Les titres :
1 Et la fête continue
(Jacques Prévert - Joseph Kosma)
2 Chanson pour les enfants l’hiver
(Jacques Prévert - Joseph Kosma)
3 Et puis après
(Jacques Prévert - Joseph Kosma)
4 Les enfants qui s’aiment
(Jacques Prévert - Joseph Kosma)
5 En sortant de l’école
(Jacques Prévert - Joseph Kosma)
6 La fille de Londres
(Pierre Mac Orlan - Victor Marceau)
7 La chanson de Margaret
(Pierre Mac Orlan - Victor Marceau)
8 Rose blanche
(Aristide Bruant)
9 Belleville-Ménilmontant
(Aristide Bruant)
10 Fleur de blé noir
(Théodore Botrel)
11 J’ai promis à mon amour
(Jacques Plante)
12 À Suresnes
(André Hardellet - Christiane Verger)
13 Au pont de Charenton
(André Hardellet - Christiane Verger)
14 Mon pot’ le gitan
(Jacques Vérières - Marc Heyral)
15 Paris canaille
(Léo Ferré)
16 Le pont du Nord
(Pierre Mac Orlan - Philippe-Gérard)
17 La chanson de Bagatelle
(Pierre Mac Orlan - Christiane Verger)
18 Neige sur la ville (
Jacques Larue - Philippe-Gérard)
19 Mouvement de valse
(Maurice Fombeure - Jacques Lacome)
20 Un rendez-vous au bois
(Jean le Seyeux - Georges van Parys)
21 Danse danse
(Jean le Seyeux - Georges van Parys)
22 C’est à Hambourg
(Michèle Senlis/Claude Delécluse - Marguerite Monnot)
23 Complainte de sir Jack l’Éventreur
(Albert Vidalie - Yves Darriet)
24 Chanson de la mère Courage
(Geneviève Serreau/Benny Besson - Bertolt Brecht)
25 Chanson de la fraternisation
(Geneviève Serreau/Benny Besson - Bertolt Brecht)
26 Berceuse (
Geneviève Serreau/Benny Besson - Bertolt Brecht)
27 Chanson de la grande capitulation
(Geneviève Serreau/Benny Besson - Bertolt Brecht)
(Germaine HEYGEL. Paris, 1909 - ) interprète et comédienne.
De père alsacien et de mère normande, elle débute au théâtre à Madrid sous la direction de Federico Garcia Lorca et se révèle en 1938 au public parisien dans la création d'auteurs espagnols (Lorca, Lope de Vega). Dotée d'une voix puissante et d'un style d'une très grande pureté, chante en même temps des chansons populaires espagnoles en cabaret (album Paseando por España , Grand Prix du disque 1952) et des chansons de Prévert et Kosma ("Les Enfants qui s'aiment", "En sortant de l'école"). Est également l'une des meilleures interprètes d'Aristide Bruant ("Rose blanche") et de Pierre Mac Orlan ("La Chanson de Margaret", "La Fille de Londres", "Ça n'a pas d'importance"). Au théâtre, joue Claudel, Pirandello et Brecht dont elle fit sa plus belle création : Mère Courage en 1967. -
Biographie
Germaine Montero naît en 1909 dans le 9e arrondissement de Paris, d'un père alsacien et d'une mère normande. En 1932, elle débute comme comédienne à Madrid en jouant Federico Garcia Lorca. Revenue en France en 1938 à la suite de la guerre d'Espagne, elle joue au théâtre Jean Anouilh, Garcia Lorca, ainsi que Mère Courage de Bertolt Brecht qu’elle reprendra plus tard au Théâtre national populaire. À la même époque, elle commence à chanter du folklore espagnol au cabaret « Chez Agnès Capri ». En 1941-1942, elle se produit dans des cabarets de la zone libre (Nice, Cannes, Marseille), participe à des feuilletons radiophoniques et passe au cabaret « Chez Gilles » à Lausanne, où elle effectue quelques enregistrements. En 1945, de retour à Paris, elle donne un récital au théâtre de l'Athénée et retrouve les cabarets. Avec Jean Vilar, elle participe aux premiers festivals d’Avignon de 1947 à 1949, aux côtés de Gérard Philipe et de Jeanne Moreau.
Elle est connue pour ses rôles dramatiques au théâtre (notamment chez Jean Vilar), entre autres dans Noces de sang, Yerma ou La Maison de Bernarda Alba de Federico Garcia Lorca, poète et dramaturge espagnol qu'elle fait connaître en France.
Parallèlement, elle chante et enregistre Jacques Prévert, Aristide Bruant, les chansons de Mère Courage. Elle interprète les Chansons pour accordéon de Pierre Mac Orlan, qui la considère comme étant sa meilleure interprète, Léo Ferré, Béranger. Elle chante également en espagnol, notamment ses interprétations remarquables des chansons folkloriques recueillies par Federico Garcia Lorca. Son disque Paseando por Espana obtient le grand prix du disque en 1953.
Peu présente au cabaret, Germaine Montero se consacre à la radio, au théâtre, et tourne dans quelques films. Elle passe à l’Olympia en 1956 et obtient le Grand Prix de l’Académie Charles-Cros en 1970.
Germaine Montero meurt à Orange le 29 juin 20001. Mariée au cinéaste Jean-Mario Bertschy, elle est inhumée avec lui au cimetière de Montrouge.
Filmographie
1934 : Sapho de Léonce Perret
1936 : Partie de campagne de Jean Renoir (uniquement chanson)
1939 : Il peccato di Rogelia Sánchez de Carlo Borghesio et Roberto de Ribón
1943 : Le soleil a toujours raison de Pierre Billon
1946 : Aubervilliers de Éli Lotar - court métrage (uniquement chanson)
1946 : Au-dessus de la vallée de Nelo Risi - documentaire
1950 : Casimir de Richard Pottier
1950 : Lady Paname d'Henri Jeanson
1953 : Opération Magali de László V. Kish
1954 : Monsieur Ripois de René Clément
1954 : La Belle Otero de Richard Pottier (uniquement chanson)
1955 : Treize à table d'André Hunebelle
1955 : Voici le temps des assassins de Julien Duvivier (uniquement chanson)
1956 : Don Juan de John Berry
1958 : Les Jeux dangereux de Pierre Chenal
1958 : Paris mange son pain de Pierre Prévert - court métrage (uniquement la voix)
1962 : Mourir à Madrid de Frédéric Rossif - documentaire (uniquement la voix)
1962 : À Valparaíso de Joris Ivens - court métrage (uniquement la musique)
1962 : Le Masque de fer d'Henri Decoin
1962 : La Veuve joyeuse (Die lustige Witwe) de Werner Jacobs
1963 : Mélodie en sous-sol d'Henri Verneuil
1963 : Maria Carolina de Jésus de Daniel Camus
1965 : Dis-moi qui tuer d'Étienne Périer
1966 : La Curée de Roger Vadim
1970 : Caïn de nulle part de Daniel Daert
1970 : L'Homme qui vient de la nuit de Jean-Claude Dague
1972 : Jean Vilar, une belle vie de Jacques Rutman (participation)
1972 : Une saison dans la vie d'Emmanuel de Claude Weisz
1975 : La Vie de plaisance de Pierre Gautherin
1975 : Le Chant du départ de Pascal Aubier
1978 : Robert et Robert de Claude Lelouch
1982 : El Sur (Le sud) de Victor Erice
1984 : Stress de Jean-Louis Bertuccelli
1985 : Ana Non de Jean Prat
Merci wikipédia