin Agile, 2005****Coll. Raphaël Caussimon (enregistrements inédits)
**Coll. Jacques Pessis
***© Yves Mathieu (enregistrement inédit)
PARIS MONTMARTRE Paris ne fut pas toujours Montmartre, et Montmartre ne fut pas toujours à Paris !..Et pourtant, le point le plus haut de la capitale, celui qui domine, tout autour de lui, Paris, son centre, ses faubourgs, sa banlieue, c’est bien la “Butte sacrée“. À son sommet se dresse fièrement, quoique avec suffisance, la basilique du Sacré-Cœur inaugurée en 1895, celle qui fait grimper les grappes de touristes par les escaliers ou en funiculaire jusqu’à son parvis.Nonobstant la basilique, nous sommes là-haut dans le “Vieux Montmartre“, le Montmartre historique, le village, là où serpentent encore les petites rues étroites, là où d’autres nous amèneraient au-dessus du vide si, in extremis, les escaliers « durs aux miséreux » ne nous présentaient leurs marches et leurs rampes pour nous rattraper et nous entraîner dans de vertigineuses descentes. Vers le Bas Montmartre, celui qui n’a rien de pittoresque ni de remarquable architecturalement parlant. « Un p’tit jet d’eau, une station de métro, entourée de bistrots… Pigalle ». Sommes-nous encore, ou déjà, à Montmartre sur cette place où se rejoignent (presque) le boulevard de Clichy et le boulevard de Rochechouart ?Ce sont pourtant sur ces deux axes qui marquent les limites entre les 9e et 18e arrondissements, que se sont pressés l’un contre l’autre, superposés les uns sur les autres, succédés les uns derrière les autres, ces établissements qu’on appelle les “Cabarets de Montmartre“. Sans oublier ces lieux mythiques que sont ou furent le Moulin Rouge, place Blanche, le cirque Médrano (ex-Fernando), juste à l’angle où se rencontrent ces deux boulevards, la Cigale, en face, l’Élysée-Montmartre un peu plus loin… Les cabarets de Montmartre ne poussent pas sur la Butte ! Le Vieux Montmartre, repaire des artistes, des poètes, des rapins, des marlous, lieu de vie d’une population pas vraiment huppée — voir le Maquis — ne dispose que de petits estaminets, quelques hostelleries sur la place du Tertre, l’auberge “À ma Campagne“ rue des Saules… et s’accroche aux ailes de son dernier moulin. Non seulement les cabarets dédaignent la Butte car la clientèle ne se risquerait guère à y monter le soir, mais ils ont même l’irrésistible tendance à continuer à descendre vers l’Opéra ou les Grands Boulevards. Où vont-ils s’arrêter ? Ou plutôt : où allons-nous les laisser filer ?Si l’on ne franchit pas les terre-pleins des boulevards de Clichy et de Rochechouart, on élimine au bas mot la moitié des cabarets dont le second Chat Noir ! Il nous faut donc réconcilier le mythe avec la réalité, l’histoire avec la géographie qui, pour une fois, ne s’accordent pas ensemble. Pour cela, il nous faut tracer un “périmètre montmartrois“ qui pourrait, par exemple, contenir nos deux fameux boulevards dans toute leur longueur. À l’extrême Ouest : la place Clichy, à l’extrême Est : le carrefour Barbès-Rochechouart. Cherchons à présent l’exact milieu entre ces deux pôles. Point la place Pigalle, décalée vers la gauche, mais une autre, plus discrète, plus en hauteur, celle des Abbesses qui se trouve exactement à mi-chemin entre ces deux extrémités. Plantons la pointe de notre compas sur la station de métro dessinée par Guimard, plaçons l’autre branche sur celle de la place Clichy, sortie rue Biot, face à l’Européen — le music-hall reste à la porte — et traçons une circonférence en remontant vers le Nord. Nous traversons le cimetière de Montmartre, nous nous asseyons quelques instants sur un banc du square Raymond Souplex au carrefour Damrémont-Marcadet, survolons un temps cette rue Marcadet, évitons la Mairie du 18e (!), accrochons au passage le souvenir du cabaret “À la Belle Gabrielle“ en traversant la rue du Mont Cenis, et rattrapons la rue Custine juste avant la place du Château Rouge. Il suffit alors de descendre le boulevard Barbès et nous avons accompli la moitié de notre parcours. Nous continuons à tracer notre frontière en suivant un moment la rue de Maubeuge avant d’arriver, à l’extrême Sud, juste dans le chœur de l’église N.D. de Lorette, en incluant de justesse le Théâtre de la Bodinière rue Saint-Lazare, mais en laissant sur notre gauche, et l’église de la Sainte Trinité, et le Casino de Paris ! Mais nous ferons un geste vers le Shéhérazade avant de remonter la rue de Clichy.Le cercle est refermé, notre territoire marqué, notre promenade à travers les cabarets de Montmartre peut commencer. Mais par où, et quand ? Avant même le milieu du XIXe siècle, les bals, à la fois chics et populaires, commençaient à peupler ces quartiers encore très campagnards : le Bal de la Boule Noire (1822-1880), 120, bd de Rochechouart, qui deviendra La Cigale, celui de l’Élysée-Montmartre (1831-1894) au 72, celui des Folies Robert (1856-1865) au 62 ; le Bal du Château Rouge (1844-1881) sur la place du même nom et, tout près de là, boulevard Barbès, celui du Grand Turc que fréquentent Alexandre Dumas et Gérard de Nerval, dès 1833, on y chante dans un des salons ; le Bal du Petit Moulin Rouge, 3, place Constantin Pecqueur, créé en 1878, plus de dix ans avant la création de l’autre Moulin Rouge — Zidler lui aurait-il piqué son nom ? — sur les ruines du Bal de la Reine Blanche qui existait déjà avant 1850 ; le Bal-concert du Chalet (1871), 50, avenue de Clichy, qui deviendra le Théâtre Moncey : et enfin le plus célèbre et qui les enterra tous, le Bal du Moulin de la Galette (1833-1940), au coin des rues Lepic et Girardon.Puis, à l’angle des grandes avenues, les cafés ont commencé à se faire une réputation lorsque poètes, écrivains, artistes, en particulier les peintres impressionnistes qui les ont souvent pris pour décor, s’y sont retrouvés à l’heure de l’absinthe. Ces réunions informelles mais sans doute fort animées, devaient parfois tourner au “spectacle“ et, tout naturellement, le poète qui récitait ses derniers vers dans l’arrière-salle pour ses amis, fini par se lever et, qui sait, grimper sur la table pour en faire profiter toute la clientèle. Insensiblement, le café tournait au cabaret. Parmi les ceux qui sont entrés dans l’Histoire, citons Dinocheau, rue Breda (Henri-Monnier) vers 1850 que fréquentait Baudelaire, Le Guerbois, à l’angle de l’avenue de Clichy, rendez-vous des Impressionnistes, le Concert de l’Abbaye, vers 1860/70, la Brasserie des Martyrs que fréquentait Courbet et, en face, le Café de la Belle Poule rue des Martyrs, sorte de café chantant , le Père Lathuille, immortalisé par Manet, le Rat Mort, place Pigalle, refuge de la bohème contestataire… Autour du Chat Noir Un certain Père Laplace tenait, vers 1870, un café 28, avenue Trudaine. En 1878, il le baptise La Grande Pinte et y reçoit le chansonnier Arthur Marcel-Legay, dit “Le Chauve chevelu“ qui, jusqu’à présent chantait en terrasse à Montmartre, sur les boulevards et au Quartier latin. Il y accueille aussi Émile Goudeau (1849-1906), président du Club des Hydropathes dont les réunions animées ont lieu au restaurant Le Procope, rive gauche. C’est en cet endroit, que nous pouvons considérer comme le premier vrai cabaret montmartrois, que Goudeau rencontra Rodolphe Salis (1852-1897), artiste peintre sans réputation ? (1)Nous sommes en 1881. Traversons la rue Lallier pour, en face au 30, pousser les portes de l’Auberge du Clou, fondée par Jules Mousseau et, à partir de 1891, animée par divers chansonniers dont Marcel-Legay. Bientôt on y entendra Vincent Hyspa, Paul Delmet, Victor Meusy et Eugène Lemercier ainsi que les pianistes Albert Tinchant et Albert Chantrier que relaient parfois Claude Debussy et Erik Satie au milieu d’habitués comme Georges Courteline.
Interprètes multiples