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Georges ULMER / JUST A GIGOLO
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1 CD - 27 TITRES / TOUS SES SUCCÈS / COLLECTION ROUGE & NOIR
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POUR REGARDER LES VIDÉOS CLIQUEZ SUR LE BOUTON "VIDÉOS" CI-DESSUS 1 Quand allons-nous marier 2:49Georges Ulmer / Georges Ulmer 1945 2 Bing (Vieux cheval de gaucho) 2:34Francis Salabert / Georges Ulmer 1945 3 Marie (Petit béguin du mois de mai) 2:49 Georges Ulmer / Georges Ulmer 1945 4 Ma voiture contre une jeep 2:34Georges Ulmer – Henri Lecas / Georges Ulmer 1945 5 Un petit bout de femme 2:24Georges Ulmer - Géo Koger / Georges Ulmer 1946 6 L'Étrange docteur Clair 3:14 Georges Ulmer - Géo Koger / Georges Ulmer 1946 7 Pigalle 3:00 Georges Ulmer-Géo Koger / Georges Ulmer 1946 8 C'est loin tout ça 3:26Georges Ulmer - Géo Koger / Georges Ulmer 1946 9 J'ai bu 3:23 Pierre Roche / Charles Aznavour 1946 10 Gout de miel 3:10 Georges Ulmer-Géo Koger / Georges Ulmer 1946 11 Il jouait de la contrebasse 3:05 Georges Ulmer-Géo Koger / Georges Ulmer 1947 12 Un monsieur attendait 2:57 Georges Ulmer-Géo Koger / Georges Ulmer 194è 13 Nuits de Paris 3:08 Georges Ulmer- Jean Valmy / Géo Koger-Fernand Sardou 1947 14 Hôtel des artistes 3:00Georges Ulmer- Jean Valmy / Géo Koger-Fernand Sardou 1947 15 Copenhague 3:13 Georges Ulmer / Georges Ulmer 1947 16 Quand l'amour 2:14 Georges Ulmer / Calfati 17 Samedi soir 3:21 Georges Ulmer - Géo Koger / Georges Ulmer 1947 18 Nicole 3:10 Georges Ulmer / Vline Buggy 1947 19 Le Petit Bonhomme crépu 3:01 Georges Ulmer - Géo Koger / Georges Ulmer 1947 20 Just a gigolo 2:26 Brammer / Casucci 1947 21 September 3:14 Jacques Larue - Dubin /Warren 1947 22 Any time that love decides 2:14 Georges Ulmer – Guyves / Calfati – Spencer 1947 23 Dinah 2:27 Sam M. Lewis / Joe Young – Harry Akst 1947 24 Une éternité 3:02 Georges Ulmer / Georges Ulmer 1947 25 J'ai du mal à sourire 3:05 1947Georges Ulmer / Georges Ulmer 26 Le jour où tu es Partie 2:59 1947Jacques Demarny / Claude Ric 27 Fini 2:38 Georges Ulmer / Georges Ulmer 1947 Georges Ulmer
Né au Danemark, élevé en grande partie en Espagne, avant de débarquer en France, où il vivra tour à tour à Perpignan, Paris, Nice, Pigalle et Marseille, Georges Ulmer incarne à la perfection l'image légère et insouciante d'un certain cosmopolitisme dilettante fort en vogue dans les milieux intellectuels et artistiques des années de l'avant-guerre et de l'immédiat après-guerre. Ce qui n'a rien d'étonnant, au fond, puisque c'est précisément dans ce genre d'ambiance qu'il fut élevé : son père étant un sculpteur coté, et sa mère une romancière suffisamment lue pour pouvoir vivre de sa plume.Une enfance danoise, plutôt heureuse et confortable, mais bouleversée par la mort précoce du père. Georges a douze ans lorsque sa mère l'emmène vivre au soleil d'Espagne, pour raisons de santé. A Palma de Majorque, pour commencer, puis à Barcelone où il fait l'essentiel de ses études secondaires et assiste au siège et à la prise de la ville par Franco. Au lendemain de la victoire de ce dernier, il passe en France où, pour gagner sa vie, il s'essaie au métier de dessinateur humoristique.Rien ne le prédisposait, donc, à faire carrière dans la chanson - si ce n'est une voix chaude et agréable, un physique avantageux et un sens inné de la fantaisie - jusqu'à ce que Fred Adison, rencontré par hasard, lui propose, de but en blanc, de devenir le chanteur de son orchestre. Chose dite, chose faite, et Georges Ulmer abandonne ses crayons pour le micro. L'association sera, pourtant, de courte durée car, bientôt, la France est coupée en deux par l'occupant allemand et, tandis qu'Adison choisit de rester à Paris, le jeune chanteur passe en zone libre, où il fait ses débuts en solo au cabaret de L'Ecrin, à Nice, en 1942.Jouant de son accent difficilement identifiable, il se compose alors un personnage de faux cow-boy, assez similaire à celui d'Yves Montand, à la même époque, et connaît rapidement un premier succès avec Quand allons-nous nous marier ?, une pseudo ritournelle américaine inspirée des square-dances. A la Libération, sa chanson Ma voiture contre une jeep prend des allures de symbole et devient l'un des airs fétiches de la légendaire 2ème D.B. du général Leclerc. Un ton, un humour et une décontraction tout à fait dans l'air du temps de la vogue américanophile qui déferle sur l'Hexagone avec l'arrivée des alliés. Pourtant, conscient du fait qu'un tel engouement ne peut être que passager, Georges Ulmer renonce assez rapidement à son personnage d'américain de pacotille, et reçoit le Grand prix du disque, en 1946, pour J'ai bu, une chanson écrite par deux débutants prometteurs : Roche et Aznavour. Une collaboration qui restera néanmoins exceptionnelle dans la carrière de cet auteur-compositeur qui signera lui-même l'essentiel de son répertoire et affirmera bientôt un style très personnel, avec des couplets vifs, posant sur toutes situations un regard à la fois sensible et amusé (Un monsieur attendait).Au final, l'histoire de sa vie s'articule autour de trois titres de chansons fortement symboliques, balisant étroitement son parcours dans le temps, l'espace et le succès : Copenhague, où il voit le jour le 16 février 1919, Pigalle, qui lui apporte la consécration internationale en 1946, et Marseille, où il s'éteint le 29 septembre 1989. Marc Robine
Né au Danemark, élevé en grande partie en Espagne, avant de débarquer en France, où il vivra tour à tour à Perpignan, Paris, Nice, Pigalle et Marseille, Georges Ulmer incarne à la perfection l'image légère et insouciante d'un certain cosmopolitisme dilettante fort en vogue dans les milieux intellectuels et artistiques des années de l'avant-guerre et de l'immédiat après-guerre. Ce qui n'a rien d'étonnant, au fond, puisque c'est précisément dans ce genre d'ambiance qu'il fut élevé : son père étant un sculpteur coté, et sa mère une romancière suffisamment lue pour pouvoir vivre de sa plume.Une enfance danoise, plutôt heureuse et confortable, mais bouleversée par la mort précoce du père. Georges a douze ans lorsque sa mère l'emmène vivre au soleil d'Espagne, pour raisons de santé. A Palma de Majorque, pour commencer, puis à Barcelone où il fait l'essentiel de ses études secondaires et assiste au siège et à la prise de la ville par Franco. Au lendemain de la victoire de ce dernier, il passe en France où, pour gagner sa vie, il s'essaie au métier de dessinateur humoristique.Rien ne le prédisposait, donc, à faire carrière dans la chanson - si ce n'est une voix chaude et agréable, un physique avantageux et un sens inné de la fantaisie - jusqu'à ce que Fred Adison, rencontré par hasard, lui propose, de but en blanc, de devenir le chanteur de son orchestre. Chose dite, chose faite, et Georges Ulmer abandonne ses crayons pour le micro. L'association sera, pourtant, de courte durée car, bientôt, la France est coupée en deux par l'occupant allemand et, tandis qu'Adison choisit de rester à Paris, le jeune chanteur passe en zone libre, où il fait ses débuts en solo au cabaret de L'Ecrin, à Nice, en 1942.Jouant de son accent difficilement identifiable, il se compose alors un personnage de faux cow-boy, assez similaire à celui d'Yves Montand, à la même époque, et connaît rapidement un premier succès avec Quand allons-nous nous marier ?, une pseudo ritournelle américaine inspirée des square-dances. A la Libération, sa chanson Ma voiture contre une jeep prend des allures de symbole et devient l'un des airs fétiches de la légendaire 2ème D.B. du général Leclerc. Un ton, un humour et une décontraction tout à fait dans l'air du temps de la vogue américanophile qui déferle sur l'Hexagone avec l'arrivée des alliés. Pourtant, conscient du fait qu'un tel engouement ne peut être que passager, Georges Ulmer renonce assez rapidement à son personnage d'américain de pacotille, et reçoit le Grand prix du disque, en 1946, pour J'ai bu, une chanson écrite par deux débutants prometteurs : Roche et Aznavour. Une collaboration qui restera néanmoins exceptionnelle dans la carrière de cet auteur-compositeur qui signera lui-même l'essentiel de son répertoire et affirmera bientôt un style très personnel, avec des couplets vifs, posant sur toutes situations un regard à la fois sensible et amusé (Un monsieur attendait).Au final, l'histoire de sa vie s'articule autour de trois titres de chansons fortement symboliques, balisant étroitement son parcours dans le temps, l'espace et le succès : Copenhague, où il voit le jour le 16 février 1919, Pigalle, qui lui apporte la consécration internationale en 1946, et Marseille, où il s'éteint le 29 septembre 1989. Marc Robine
Né au Danemark, élevé en grande partie en Espagne, avant de débarquer en France, où il vivra tour à tour à Perpignan, Paris, Nice, Pigalle et Marseille, Georges Ulmer incarne à la perfection l'image légère et insouciante d'un certain cosmopolitisme dilettante fort en vogue dans les milieux intellectuels et artistiques des années de l'avant-guerre et de l'immédiat après-guerre. Ce qui n'a rien d'étonnant, au fond, puisque c'est précisément dans ce genre d'ambiance qu'il fut élevé : son père étant un sculpteur coté, et sa mère une romancière suffisamment lue pour pouvoir vivre de sa plume.
Une enfance danoise, plutôt heureuse et confortable, mais bouleversée par la mort précoce du père. Georges a douze ans lorsque sa mère l'emmène vivre au soleil d'Espagne, pour raisons de santé. A Palma de Majorque, pour commencer, puis à Barcelone où il fait l'essentiel de ses études secondaires et assiste au siège et à la prise de la ville par Franco. Au lendemain de la victoire de ce dernier, il passe en France où, pour gagner sa vie, il s'essaie au métier de dessinateur humoristique.
Rien ne le prédisposait, donc, à faire carrière dans la chanson - si ce n'est une voix chaude et agréable, un physique avantageux et un sens inné de la fantaisie - jusqu'à ce que Fred Adison, rencontré par hasard, lui propose, de but en blanc, de devenir le chanteur de son orchestre. Chose dite, chose faite, et Georges Ulmer abandonne ses crayons pour le micro. L'association sera, pourtant, de courte durée car, bientôt, la France est coupée en deux par l'occupant allemand et, tandis qu'Adison choisit de rester à Paris, le jeune chanteur passe en zone libre, où il fait ses débuts en solo au cabaret de L'Ecrin, à Nice, en 1942.
Jouant de son accent difficilement identifiable, il se compose alors un personnage de faux cow-boy, assez similaire à celui d'Yves Montand, à la même époque, et connaît rapidement un premier succès avec Quand allons-nous nous marier ?, une pseudo ritournelle américaine inspirée des square-dances. A la Libération, sa chanson Ma voiture contre une jeep prend des allures de symbole et devient l'un des airs fétiches de la légendaire 2ème D.B. du général Leclerc. Un ton, un humour et une décontraction tout à fait dans l'air du temps de la vogue américanophile qui déferle sur l'Hexagone avec l'arrivée des alliés. Pourtant, conscient du fait qu'un tel engouement ne peut être que passager, Georges Ulmer renonce assez rapidement à son personnage d'américain de pacotille, et reçoit le Grand prix du disque, en 1946, pour J'ai bu, une chanson écrite par deux débutants prometteurs : Roche et Aznavour. Une collaboration qui restera néanmoins exceptionnelle dans la carrière de cet auteur-compositeur qui signera lui-même l'essentiel de son répertoire et affirmera bientôt un style très personnel, avec des couplets vifs, posant sur toutes situations un regard à la fois sensible et amusé (Un monsieur attendait).
Au final, l'histoire de sa vie s'articule autour de trois titres de chansons fortement symboliques, balisant étroitement son parcours dans le temps, l'espace et le succès : Copenhague, où il voit le jour le 16 février 1919, Pigalle, qui lui apporte la consécration internationale en 1946, et Marseille, où il s'éteint le 29 septembre 1989.
Marc ROBINE
Biographie
Son père Georg Ulmer, un sculpteur renommé au Danemark, meurt en 1920 alors que Georges n'a qu'un an. Sa mère, Laura Hingström, décide de partir vivre avec son fils aux États-Unis, puis en raison de difficultés financières s'installe en Espagne1 où Georges Ulmer commence à travailler en jouant, écrivant et composant pour le cinéma tout en étant garçon de café.
Il fuit le franquisme et c’est en France qu’il trouve très tôt la consécration avec son immortel cliché touristique parisien, Pigalle, dont il coécrit en 1944 les paroles avec Géo Koger et compose la musique avec Guy Luypaërts. À sa sortie en 1946, la chanson fait scandale et est interdite de diffusion à la radio5. Outre sa propre interprétation6, la chanson sera notamment reprise par Colette Renard, Marie-José, Jean Sablon, Les Compagnons de la chanson, Charles Dumont, Éric Bouvelle, Jacques Ferchit, Maurice Larcange, Franck Pourcel, Paul Anka, Tino Rossi, Michel Pruvot, André Verchuren et le groupe Pigalle.
Georges Ulmer partagera longtemps sa carrière entre l'Amérique et l'Europe avant de s'installer définitivement sur la Côte d'Azur où il deviendra le directeur artistique du Casino municipal de Cannes.
Il meurt d'un cancer à l'Hôpital Saint-Joseph de Marseille à l'âge de 70 ans. Ses cendres seront dispersées en vol au-dessus du Danemark.[réf. nécessaire]
Vie privée
Pendant la Seconde Guerre mondiale il rencontre à Nice, Betty Gola (1926-2015), chanteuse au Bagatelle avec laquelle il aura deux enfants Erik et Laura, future épouse de l'acteur Jean-Claude Dauphin.
Filmographie
1950 : El ciclón del Caribe, film espagnol de Ramón Pereda : auteur des chansons
1950 : La Vida en broma, film mexicain de Jaime Salvador : acteur et auteur des chansons
1951 : Paris chante toujours, film français de Pierre Montazel : lui-même
1952 : Mujeres sacrificadas / El recuerdo del otro, film mexicain d'Alberto Gout : auteur des chansons
1953 : La Route du bonheur / Saluti e baci, film franco-italien de Maurice Labro et Giorgio Simonelli : lui-même
1954 : Une balle suffit / La Canción del penal, film franco-espagnol de Jean Sacha et Juan Lladó : Carmo et auteur des chansons
1955 : Flickan i regnet, film suédois d'Alf Kjellin (chanson Pigalle)
1957 : C'est arrivé à 36 chandelles, film français d’Henri Diamant-Berger : lui-même
1958 : Música en la noche, film espagnol de Tito Davison : acteur et auteur des chansons
1960 : À pleines mains, film français de Maurice Regamey : Henri
1963 : Canzoni nel mondo / 38-24-36 / Sexy de nuit, film italien de Vittorio Sala : lui-même
Merci Wikipedia