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Eddy MITCHELL /JE NE PENSE QU'À L'AMOUR
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1 Ne délaisse pas
1 Ne délaisse pas
2 Il revient
3 Jezebel
4 Ceci est mon histoire
5 Ève
6 Crois-moi mon cœur
7 Mais reviens-moi
8 Cest à nous
9 Quand c'est de l'amour
10 Angel
11 C'est grace à toi
12 En revenant
13 Une fille dans les bras
14 Je reviendrai
15 Une fille si belle
16 La longue marche
17 Oui je t'aime
18 Je ne pense qu'à l'amour
19 Be bop a Lula
20 Ce diable noir
21 Noël de l'an dernier
22 Vivre sa vie
23 Noël de france
Eddy Mitchell, nom de scène de Claude Moine, est un chanteur, parolier et acteur français, né le 3 juillet 1942 dans le 9e arrondissement de Paris.
Chanteur du premier groupe de rock français, Les Chaussettes noires, il connaît le succès dès 1961. En 1962, il commence une carrière solo, durant laquelle il alterne rock 'n' roll, ballades, country, en s'orientant vers la fin des années 1970 vers un style plus crooner, sans toutefois tourner le dos aux musiques rock et country qu'il affectionne.
Le 5 septembre 2011, il donne sur la scène de l'Olympia la dernière représentation de sa tournée, annoncée comme sa dernière, Ma dernière séance, clin d’œil à l'un de ses succès mais aussi à l'émission télévisée qu'il a présentée pendant dix-sept ans. Cinq ans et deux nouveaux albums plus tard, il remonte sur scène pour une série de concerts au Palais des sports de Paris.
En 2014 et 2017, il forme avec Johnny Hallyday et Jacques Dutronc le trio Les Vieilles Canailles.
Biographie
Claude Moine naît dans le 9e arrondissement de Paris5 et grandit dans un milieu modeste dans le quartier du haut Belleville ; sa mère est employée de banque et son père, Robert Moine, travaille à la Société des transports en commun de la région parisienneNote .
Adolescent, très vite il se passionne pour le rock'n'roll et rêve de le chanter. En 1958, il assiste à l'Olympia de Paris à une représentation de Bill Haley and the CometsNote , découvert quelques années plus tôt, au cinéma avec le film Graine de violence et la chanson Rock Around the Clock qu'interprète l'Américain6. Il apprécie également Gene Vincent, le « mauvais garçon » du rock américain est le déclencheur de sa vocation pour la chansonNote . Si son père ne fait rien pour encourager la nouvelle passion de son fils, il ne s'y oppose pas non plus. Son père n'aime pas la musique mais le cinéma, où il va deux fois chaque après-midi et emmène souvent avec lui son fils après l'école.
Comme lui, Claude se passionne pour le cinéma américain, notamment le western, qu'il aime « sous toutes ses formes » et s'intéresse donc à la bande dessinée, notamment Jijé et son personnage Jerry Spring. Il tente même de devenir dessinateur et (après un refus du magazine Coq hardi), deux de ses dessins humoristiques sont publiés dans le magazine Risque-Tout.
Débuts - Claude Moine devient Eddy Mitchell
Claude Moine exerce plusieurs petits métiers, notamment coursier dans une agence du Crédit lyonnais située à proximité du Golf-Drouot, où il passe régulièrement ses après-midis à écouter des disques américainsNote 6. À quelques pas de là, le 2 février 1957, il chante en amateur pour les employés du Crédit Lyonnais, où il est présenté comme un « artiste fantaisiste » ; c'est sa première prestation scénique.
À la fin des années 1950, il commence à se produire dans des bals en interprétant les hits du moment.
C'est alors la formation de son groupe, d'abord brièvement appelé Eddy Dane et les Danners, puis Les Five Rocks que l'on transforme en Les Cinq Rocks. Ils se produisent régulièrement sur scène, en particulier dans le « temple du rock », le Golf-Drouot à Paris.
« Pour faire du rock and roll il faut faire américain » pense-t-il Aussi Claude Moine fait le choix d'Eddy comme prénom de scène, en référence à Eddie Constantine et Moine devient Mitchell, « parce que ça sonne américain ». L'hypothèse est avancée qu'il y aurait « inconsciemment un clin d'œil au nom de son acteur préféré Robert Mitchum ». Maurice Achard soutient que c'est Jean Fernandez qui est l'auteur du pseudonyme.
Il est surnommé « Schmoll » par ses proches, un surnom repris affectueusement par le public. Appréciant les expressions américaines et de grande taille par rapport à ses amis, il avait coutume de les appeler familièrement « Small ». Prononcée avec l'accent français, cette expression donnera naissance au célèbre surnom.
Débuts professionnels - Les Chaussettes noires (1961-1963)
Après les débuts prometteurs de son ami Johnny Hallyday, Eddy Mitchell décide de tenter sa chance auprès des maisons de disques. En feuilletant l'annuaire, il tombe sur le premier nom, Barclay, et ce sera le bon.
En novembre 1960, les Five Rocks ont rendez-vous aux studios Hoche, où ils sont auditionnés par Jean Fernandez et Henri Marchal, bientôt rejoints par Eddie Barclay. Un contrat de trois ans est signé (par les parents car tous sont mineurs) et le 20 décembre, le groupe est en studio d'enregistrement.
En janvier 1961 sort leur premier disque. À son insu, le groupe Les Five Rocks est débaptisé et renommé Les Chaussettes noires par Eddie Barclay, qui a conclu un accord promotionnel avec les chaussettes Stemm.
C'est le début du succès pour la formation, considérée (chronologiquement), comme le premier groupe de rock en France.
Quelque temps après la sortie de leur premier super 45 tours, Les Chaussettes Noires participent au premier festival international de rock organisé au Palais des sports de Paris le 24 février 1961. Le 18 juin, toujours au Palais des sports, a lieu le deuxième festival de rock où cette fois ils sont programmés en vedette. La veille, Eddy Mitchell s'est marié avec Françoise Lavit..
Années de transition (1962-1963)
Le 1er mars 1962, Eddy Mitchell est appelé sous les drapeaux. Il est incorporé à Montlhéry pour faire ses classes dans le Train, puis à Paris, où il s'occupe de l'organisation du ciné-club de sa caserne. Eddy militaire précède les autres membres des Chaussettes noires qui bientôt sont à leur tour, un à un, incorporés. Durant cette période, les enregistrements continuent tant bien que mal (du fait des permissions qui ne tombent pas toujours au même moment, les sessions studios sont difficiles à organiser). Ainsi, durant l'année il enregistre avec le groupe une vingtaine de chansons et quatre titres en solitaire sous son nom : Mais reviens-moi, C'est à nous, Quand c'est de l'amour, Angel. Ce premier super 45 tours en solo, qui sort en novembre, se montre très différent. Mitchell, accompagné par l'Opéra House Orchestra, délaisse un temps le rock 'n' roll pour des ballades romantiques.
Militaire, le chanteur se produit sur scène, parfois avec tout ou partie des Chaussettes noires (les indisponibilités des musiciens du groupe, pour cause d'obligations militaires commencent à être fréquentes), mais également en soliste. Ainsi à Juan-les-Pins, durant l'été 1962, Eddy Mitchell est accompagné par Les Fantômes. En février 1963, Vic Laurens, qui vient de quitter les Vautours, est sollicité par le groupe pour remplacer son frère Tony, malade, pour une tournée d'un mois en Algérie. En mars 1963, se produisant en banlieue parisienne, Eddy est accompagné par Jean Veidly, bassiste du groupe les Pirates, qui remplace Aldo Martinez au sein des Chaussettes pour une ou deux soirées.
En 1963, le chanteur enregistre cinq titres avec les Chaussettes et une trentaine sous son nom. S'il revient au rock avec son 2e EP, en revanche la sortie en septembre de son premier album solo Voici Eddy... c'était le soldat Mitchell rompt avec le son brut des Chaussettes noires. Libéré de ses obligations militaires fin août, il va en octobre à Londres enregistrer un deuxième album solo avec le London All Stars de Big Jim Sullivan : Eddy in London qui est publié en décembre.
Désirant faire « cavalier seul », sa séparation officielle avec son groupe a lieu le 31 décembre 1963 à Lyon à l'issue d'un dernier gala. À la suite de sa rupture avec les Chaussettes noires, deux d'entre eux, William Benaïm et Tony d'Arpa, lui intentent un procès pour rupture de contrat (Tony, qui a quitté le groupe en novembre 1963, avant Eddy, se désolidarise très vite de William, désireux de garder de bonnes relations avec le chanteur). Eddy Mitchell fera appel du jugement rendu en première instance en faveur de William et gagnera ce procès en deuxième instance, au terme d'une longue procédure qui prendra fin en 1968.
Carrière solo (1964-1969).
Avec la publication de ses deux premiers albums en solo, Eddy Mitchell démontre qu'il a musicalement évolué vers d'autres courants musicaux en élargissant son répertoire et son registre vocal, mais qu'il n'en demeure pas moins rockeur. Si besoin était, en guise de confirmation, le second album porte le sous titre : « Eddy chante 12 R'n'R' Classics ».
Rockeur certes côté musique, car pour ce qui est du look et de l'attitude, là aussi les changements sont visibles. Il arbore, — pochettes de disques à l'appui — des costumes sombres, chemises et cravates. Le jeu de scène se modifie aussi. Rien n'est négligé pour conquérir, aussi, un public adulte : « Je pense toucher un public qui aime la variété en général. Quand je suis passé avec Johnny, les gens m'écoutaient dans un silence religieux alors que pour Johnny, ils réagissent différemment. Ce que fait Johnny, je le faisais, (...), car je le ressentais. Mais je ne ressens plus le besoin de me mettre à genoux sur scène, et si j'essayais, ça ne passerait pas. ».
Il confirme avec la publication de deux nouveaux albums Panorama et Toute la ville en parle... Eddy est formidable. Le premier met Chuck Berry à l'honneur avec cinq adaptations et le second s'achève avec ce qui s'affirmera comme l'un de ses plus grands succès Toujours un coin qui me rappelle. En cette année 1964 et pour la seconde fois, il est classé par les lecteurs de Salut les copains en 4e position derrière Hallyday, Claude François et Richard Anthony. Côté scènes, il est parfois accompagné par d'anciens membres des Chaussettes Noires, ou des Fantômes, ou encore des Cyclones avec à la guitare, durant quelques mois, Jacques Dutronc.
En 1965, il évolue vers le rhythm and blues et sort l'album Du rock 'n' roll au rhythm 'n' blues. Découvrant Otis Redding et James Brown, il fait également quelques incursions dans la musique soul. Le guitariste Jimmy Page et le batteur Bobby Graham participent aux sessions d'enregistrement à Londres et jouent également sur l'opus suivant Perspective.
Malgré d'incontestables succès, notamment, les ballades J'ai oublié de l'oublier, Alice, ou encore les rocks S'il n'en reste qu'un, Société anonyme [...], en cette fin de décennie sa carrière est à la peine ; Mai 1968 change la donne et de nouveaux venus dans la chanson s'imposent, les albums Sept colts pour Schmoll (1968) et Mitchellville (1969), connaissent un succès mitigés. Débute alors pour lui une lente traversée du désert.
Les années 1970
Ce début de décennie est difficile pour Eddy Mitchell. Le succès est un peu moins probant, le chanteur se cherche et se perd dans différents styles musicaux, livrant alors une succession d'albums qui connaissent un succès confidentiel : Rock 'n' Roll (1971) aux influences très marquées par Creedence Clearwater Revival. Michel Polnareff participe au titre Pneumonie Rock et Boogie Woogie toux ; on note aussi la présence aux percussions de l'ex-Chaussettes Noires Gilbert Bastelica. Zig-zag (1972) confirme l'errance musicale du chanteur ; le disque oscille entre hard rock (Le vaudou), Bossa nova (Stop), rhythm and blues (Cash), pop (La nuit des maudits), Tamla Sound (Le jeu) et la variété (C'est facile), le tout ficelé avec Magma et le groupe Zoo. Cette même année (1972), il enregistre un second album Dieu bénisse le rock'n'roll (1972), bien mal nommé, car de rock 'n' roll il est ici peu question, (tout au plus une chanson qui donne son titre à l'album). L'histoire se répète avec l'album Ketchup électrique (1973), (contenant Superstition, une reprise de Stevie Wonder). Pas ou peu de titres marquants en ces années. Lucide sur cette période, il évoque ses « hauts et ses bas » dans la chanson Cash, issue de l'album Zig-zag : « Ma carrière est en dents de scie, des succès, parfois l'oubli, mais je n'ai rien à me reprocher, car j'ai toujours chanté avec sincérité ».
Alors que les rééditions des albums des Chaussettes Noires sont des succès, au point que la maison de disques Barclay lui propose de reformer le groupe, le chanteur anime alors l'émission radio En attendant que ça passe sur France Inter et décline l'offre.
La reconquête du public pour le chanteur passe par un retour au rock 'n' roll et pour ce faire, sur une idée de son manager Jean Fernandez, il voyage jusqu'à Nashville, où à partir de 1974, il va régulièrement enregistrer dans la capitale du rock et de la musique country. Le succès revient avec les opus Rocking in Nashville (1974), Made in USA (1975) et surtout Sur la route de Memphis (1976) et La Dernière Séance (1977), qui comprennent nombre d'adaptations de pionniers du rock : Chuck Berry (Bye bye Johnny B. Good), À crédit en stéréo, C'est un rocker, C'est la vie mon chéri (1974), Une terre promise (1975) / Little Richard Hey Miss Ann (1976) / Gene Vincent C'est un piège (1974) etc. Avec cette série d'albums, le chanteur trouve un second souffle et revient durablement au premier plan, grâce à de nombreux tubes dont Sur la route de Memphis et La dernière séance qui lui valent plusieurs disques d'or. Fort de ce succès qui ne se démentira plus, il persévère et développe un style country rock qui lui vaut de francs succès, comme avec les chansons Il ne rentre pas ce soir (1978) ou Tu peux préparer le café noir (1979).
Les années 1980-1990.
Eddy Mitchell s'oriente de plus en plus vers le style crooner, livrant ainsi quelques-unes de ses plus grandes chansons : Couleur menthe à l'eau (1980), Pauvre baby doll (1981), Le Cimetière des éléphants (1982), La Peau d'une autre (1987). Il n'abandonne pas pour autant totalement le Rock 'n' roll, et y revient plus épisodiquement, avec réussite, en témoignent les succès de Nashville ou Belleville (1984) ou encore Lèche-bottes Blues (1989).
Affiche des concerts d'Eddy Mitchell fin 1993-début 1994 à Paris.
Durant les années 1980 et depuis lors, il se produit régulièrement sur scène à Paris mais aussi en province, a contrario des années 1970 durant lesquelles les tournées du chanteur se firent plus rares. En 1993 et 1994, dans le cadre d'une même tournée, il se produit dans quatre salles différentes à Paris, présentant dans chaque lieu un concept musical différent : Big Band au Casino de Paris (du 14 au 18 décembre 1993), Country-Rock à l'Olympia (du 4 au 9 janvier), au Zénith (8 au 12 février), et enfin le 29 mars 1994 à Bercy qui compile les trois programmes en un tour de chant de cinq heures.
Les années 2000
Eddy Mitchell en concert à Lyon, tournée Come Back du 13 novembre 2010.
Le 8 novembre 2009, lors de l'émission Sept à huit sur TF1, Eddy Mitchell annonce : « Ma tournée en 2010-2011 sera la dernière que j'effectuerai ».
En marge de la sortie le 18 octobre 2010 de son nouvel album, Come Back, la cinquième chaîne de télévision diffuse, le 26 novembre 2010, un reportage sur le chanteur. Document d'une heure environ de Xavier Villetard, Mitchell parle essentiellement de sa jeunesse dans le quartier de Belleville et de ses débuts. Cette époque l'a profondément marqué, ses passions d'adulte étant déjà présentes à Belleville : la musique avec la découverte du rock 'n' roll et son premier disque, offert par sa mère : Bill Haley dans Rock around the clock ; le cinéma qui le conduira à jouer dans plusieurs films et à animer l'émission La Dernière Séance ; la bande dessinée où il s'est essayé avant de préférer la chanson et dont il possède une belle collection de planches et d'originaux ; les États-Unis où, de Memphis à Los Angeles, il enregistrera nombre de ses albums30.
L’ultime tournée d’Eddy Mitchell, intitulée Ma dernière séance, débute en octobre 2010 ; elle compte une centaine de dates à travers la France, la Suisse et la Belgique et fait étape au Palais des sports de Paris en avril 2011. cette dernière tournée s'achève, là où elle a commencé, à l'Olympia de Paris en septembre 2011, par trois ultimes représentations. La dernière a lieu le 5 septembre 2011, au terme de laquelle il lance au public qui ne quitte pas la salle après le dernier rappel « Faut rentrer maintenant, c'est fini. Repos. Et vous pouvez fumer ».
Enregistré en mai, à Los Angeles, Héros son nouvel album sort le 11 novembre 2013.
Le 17 décembre 2013, pour les 50 ans de la maison de Radio-France, qu'il a connue à ses débuts, il participe au concert exceptionnel donné pour l'occasion.
En 2014, il partage l'affiche avec Johnny Hallyday dans le film de Claude Lelouch Salaud on t'aime. En novembre de cette même année, il est sur la scène de Bercy avec Jacques Dutronc et Johnny pour le spectacle des Vieilles Canailles.
Le 23 octobre 2015, sort son trente sixième album studio, nommé Big Band. En mars 2016, accompagné par un big band de dix-sept musiciens, il retrouve la scène et son public sur la scène du Palais des sports de Paris pour treize représentations, du 15 mars au 3 avril.
En juin et juillet 2017, Les Vieilles Canailles sont en tournée en France, Belgique et Suisse, pour 17 représentations, dont deux à Bercy. En novembre, sort un nouvel album nommé La Même Tribu, volume 1. Le second volet parait en mai 2018. Avec ces 37e et 38e albums studio, Eddy Mitchell revisite en duos quelques-unes de ses plus grandes chansons.
Vie privée
Eddy Mitchell épouse Françoise Lavit le 17 juin 1961 ; ils ont deux enfants, Eddy, né en 1962, et Marilyn, née en 1965. Le couple se sépare le 16 octobre 1979. Il épouse ensuite Muriel Bailleul le 24 mai 1980, avec qui il a une fille, Paméla, née en 1982, dont son ami Johnny Hallyday est le parrain.
Eddy Mitchell est, avec Dominique Besnehard, l'un des deux parrains de Laura Smet, fille de Johnny Hallyday et de Nathalie Baye.
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