Liste des produits et biographie de Teddy HILL
TEDDY HILL
Nous devons à Teddy Hill beaucoup plus que le laisserait supposer son oeuvre discographique. Vingt-six titres en tout, ce qui est peu, d'autant qu'une partie correspond à des enregistrements tirés d'émissions de radio. Dans la seconde moitié des années 1930, son ensemble abrita de brillants solistes et servit aussi à l'éclosion de jeunes talents, la génération de musiciens qui s'illustrerait avec le bebop (Dizzy Gillespie en tête et qui travailla effectivement pour Teddy Hill). Il fut surtout l'homme du Minton's Playhouse, club de Harlem où, à partir de 1940, il organisa une mini-scène musicale permettant aux musiciens de jouer tout à loisir et, à la limite, d'expérimenter de nouvelles formules en dehors du cadre forcément assez restrictif des grandes formations ou, plus généralement, de celui du jazz tel qu'il était pratiqué dans la majorité des clubs et dancings.
Mais parlons du début de la carrière de Teddy Hill. Il étudia successivement la batterie, la trompette avant de passer à la clarinette, aux saxophones (soprano et ténor). Il travailla d'abord avec les soeurs Whitman, entre 1926 et 1927, puis dans l'ensemble de Frank Bunch avant de passer chez George Howe. Ce fut probablement son séjour chez Luis Russell, entre 1928 et 1929, qui le détermina à monter son propre ensemble. Après tout, il avait une expérience suffisante de divers instruments et des orchestres pour lancer le sien.
Il s'y décida en 1934 et eut la chance de se bâtir rapidement une réputation, ce qui lui permit de passer en vedette sur les ondes de NBC (et ce qui nous permet de disposer aujourd'hui de témoignages portant sur les années 1935 et 1936 en dehors des disques). On peut constater que l'ensemble qu'il avait réuni était assez impressionnant. Rien que le personnel des diverses sections de trompette fait rêver. Quand on pense qu'y figurent Roy Eldridge, Bill Coleman, Frank Newton, Shad Collins et Dizzy Gillespie! Il suffit de poursuivre la lecture du personnel de l'orchestre pour constater qu'il ne comporte que des musiciens de premier plan, même si certains sont moins connus que d'autres ; sachant que les inconditionnels de Chu Berry et de Dickie Wells, par exemple, et ils sont assez nombreux, y retrouveront leurs idoles.
La grande formation de Hill n'était peut-être pas une montagne (et nous reprenons la formule que nous avions déjà utilisé à propos de Willie Bryant son contemporain) mais une colline sur laquelle il fait bon promener et c'est à cette petite aventure bien sympathique que nous convions les auditeurs.
Teddy Hill is a significantly more important figure than his limited discography might suggest : only 26 sides in all, even including radio broadcasts.
During the latter half of the 1930s his orchestra was home to a number of brilliant soloists. It served as a veritable nursery for up-and-coming musicians of what was set to become the bop generation, among them a certain Dizzy Gillespie.
Hill was, above all, the man behind Minton's Playhouse, the Harlem club in which, from 1940 onwards, he would organise an informal set-up that would allow musicians to play together, and to experiment, away from the limelight and discipline of regular clubs and dance-halls.
Teddy Hill started out by studying drums and trumpet, but then switched his attention to clarinet and saxophone (soprano and tenor). He first worked with the Whitman Sisters (1926-27), then spent time in the Frank Bunch group, before moving on to George Howe. But it was probably his stint in the Luis Russell orchestra in 1928-29 that aroused his ambition to launch his own big band.
This he did in 1934, rapidly building up such a reputation for himself that he soon found himself broadcasting on NBC radio. It is thanks to these broadcasts that we are today able to hear the band in 1935 and 1936, before it found its way into the recording studios. And an impressive band it was !
The trumpet section alone is enough to make your mouth water. Just think : Roy Eldridge, Bill Coleman, Frank Newton, Shad Collins and Dizzy Gillespie ! And, for good measure, fans of trombonist Dickie Wells and tenor-saxophonist Chu Berry will find their idols in the line-up, too. Continuing to browse through the personnel, one realises that every single musician is right out of the top drawer, even though some may bear less familiar names.
The Teddy Hill big band may not have been a mountain (to use the same metaphor as when we wrote about his contemporary, Willie Bryant), but it is a certainly a hill well worth exploring. And that wa now invite you to do.
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