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Liste des produits et biographie de Théodore BOTREL
Poète français
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Théodore Botrel
14 septembre1868 – 26 juillet 1925
Né à Dinan il passe son enfance chez sa grand-mère à Saint-Méen-le-Grand . À l’âge de sept ans il suit ses parents qui partent pour Paris. À seize ans il fait ses débuts au théâtre dans une troupe d’amateurs et commence à écrire des chansons sans trouver le succès. Il s’engage alors pour cinq ans dans l’armée et à son retour travaille dans une Compagnie de Chemins de fer tout en jouant à nouveau avec une troupe de théâtre en compagnie de Dranem. Un soir au Chien-Noir il chante La Paimpolaise et c’est le début du succès qui s’amplifie avec Le Mouchoir rouge de Cholet (qu’il a chanté dans la ville de Cholet). Il écrit de nombreuses chansons pour les chanteurs de l’époque comme Mayol, Paul Delmet, Eugénie Buffet tout en se réclamant du folklore breton… Après plusieurs tournées triomphales au Canada français, ses chansons seront publiées dans les manuels de chansons du Québec. Célèbre il s’installe à Pont-Aven où il construit sa propre demeure « Ker-Botrel » et y réside jusqu’à sa mort.
Jean-Baptiste-Théodore-Marie Botrel, né le 14 septembre 1868 à Dinan et mort le 26 juillet 1925 à Pont-Aven, est un auteur-compositeur-interprète français. Il est l'auteur de La Paimpolaise.
Biographie
Né à Dinan, d'un père breton originaire de Broons, et d’une mère alsacienne, il vécut à Saint-Méen-le-Grand au Parson, chez sa grand-mère paternelle Fanchon, jusqu'à l'âge de sept ans, puis rejoignit Paris, où ses parents étaient partis quelque temps auparavant pour tenter d'y faire fortune. Originaire de Haute-Bretagne (la partie de la Bretagne où l'on parle le gallo, une langue romane), il n'apprit le breton (parlé en Basse-Bretagne) que sur le tard, et la quasi-totalité de son œuvre est en français.
Vie privée
Théodore Botrel s'est marié deux fois :le 19 avril 1891 à Paris avec Hélène Lutgen dite « Léna » (née à Beaufort au Luxembourg le 18 janvier 1861 et morte à Pont-Aven le 11 juillet 1916) ; avec sa deuxième épouse, Maïlise, il a deux filles dont l'ainée, Léna, épouse l'écrivain Émile Danoën, et la cadette, Janick, est la mère du chanteur Renaud Detressan. Ce dernier a d'ailleurs repris certaines chansons de son grand-père dans l'enregistrement Airs de famille, paru en 2009.
Des débuts difficiles
Vers l'âge de 16 ans, il fait partie d'une troupe de théâtre amateur où il fait jouer sa première pièce Le Poignard. Il commence également à écrire quelques chansons et sort sa première imprimée Le Petit Biniou à dix-huit ans. Elle n'eut aucun succès, un autre Biniou étant déjà sorti quelques années auparavant. Parallèlement, il tente plusieurs métiers, dont apprenti serrurier et avoué.
Il s'engage alors pour cinq ans dans l'armée et à son retour travaille comme employé de bureau à la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM). Il joue en parallèle dans une petite troupe de théâtre, auprès, entre autres, de celui qui allait devenir le chanteur-fantaisiste Dranem et continue d'écrire quelques chansons, qui n'obtiennent que peu de succès.
L'affaire Dreyfus et la Ligue de la patrie française
À l'époque de l'Affaire Dreyfus, comme les peintres Edgar Degas et Auguste Renoir, les écrivains Pierre Louÿs et Frédéric Mistral, etc., Botrel appartint à la Ligue de la patrie française, ligue antidreyfusarde modérée.
Le succès
Mais un soir, dans un célèbre café-concert de Montmartre, Le Chat noir, il remplace un chanteur absent et chante quelques-unes de ses œuvres dont La Paimpolaise créée en 1895 au Concert parisien dont la musique sera finalement signée par son ami pianiste Eugène Feautrier (1849-1898)5. Botrel s'est inspiré de l'ouvrage de Pierre Loti Pêcheur d'Islande pour le thème de sa chanson. Ce sera la gloire. Celle-ci reste au répertoire de Félix Mayol jusqu'à sa mort en 1941. On remarquera qu'il y chante « J'aime Paimpol et sa falaise », alors qu'à Paimpol même il n'y a pas de falaise6. En réalité, Botrel ne connaissait pas Paimpol lorsqu'il créa la chanson et n'y viendra qu'une seule fois en 1897 pour le « pardon des Islandais »
Le Mouchoir rouge de Cholet
Le mouchoir rouge de Cholet.
En créant sa chanson Le Mouchoir rouge de Cholet7 et en la chantant dans cette ville en 1900, Botrel inspira un patron-tisseur, Léon Maret, à créer ce mouchoir qui est devenu le symbole de la cité. Lors de la fermeture en 2004 du dernier tissage de Cholet, la municipalité a racheté un métier à tisser pour fabriquer le mouchoir rouge dans l'enceinte du Musée du textile.
Le mouchoir rouge de Cholet
Titre issu des chansons de la Fleur de lys qui rendent un hommage aux vendéens de la Vendée militaire et aux Chouans mainiots, normands et bretons.
On retiendra ses chansons patriotiques du temps de la Grande Guerre, dont la célèbre Ma p'tite Mimi, plus tard reprise par Pierre Desproges.
En mai 1915, Théodore Botrel écrivit le poème La Vierge du clocher d'Albert, en hommage aux Bretons du 11e corps d'armée tombés au combat devant cette ville picarde.
Le 28/03/1903, il s'embarque pour New York avec sa femme Hélène à bord du vaisseau La Bretagne, en partance du Havre.
Théodore Botrel à Pont-Aven
Théodore Botrel s'installa à Pont-Aven (Finistère) à partir de 1905, séjournant de 1907 à 1909 dans la villa Castel-Brizeux qui surplombe la rive gauche de l'Aven avant de construire sa propre maison, dénommé Ker-Botrel. Il fut à l'origine de la création en 1905 de la première fête folklorique bretonne, le Pardon des fleurs d'ajonc. Il a vécu à Pont-Aven jusqu'à son décès en 1925 et y est enterré.
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