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Liste des produits et biographie de Reda CAIRE
Chanteur français d'opérettes
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Reda CAIRE
Né au Caire en 1905 il est en 1920 à Marseille et fait des études de droit avant de débuter dans l’agence Havas. Mais il est très attiré par la musique et suit des cours classique. Son premier concert est sur le Prado à Marseille… Il prend alors le nom de Reda Caire, qui rappelle ses origines égyptiennes, et débute à Lyon dans une troupe d’opérette au Théâtre des Célestins avant de monter à Paris où il rencontre le compositeur Gaston Gabaroche qui lui écrit ses premiers succès, Les Beaux dimanches de printemps, Un soir à La Havane… Ces succès le consacrent au music-hall aux côtés de Maurice Chevalier. Il chante dans la Veuve Joyeuse, son rôle de prédilection (le prince Danilo) puis est le partenaire de Mistinguett au Casino de Paris. Pendant toute sa carrière il reste fidèle à l’opérette…
À la déclaration de la guerre il rejoint Marseille où il crée Destination inconnue de son ami Gaston Gabaroche. Son dernier récital sera également à Marseille en 1992.
Biographie
Il est le fils de Selim Gandour-Bey (1865-1923), haut-fonctionnaire du gouvernement égyptien, et de Léonie Breuer de Wadleu (1873-1947), héritière des Breuer-Renoz de Wadleu, une des familles les plus anciennes de la noblesse belge.
Son nom de scène est inspiré de ses origines égyptiennes (Reda, prénom égyptien, et Caire du nom de sa ville de naissance - Le Caire). Il débute à Lyon dans une troupe d'opérette à vingt ans, puis en fait son métier en 1928. En 1934, après être « monté » à Paris, il enregistre Je voudrais un petit bateau (A. Parera - Robert Valaire) et Les Beaux Dimanches de printemps (J. Laurent, G. Gabaroche). Ces deux succès le consacrent roi du music-hall, aux côtés de Maurice Chevalier, qu'il surpassait, paraît-il, en popularité. Il restera populaire jusqu'à la fin des années 1950. Son impresario est Émile Audiffred.
Reda Caire, tout au long de sa carrière, reste fidèle au monde de l'opérette, qui l'avait vu débuter. Il est un Prince Danilo éblouissant dans La Veuve joyeuse, se consacre à un répertoire moderne et de qualité et crée, à Paris, peu avant la Seconde Guerre mondiale, Balalaïka.
À la déclaration de guerre, l'Odéon de Marseille (haut lieu des années auparavant des opérettes dites marseillaises de René Sarvil, et d'Émile Audiffred) le voit créer, aux côtés de Pierre Larquey et de Milly Mathis, Destination inconnue, une œuvre d'un de ses auteurs fétiches, Gaston Gabaroche.
Il donne en 1962 un ultime récital au théâtre du Gymnase à Marseille.
Mort à l'âge de cinquante-huit ans d'un arrêt cardiaque le 9 septembre 1963 à Clermont-Ferrand, il est enterré près de ses parents dans le village de Saint-Zacharie au cours d'obsèques auxquelles assistera entre autres son ami Fernandel.
Par la suite, son nom sera donné à la place principale du village (square Reda-Caire).
Filmographie
1937 : Si tu reviens, de Jacques Daniel-Norman - Jean Lemmonier
1937 : Le Club des aristocrates, de Claude Dolbert - Le chanteur
1938 : Prince de mon cœur, de Jacques Daniel-Norman - le prince Serge III
1939 : Vous seule que j'aime, d'Alfred Machard - Jimm
1940 : Marseille mes amours, de Jacques Daniel-Norman - André Barigoule
1943 : Six petites filles en blanc, d'Yvan Noé - Le chanteur
Théâtre
1938 : Balalaïka, de Bernard Grun et George Posford, airs additionnels de Robert Stolz, adaptation française de Maurice Lehmann, théâtre Mogador
1940 : Voilà Marseille, de René Sarvil, Émile Audiffred et Serge Bessière, l'Odéon de Marseille]
1942 : Avec le Soleil, de Raymond Vincy, Albert Bossy, Émile Audiffred et Juliette Saint-Giniez, avec Mireille Ponsard, théâtre des Célestins
1947 : De Montmartre à la Canebière, d'Émile Audiffred, Casino Montparnasse
1962 : Les croulants se portent bien, de Roger Ferdinand, mise en scène de Robert Manuel, théâtre Michel
Chansons
Si tu reviens
Après toi, je n'aurai plus d'amour
Balalaika
Je n'ai pas de guitare
Je voudrais un joli bateau
Jeunesse
Le Temps du tango
Les Beaux Dimanches de printemps
Ma banlieue
Plaisir d'amour
Voyage dans la Lune
Personne (78 tours Parlophone N° 85619)
Ne t'aurais-je qu'une fois (de l'opérette de Franz Lehar Frasquita - Parlophone N° 85619)
Merci wikipédia
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