SuZY SOLIDOR / 1933 - 1939

SuZY SOLIDOR / 1933 - 1939

121
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SES SUCCÈS / 1 CD RÉÉDITION EPM-CHANSOPHONE

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1933 - 1939

1 Ouvre
2 Obsession
3 Tu me plais
4 Une femme
5 C'est le disque d'amour
6 La belle d'Ouessant
7 Du soleil dans mon cœur
8 Sous tes doigts
9 N'espère pas
10 La Tonnelle des amoureux
11 Hawaï nous appelle
12 Fin voilier
13 La java du clair de lune
14 La Chanson de la belle pirate
15 La Vie sans amour
16 Nuit tropicale 
17 Au fil du rêve
18 Poèmes : Pourquoi, Attendre, Mensonge
19 Mon secret
20 Escale
21 Partir avant le jour
22 Vous que j'espérais
23 On danse sur le port
24 J'écrirai...
Suzy SOLIDOR Suzanne Rocher est née le 18 decembre1900 à St Servant, un village relié à St-Malo par la chaussée des Corsaires. La maison est de style Louis XIII, le sol en terre battue ; sa mère est si pauvre que l'enfant - illégitime - a pour berceau une caisse à savon. Presque en face, la maison de Surcouf... Suzy Solidor accréditera la rumeur qu'un nobliau descendant du corsaire aurait séduit sa mère... Légende ? Plus tard les descendants légitimes lui interdiront de se faire appeler "Melle Surcouf (Nos enfants n'ont pas l’habitude de s'habiller avec trois rubis dont deux sur la poitrine ou de s'exhiber avec un maillot en écailles ou en filet de pêcheur"). Mme Rocher déménage et s'installe dans une maison adossée à la tour Solidor... Revenant sur ses quinze ans, Suzy se définira "ni pudique ni coquette, insociable, rude, libre et saine". A17 ans la mécanique l'attire : elle passe le permis et s'engage pour conduire les ambulances de la dernière année de la guerre. Afin de réaliser son rêve, devenir mannequin, elle monte à Paris. En face de chez Mme Lanvin, il y a la boutique de la célèbre antiquaire Yvonne de Brémond d'Ars : c'est elle qui “lance” Suzy Solidor. Avec ses cheveux blonds et courts, son visage granitique, ses yeux d'occan, son corps d'amazone, elle fait fureur. C'est le stéréototype de "la garçonne". Yvonne de Brémon d'Ars commande aux peintres en vue des portraits de sa découverte... Foujita, Marie Laurencin, Kisling, Picabia, Van Donguen... Elle l’incite à exploiter sa voix grave, "une voix qui sort du sexe” (Jean Cocteau). Si elle chante au Brummel de Deauville en 1922, ce n'est qu'après la rupture avec Yvonne de Brémon d’Ars en 1932 que Suzy Solidor se dédie à la chanson, à la suite du succès d'un tour de chant improvisé lors de l'inauguration de son magasin d'antiquités "La grande Mademoiselle". En 1933, elle ouvre un cabaret "La Vie Parisienne", 13 rue St-Anne, où très vite le "gratin" se précipite. Au piano le compositeur Polnareff dit Léo-Pol, père de Michel. À son répertoire, des chansons exaltant la mer, les marins, l'univers des ports, des chansons sensuelles chantées au masculin, conformément à une tradition établie au music-hall, mais cette fois avec un vérisme inusité, troublant... Elle entretient sa légende par des déclarations audacieuses à la presse et devient un porte-drapeau des lesbiennes et des invertis de l'époque. "Ouvre", sur un poème de Maurice Magre sera l'hymne secret du saphisme, pendant que les invertis brodent sur "Escale" ("Le ciel est bleu / La mer est verte/ Laisse un peu ta braguette ouverte"). Elle n'en est pas moins fort courtisée par le sexe dit fort : en 1935, Jean Mermoz lui offre un cœur percé d'une flèche en rubis. Il meurt I'année d'après. Elle joue en 1935 dans le film adapté de "La Garçonne", le roman de Paul et Victor Marguerite (avec Arletty et la môme Piaf). En 37 c'est l’Opéra de Quat'sous auThéâtre de l'Étoile, mis en scène par Raymond Rouleau, aux côtés d'Yvette Guilbert. On la voit évidemment au music-hall, Bobino en 36, l'ABC en 38 avec Trenet ... Elle conquiert le public - si difficile - de l'Alcazar de Marseille… Elle écrit des romans : “Térésine", "La vie commence au large”... Son succès se poursuit pendant l'occupation. La clientèle de son cabaret, le fait qu'elle chante Lily Marlène, des prestations dans des galas politiques marqués et une liaison avec un haut responsable nazi lui vaudront des déboires à la Libération (un agent de l'Intelligence service qui a travaillé comme serveur dans son cabaret pour y collecter des renseignements est pourtant venu témoigner à son procès qu'elle aurait rendu des services aux Alliés). En1948, elle part en tournée aux États-Unis. Puis elle fait sa rentrée parisienne en ouvrant un autre cabaret, rue Balzac. Le décor est constitué de sa collection de portraits, agrandie encore de quelques toiles. En 195l, elle crée au théâtre "L'école des hommes" de Giraudoux fils. En 1960, elle se retire à Cagnes-sur-Mer où elle ouvre un magasin d'antiquités et une boite de nuit : elle y chante au milieu de ses 225 portraits, jusqu'en 1967. Elle offre 40 de ses plus belles toiles au Musée de Cagnes et meurt le 31 mars 1983. Le restant de sa collection de portraits a été dispersé dans une vente publique. Suzy Solidor chante sous le signe de la dualité. Femme à la beauté consacrée, elle pousse sa voix vers le grave, orientant ses accents vers un je ne sais quoi de viril ; troublant. D'un milieu modeste, elle a été propulsée coqueluche parisienne. Elle chante les bouges, les filles à matelots, mais jamais avec l’érudite des chanteuses réalistes : elle n'a pas leur accent faubourien, il reste quelques rudesses bretonnes dans le "r”, noyées dans un accent emprunté au meilleur monde. Si elle chante la mer, c'est celle des chansonniers ou des littérateurs, pas de ces vraies chansons de marins ou pourtant sa hardiesse aurait pu faire merveille... Est-ce sa naissance portuaire ? Suzy Solidor est une des chanteuses françaises à avoir le mieux chanté les rythmes "exotiques" : tangos, tangos­habaneras, rumbas, même revus à la parisienne. Jeu savant de miroirs et d'identifications... Étrange mélange de vigueur et d'affectation ... Affectation qui annonce les chanteuses des années 50, mais qui aide ici à faire passer bien des audaces. Suzy Solidor, qui a tant inspiré les peintres, n'incarne pas un personnage : elle le peint, des touches tour à tour, voluptueuses ou brutales. Si ses portraits ont été dispersés, ses disques sont là pour témoigner de la place unique qu'elle occupe dans la chanson.
 
Jacques Primack et Gilles Pétard.

 

 
Suzy SOLIDOR Suzanne Rocher est née le 18 decembre1900 à St Servant, un village relié à St-Malo par la chaussée des Corsaires. La maison est de style Louis XIII, le sol en terre battue ; sa mère est si pauvre que l'enfant - illégitime - a pour berceau une caisse à savon. Presque en face, la maison de Surcouf... Suzy Solidor accréditera la rumeur qu'un nobliau descendant du corsaire aurait séduit sa mère... Légende ? Plus tard les descendants légitimes lui interdiront de se faire appeler "Melle Surcouf (Nos enfants n'ont pas l’habitude de s'habiller avec trois rubis dont deux sur la poitrine ou de s'exhiber avec un maillot en écailles ou en filet de pêcheur"). Mme Rocher déménage et s'installe dans une maison adossée à la tour Solidor... Revenant sur ses quinze ans, Suzy se définira "ni pudique ni coquette, insociable, rude, libre et saine". A17 ans la mécanique l'attire : elle passe le permis et s'engage pour conduire les ambulances de la dernière année de la guerre. Afin de réaliser son rêve, devenir mannequin, elle monte à Paris. En face de chez Mme Lanvin, il y a la boutique de la célèbre antiquaire Yvonne de Brémond d'Ars : c'est elle qui “lance” Suzy Solidor. Avec ses cheveux blonds et courts, son visage granitique, ses yeux d'occan, son corps d'amazone, elle fait fureur. C'est le stéréototype de "la garçonne". Yvonne de Brémon d'Ars commande aux peintres en vue des portraits de sa découverte... Foujita, Marie Laurencin, Kisling, Picabia, Van Donguen... Elle l’incite à exploiter sa voix grave, "une voix qui sort du sexe” (Jean Cocteau). Si elle chante au Brummel de Deauville en 1922, ce n'est qu'après la rupture avec Yvonne de Brémon d’Ars en 1932 que Suzy Solidor se dédie à la chanson, à la suite du succès d'un tour de chant improvisé lors de l'inauguration de son magasin d'antiquités "La grande Mademoiselle". En 1933, elle ouvre un cabaret "La Vie Parisienne", 13 rue St-Anne, où très vite le "gratin" se précipite. Au piano le compositeur Polnareff dit Léo-Pol, père de Michel. À son répertoire, des chansons exaltant la mer, les marins, l'univers des ports, des chansons sensuelles chantées au masculin, conformément à une tradition établie au music-hall, mais cette fois avec un vérisme inusité, troublant... Elle entretient sa légende par des déclarations audacieuses à la presse et devient un porte-drapeau des lesbiennes et des invertis de l'époque. "Ouvre", sur un poème de Maurice Magre sera l'hymne secret du saphisme, pendant que les invertis brodent sur "Escale" ("Le ciel est bleu / La mer est verte/ Laisse un peu ta braguette ouverte"). Elle n'en est pas moins fort courtisée par le sexe dit fort : en 1935, Jean Mermoz lui offre un cœur percé d'une flèche en rubis. Il meurt I'année d'après. Elle joue en 1935 dans le film adapté de "La Garçonne", le roman de Paul et Victor Marguerite (avec Arletty et la môme Piaf). En 37 c'est l’Opéra de Quat'sous auThéâtre de l'Étoile, mis en scène par Raymond Rouleau, aux côtés d'Yvette Guilbert. On la voit évidemment au music-hall, Bobino en 36, l'ABC en 38 avec Trenet ... Elle conquiert le public - si difficile - de l'Alcazar de Marseille… Elle écrit des romans : “Térésine", "La vie commence au large”... Son succès se poursuit pendant l'occupation. La clientèle de son cabaret, le fait qu'elle chante Lily Marlène, des prestations dans des galas politiques marqués et une liaison avec un haut responsable nazi lui vaudront des déboires à la Libération (un agent de l'Intelligence service qui a travaillé comme serveur dans son cabaret pour y collecter des renseignements est pourtant venu témoigner à son procès qu'elle aurait rendu des services aux Alliés). En1948, elle part en tournée aux États-Unis. Puis elle fait sa rentrée parisienne en ouvrant un autre cabaret, rue Balzac. Le décor est constitué de sa collection de portraits, agrandie encore de quelques toiles. En 195l, elle crée au théâtre "L'école des hommes" de Giraudoux fils. En 1960, elle se retire à Cagnes-sur-Mer où elle ouvre un magasin d'antiquités et une boite de nuit : elle y chante au milieu de ses 225 portraits, jusqu'en 1967. Elle offre 40 de ses plus belles toiles au Musée de Cagnes et meurt le 31 mars 1983. Le restant de sa collection de portraits a été dispersé dans une vente publique. Suzy Solidor chante sous le signe de la dualité. Femme à la beauté consacrée, elle pousse sa voix vers le grave, orientant ses accents vers un je ne sais quoi de viril ; troublant. D'un milieu modeste, elle a été propulsée coqueluche parisienne. Elle chante les bouges, les filles à matelots, mais jamais avec l’érudite des chanteuses réalistes : elle n'a pas leur accent faubourien, il reste quelques rudesses bretonnes dans le "r”, noyées dans un accent emprunté au meilleur monde. Si elle chante la mer, c'est celle des chansonniers ou des littérateurs, pas de ces vraies chansons de marins ou pourtant sa hardiesse aurait pu faire merveille... Est-ce sa naissance portuaire ? Suzy Solidor est une des chanteuses françaises à avoir le mieux chanté les rythmes "exotiques" : tangos, tangos¬habaneras, rumbas, même revus à la parisienne. Jeu savant de miroirs et d'identifications... Étrange mélange de vigueur et d'affectation ... Affectation qui annonce les chanteuses des années 50, mais qui aide ici à faire passer bien des audaces. Suzy Solidor, qui a tant inspiré les peintres, n'incarne pas un personnage : elle le peint, des touches tour à tour, voluptueuses ou brutales. Si ses portraits ont été dispersés, ses disques sont là pour témoigner de la place unique qu'elle occupe dans la chanson. Jacques Primack et Gilles Pétard. Suzy Solidor, de son vrai nom Suzanne Marion, est une chanteuse, actrice et romancière française, née le 18 décembre 1900 à Saint-Servan (Ille-et-Vilaine) et morte le 31 mars 1983 à Cagnes-sur-Mer. Celle que l'on nomma « la Madone des matelots » , fut une figure emblématique des années 1930. Symbole de la garçonne des « Années folles », elle a contribué à populariser auprès du grand public le milieu lesbien parisien, célébrant par l'interprétation de plusieurs chansons les amours saphiques (par exemple : Ouvre, ou Obsession). Biographie Suzy Solidor naît de père inconnu à Saint-Servan-sur-Mer (commune aujourd'hui rattachée à Saint-Malo) dans le quartier de la Pie. Sa mère, Louise Marie Adeline Marion, âgée de près de trente ans, est alors domestique de Robert Henri Surcouf, avocat, député de Saint-Malo et armateur, descendant de la famille du célèbre corsaire (selon Suzy Solidor, le député serait son père biologique). Pour échapper à sa condition de fille-mère, Louise Marion épouse le 10 septembre 1907 Eugène Prudent Rocher qui reconnaît la petite Suzanne, alors âgée de sept ans. Celle-ci prend dès lors le nom de Suzanne Rocher. La famille s'installe dans le quartier de Solidor à Saint-Servan, qui inspirera plus tard son nom de scène à Suzy. Elle est alors la voisine de Louis Duchesne, chemin de la Corderie, sur la cité d'Aleth. Elle apprend à conduire en 1916 et passe son permis l'année suivante, ce qui à l'époque était exceptionnel pour une femme. Peu avant l'armistice de 1918, promue chauffeur des états-majors, elle conduit des ambulances sur le front de l'Oise, puis de l'Aisne Après la guerre, elle s'installe à Paris. C'est à cette époque qu'elle rencontre Yvonne de Bremond d'Ars, la célèbre et très mondaine antiquaire, qui sera sa compagne pendant onze ans. « Ce fut Bremond d'Ars qui la première lança Solidor en tant qu’œuvre d'art et qui la présenta au public comme image / icône (...) Elle m'a sculptée , déclara Solidor ». Après leur séparation en 1931, Suzy Solidor aura plusieurs liaisons avec des femmes. On lui prête une aventure amoureuse avec l'aviateur Jean Mermoz qui fera réaliser d'elle un portrait par Paul Colin... Elle se tourne vers la chanson en 1929, et prendra peu après le pseudonyme sous lequel elle est connue. Elle fait ses débuts à Deauville, au cabaret Le Brumme7. Son répertoire se compose essentiellement de chansons de marins et d’œuvres plus sensuelles, équivoques et audacieuses. Sa voix grave, quasi masculine (« une voix qui part du sexe » selon Jean Cocteau), son physique androgyne, ses cheveux blonds et sa frange au carré marquent les esprits. Surnommée « l'Amiral », icône de la chanson maritime, elle se produit en 1933 avec succès à L'Européen puis ouvre rue Sainte-Anne « La Vie parisienne », un cabaret « chic et cher », lieu de rencontres homosexuelles, où chante entre autres le jeune Charles Trenet. Sa réputation lui vaut d'apparaître en 1936 dans l'adaptation cinématographique du roman sulfureux de Victor Margueritte, La Garçonne. Elle devient parallèlement l'égérie des photographes des magazines de mode et des peintres, sa silhouette sculpturale inspirant plus de 200 d'entre eux, parmi lesquels Jean-Denis Maillart, Raoul Dufy, Maurice de Vlaminck, Yves Brayer, Francis Picabia, Man Ray, Jean-Gabriel Domergue, Jean-Dominique Van Caulaert, Kees van Dongen, Arthur Greuell, Foujita, Suzanne Van Damme, Marie Laurencin, Francis Bacon et Jean Cocteau. Son portrait le plus célèbre est réalisé par Tamara de Lempicka en 1935. Celle qui fut la chanteuse la plus croquée du siècle disait d'elle-même avec humour : « Je suis plus à peindre qu'à blâmer ». L'Occupation Durant l’Occupation, son cabaret La Vie Parisienne, rouvre en septembre 194010, et est fréquenté par de nombreux officiers allemands. Suzy Solidor ajoute à son répertoire une adaptation française de Lili Marleen, une chanson allemande adoptée par les soldats de la Wehrmacht (avant de l'être par les armées alliées), qu'elle interprète de façon régulière à la radio. Ses activités (selon André Halimi, « elle mériterait un brevet d'endurance pour l'inlassable activité qu'elle mena pendant l'Occupation, car elle passe d'un cabaret à l'autre, d'une radio à l'autre, d'un music-hall à l'autre ») lui valent d'être traduite à la Libération devant la commission d'épuration des milieux artistiques, qui lui inflige un simple blâme mais lui impose une interdiction de 5 ans d’exercer. Elle cède alors la direction de son cabaret à la chanteuse Colette Mars, qui y avait fait ses débuts, et part chanter aux États-Unis. L'Après-guerre De retour à Paris, elle ouvre en février 1954 le cabaret « Chez Suzy Solidor », rue Balzac (près des Champs-Élysées) qu'elle dirige jusqu'au début de 1960 avant de se retirer sur la Côte d'Azur. Elle s'installe à Cagnes-sur-Mer où elle inaugure la même année un nouveau cabaret, « Chez Suzy », décoré de 224 de ses portraits. Elle s'y produit jusqu’en 1967 avant de prendre la direction d'un magasin d'antiquités, place du château du Haut de Cagnes. En septembre 1973, elle offre à la ville de Cagnes-sur-Mer une quarantaine de ses portraits, qui figurent aujourd'hui parmi les œuvres remarquables du musée-château Grimaldi dans le Haut de Cagnes. Elle meurt le 31 mars 1983 et est enterrée à Cagnes-sur-Mer. Répertoire Dans un port (Suzy Solidor) C'est à Hambourg Je t'espère La Fille des bars Ohé capitaine La Brume sur le quai Le Matelot de Bordeaux Une fille dans chaque port Le Bateau espagnol (Léo Ferré) Tout comme un homme Comme une feuille au vent Obsession, 1933 (Edmond Haraucourt - Laurent Rualten) La Belle Croisière, 1934 Une femme, 1934 Ouvre, 1934 (Edmond Haraucourt - Laurent Rualten) La Maison des marins, 1934 Les Filles de Saint-Malo, 1934 La Fille des bars, 1934 La Belle Escale, 1935 Le Doux Caboulot, 1935 Si l'on gardait, 1935 La Belle d'Ouessant, 1935 Mon légionnaire, 1936 Sous tes doigts, 1936 La Tonnelle des amoureux, 1936 Hawaï nous appelle, 1936 La Java du clair de lune, 1936 La Chanson de la belle pirate, 1936 Nuit tropicale, 1937 Mon secret, 1938 Johnny Palmer, 1938 Si j'étais une cigarette, 1938 Escale, 1938 La danseuse est créole, 1938 (Jacques Plante - Louiguy) On danse sur le port, 1939 J'écrirai, 1939 (Suzy Solidor) Mon cœur est triste sans amour, 1940 Je ne veux qu'une nuit, 1941 Lily Marlène, 1942 La Jolie Julie, 1942 À quoi songes-tu ?, 1943 Le Soldat de marine, 1943 Trois lettres de toi, 1943 Le Petit Rat, 1947 Un air d'accordéon, 1947 Un refrain chantait, 1947 Amours banales, 1947 L'amour commande, 1948 Saïgon, 1948 Congo, 1948 Nature boy, 1948 L'Inconnue de Londres, 1948 (Léo Ferré) Soir de septembre, 1948 J'aime l'accordéon, 1949 Casablanca, 1949 Valsez, Laurence, 1950 La Foule, 1951 Brasileira, 1951 Judas, 1952 La Brume, 1952 Danse de la corde, 1952 La Dame qui chante, 1952 Si le Rhône rencontrait la Seine, 1952 Amor y mas amor, 1952 Romans Térésine, éditions de France, Paris, 1939 (220 p.) Fil d'or, éditions de France, Paris, 1940 (217 p.) - roman dédié « à ceux du large et à ceux du bled, à tous ceux des avant-postes, à ceux qui tiennent les portes de l'Empire... » Le Fortuné de l'Amphitrite, éditions de France, Paris, 1941 (213 p.) La vie commence au large, éditions du Sablon, Bruxelles-Paris, 1944 (242 p.) Théâtre 1937 : L'Opéra de quat'sous de Bertolt Brecht, adaptation française d'André Mauprey et Ninon Tallon, mise en scène de Raymond Rouleau et Francesco von Mendelssohn, théâtre de l'Étoile : Jenny-la-Paille 1951 : L'École des hommes de Jean-Pierre Giraudoux, théâtre Michel - pièce écrite pour elle, où elle incarne une artiste peintre qui n'aime pas les hommes. Filmographie Escale (1935) de Jean Dalray La Garçonne (1936) de Jean de Limur, d'après le roman-éponyme de Victor Margueritte La Femme du bout du monde (1937) de Jean Epstein Ceux du ciel (1941) d'Yvan Noé Wikipédia

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