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  1900-1920 ANTHOLOGIE DE LA CHANSON...
  1900-1920 ANTHOLOGIE DE LA CHANSON...

1900-1920 ANTHOLOGIE DE LA CHANSON FRANÇAISE

3017552
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Temps restant
DE LA BELLE ÉPOQUE AUX ANNÉES FOLLES
Coffret de 10 CD
Les 260 succès de l'époque chantés par :
Bérard, Blond'hin, Théodore Botrel, Aristide Bruant, Charlus, D'Albret, Dranem, Dréan, Fragson, Yvette Guilbert, Paul Lack, Félix Mayol, Mercadier, Noté, Polin etc...

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SERA A NOUVEAU DISPONIBLE EN OCTOBRE 2013

Les Titres :
L'ESPRIT MONTMARTROIS:
Vive l'express de Normandie. Dans la rue. À la Goutte d'or. Le Chat noir. Les lanciers du carrefour. Mariage démocratique. Les petites bonnes d'hôtel. Le suffrage universel. Chanson de l'APGA. Un bal à l'Hôtel de ville. Déplacements ministériels. Si tu savais ma chère. À la Villette. L'hôtel du N° 3. La soularde. La pierreuse. Les quatre z'étudiants. L'omnibus de la préfecture. Lettre ouverte à Meg. Un bal chez le ministre. La chanson des heures. Le tour du propriétaire. Mimi. Les veuves du Luxembourg. Les mioches. La révolte. La ronde des heures.

LES CHANSONS À VOIX :
Le cor. J'ai perdu la boule. Gaby. Chand d'ballons. La folie des grandeurs. Le clown. La carmélite. Le moulin de maître Jean. L'océan. Le chapelet de Saint-Malo. Chemineau chemine. Chante populo. Maître Pierre. En quatre vingt treize. L'angelus de la mer. Ma Normandie. La chanson des blés d'or. Je suis le passeur du printemps. Le Noël des gueux. Le credo du paysan. La chanson des peupliers. La voix des chênes. Les sapins. Les bœufs. Au clair de la lune.

CHANSONS RÉALISTES :
La valse chaloupée, La danse java, Nini la Gigolette, La grande Mélie, Cœur d'enfant, Fenfant d'amour, Une idylle à Saint-Ouen, La chaloupeuse, La fille du chiffonnier, C'est une gosse, Valse des faubourgs, Les petites ouvrières, La ronde du soir, Le panier à salade, La tour pointue, Chanson vécue, Bonsoir m'amour, Sa robe blanche, Le beau polichinelle, Fumeur d'opium, La folie verte, Le dernier tango.

CHANSONS DE DISEUSES ET D'AUTEURS :
Le roi Gambrinus, Le grenier, Pandore, Les canards tyroliens, Rien n'est sacré pour un sapeur, Le jeune homme triste, La levrette de la marquise, La leçon d'épinette, La chandelle est morte, Vierges, J'suis bête, Ne m'chatouillez pas, Si j'avais su, Le grand jeu, On va dire des bêtises, Le voyage à Robinson, Une noce à la cascade, Je suis pocharde, La Paimpolaise, Dors mon gars, Le petit Grégoire, Par le petit doigt, Le fil cassé, La morue, La machtagouine, Le cornemuseux.

GRANDES VALSES POPULAIRES :
J'ai tant pleuré. Le cœur tzigane. La boudeuse. Fascination. Amours fragiles. Reviens. Ah ! c'qu'on s'aimait. Les jaloux. Les blondes. Amoureuse. Sous les ponts de Paris. Ne rendez pas les hommes fous. Quand l'amour meurt. Le cœur de Ninon. Les caresses. C'est l'amour. Je vis dans un roman. Frou-frou. Tu ne sauras jamais. La valse brune. Les nocturnes. Oh ! la troublante volupté.

CHANSONS PATRIOTIQUES :
Quand Madelon. Le régiment de Sambre et Meuse. Marche lorraine. Qui a gagné la guerre. L'étendard étoilé. Chargez. Le rêve passe. Souvenir d'Alsace. Le légionnaire. La Madelon de la victoire. La France qui passe. En avant les p'tits gars. Ils ont rendu l'Alsace et la Lorraine. À la France donnons des ailes. Ils n'passeront pas. Le violon brisé. Le Rhin allemand.Ce que c'est qu'un drapeau. En revenant de la revue. Le clairon. Les cuirassiers de Reichshoffen. Le Père la victoire. Cocorico. Verdun !… on ne passe pas !.

COMIQUES TROUPIERS :
Sous Napoléon, Ça vous fait quequ'chose, Heureux piou-piou, L'anatomie du conscrit, Ah ah ah les p'tits pois, La marche des gros souliers, Le régiment qui part, Ah ! je l'attends, Vas-y mon pote, Madeleine marche, Ça fait rien, Ah ! mon colon, La boiteuse du régiment, Y'en a plus, L'amour, Le soldat vierge, Adoré de Philomène (Elle a de la barbe), Le soldat trottin, Briqmolle et son camarade, Nous sommes les trouffions, C'qu'on nous apprend, L'Apollon de Versailles, L'automobile du colon, La balance automatique, La belle caissière (La caissière du grand café).
CD seul épuisé

CHANSONS GRIVOISES :
Elle faisait prout prout. Dans l'ascenseur. La bosse. La jolie boiteuse. La raie. Le trou de mon quai. L'habit à papa. Pieux souvenirs. Ah ! que l'amour. Dans le paradis. Traitement de l'ouie.Tu n'm'y r'prendras pas. Fraternitas. Les leçons de piano. Trompette et robinet. Le zipholo. Ah ! qu'on est bien. Ah ! le joli jeu.Pour mon enfant.Collin colline.Quand elle me prit.La toquette. Elle avait un chien. La maîtresse de piano. Le p'tit objet. Mariette.

CHANSONS EXOTIQUES :
L'amateur explorateur, La Mattchiche, Caresses andalouses, La Mouyette, Amour napolitain, Myrella la jolie, Arrouah sidi (Aventure arabe), En revenant du Maroc, Ah ! Fathma, Haïa, La bédouine et le tuba, Fanfan la fleur, En orient, La Bouss Bouss Mée (Danse des baisers), La Bambouline, À la cabane bambou (Lamentations d'un nègre), À la Martinique, L'amour au Chili, Tammany, Le long du Missouri, La Malakoff, Clématite, La Baya, La petite Tonkinoise.

GRANDES ROMANCES ET MÉLODIES :
Vous êtes si jolie. Les vieilles de chez nous. Oublions le passé. Coccinelle. Berceuse aux étoiles. Je sais que vous êtes jolie. Quand les papillons. Je connais une blonde. L'étoile d'amour.Le plus joli rêve. Sur la riviera. La chanson des mouchoirs. Après la rupture. Je vous ai tant aimée. La closerie aux genêts. L'anneau d'argent. Les vieilles larmes. Envoi de fleurs. L'heure des rêves. Les petits pavés. Quand les lilas refleuriront. Quand l'oiseau chante. La chanson de Marinette. Femmes que vous êtes jolies.

Les titres du COFFRET par Interprète :

AGUSTARELLO AFFRE : Vous êtes si jolie. YVETTE ANCENY : Le panier à salade. PAUL AUMONIER : Le cor. BACH : Vas-y mon pote. La caissière du grand café. MARTHE BAKKERS : Par le petit doigt. BEAUFORT : Le régiment de Sambre et Meuse. ADOLPHE BÉRARD : La fille du chiffonnier. Fumeur d'opium. J'ai perdu la boule. Gaby. J'ai tant pleuré. Chand d'ballons. Qui a gagné la guerre ?. L'etendard étoilé. Chargez !. Le rêve passe. Valmy. Le cœur tzigane. La folie des grandeurs. Le clown. La carmelite. Le moulin de Maîre-Jean. L'océan. PAULINE BERT : Le grand jeu. BLON D'HIN : En Orient. Madeleine marche. La marche des gros souliers. Ah ! mon colon. THÉODORE BOTREL : Le petit Grégoire. La Paimpolaise. Le fil cassé. Les coqs d'or. ALEXIS BOYER : Les vieilles de chez nous. LUCIEN BOYER : Vive l'Express de Normandie. BRABANT : Les canards tyroliens. BRAVO : La Machtagouine. ARISTIDE BRUANT : Dans la rue. À la Goutte d'or. BRUNW : La Bambouline. BUFFALO : Le Chat-Noir. CARVEY : Chanson vécue. ROBERT CASA : Les lanciers du carrefour. Mariage démocratique. CHARLUS : La Malakoff. Arrouah sidi !. La bédouine et le tuba. Elle faisait prout prout. Dans l'ascenseur. La bosse. La Baya. Ah ! fathma. La leçon d'épinette. SUZANNE CHEVALIER : On va dire des bêtises. COUCHOUD : Le chapelet de Saint-Malo. CROIDEL : L'automobile du Colon. D'HORAN : La folie verte. Fanfan la Fleur. Souvenir d'Alsace. PAUL DALBRET : La jolie boiteuse. Cœur d'enfant. Le Légionnaire. La valse chaloupée. DAMBRINE : Briqmolle et son camarade. PAULETTE DARTY : La boudeuse. DELAYRAC : La Madelon de la victoire. HENRI DICKSON : Oublions le passé. KARL DITAN : La bouss bouss mée. Coccinelle. Clématite. DONA : Une idylle a Saint-Ouen. La France qui passe. DRANEM : La raie. En revenant du Maroc. Tammany. Le trou de mon quai. DRÉAN : Heureux piou piou. JEAN DUEZ : Berceuse aux étoiles. DUFLEUVE : Y'en a plus. ODETTE DULAC  : Les petites bonnes d'hôtel. MAURICE DUMAS : L'habit a papa. JANE DYT : Fascination. GEORGES ELVAL : Chemineau, chemine. Chante, populo !. Je sais que vous êtes jolie. EDMÉE FAVART  : Le voyage a Robinson. FERRÉAL : Quand les papillons. FORTUGÉ : Pieux souvenirs. Ah ! que l'amour. HARRY FRAGSON : La mouyette. Amours fragiles. En avant les p'tits gars. Reviens. Je connais une blonde. Ah ! c'qu'on s'aimait. Les jaloux. Les blondes. FRÉHEL : Fenfant d'amour. C'est une gosse. FURENS : Maître Pierre. HENRI FURSY : Le suffrage universel. Chanson de l'APGA. Un bal a l'Hôtel de Ville. Deplacements ministériels. EUGÈNE GABIN  : La levrette de la Marquise. ALFRED GALAND : L'étoile d'amour. GERMAINE GALLOIS : Amoureuse. CHARLOTTE GAUDET : Dans le paradis. Traitement de l'ouïe. GAVROCHINETTE : Tu n'm'y r'prendras pas. GEORGEL : La danse java. La chaloupeuse. Le dernier tango. Sous les ponts de Paris. GESKY : L'Arc de Triomphe. Ne rendez pas les hommes fous. YOHANE GILBERT : Nini la gigolette. MLLE GRAZIDE : Quand l'amour meurt. YVETTE GUILBERT : Si tu savais ma chère. Vierges. À la Villette. L'hôtel du n° 3. Je suis pocharde. La soularde. Le jeune homme triste. La pierreuse. Les quatre z'étudiants. ÉLIE IMBERT : Le roi Gambrinus. ANNA JUDIC  : Ne m'chatouillez pas. JUNKA : Sa robe blanche. Le plus joli rêve. KAM HILL : L'omnibus de la Préfecture. PAUL LACK  : L'amateur explorateur. Fraternitas. Sous Napoléon. Haia. Les lecons de piano. Pandore. Ah ! je l'attends. Trompette et robinet. Lettre ouverte à Meg. À la Martinique. ADELINE LANTHENAY  : Caresses andalouses. Chandelle est morte. Le cœur de Ninon. Les caresses. HENRIETTE LEBLOND : Rien n'est sacré pour un sapeur. Les p'tites ouvrières. La grande Mélie. En quatre-vingt-treize. La ronde du soir. VICTOR LEJAL : Un bal chez le ministre. Le Zipholo. ESTHER LEKAIN : Ah qu'on est bien. HENRI LÉONI : Le long du Missouri. LES ÉNARD'S : L'Angelus de la mer. MLLE LESNARDS  : C'est l'amour. EMMA LIEBEL  : Bonsoir m'amour. ALFRED MAGUENAT  : Le grenier. MARCELLY : Valse des faubourgs. À la France donnons des ailes. Sur la Riviera. Ils n'passeront pas. ADOLPHE MARÉCHAL  : Les Turkos. ROBERT MARNY : Je vis dans un roman. FÉLIX MAYOL : L'amour au Chili. Ah ! le joli jeu. La chanson des mouchoirs. La Mattchiche. À la cabane bambou. MELGATI : Ma Normandie. La chanson des blés d'or. ÉMILE MERCADIER : Dors mon gâs. Après la rupture. Je suis le passeur du printemps. Je vous ai tant aimée. La chanson des heures. Les loups. La closerie aux genêts. MEVISTO AINÉ : Le tour du propriétaire. MONTEL : Pour mon enfant. Collin colline. Quand elle me prit. GABRIEL MONTOYA : Mimi. Les veuves du Luxembourg. NITTA-JÔ : La Toquette. La tour pointue. Amour napolitain. JEAN NOTÉ  : Le Noël des gueux. Le violon brisé. Le Credo du paysan. Le Rhin allemand. Ce que c'est qu'un drapeau. La chanson des peupliers. La voix des chênes. LUCILE PANIS : L'anneau d'argent. Frou frou. PAUL PAYAN : Les sapins. Les bœufs. JEAN PÉHEU : Elle avait un chien. PERRET : Le beau Polichinelle. PERVAL : Les mioches. Les vieilles larmes. Envoi de fleurs. Au clair de la lune. POLIN : L'amour. Adore de philomene. Le soldat trottin. Nous sommes les trouffions. Le regiment qui part. La balance automatique. La boiteuse du régiment. L'anatomie du conscrit. L'Apollon de Versailles. La maîtresse de piano. Le p'tit objet. Ça vous fait quequ'chose. La petite Tonkinoise. XAVIER  PRIVAS : La révolte. La ronde des heures. RESCA : L'heure des rêves. Tu ne sauras jamais. Myrella la jolie. La valse brune. Les nocturnes. ROLLINI : Les petits pavés. MLLE SEVIANE : Une noce a la cascade. CAMILLE STEFANI : J'suis bête. MARIE STELLY : Si j'avais su. ALFRED SULBAC : La morue. ALCIDE TERNEUSE : Mariette. ANNA THIBAUD : Quand les lilas refleuriront. ALBERT VAGUET : Quand l'oiseau chante. VALLEZ : Ca fait rien. C'qu'on nous apprend. DANIEL VIGNEAU : La chanson de Marinette. HENRI VILBERT : Ah ah ah les p'tits pois. Le soldat vierge. CARMEN VILDEZ : Oh ! la troublante volupté. GEORGES VORELLI : Femmes, que vous êtes jolies. HENRI WEBER : Les cuirassiers de Reichshoffen. Le Père la Victoire. JULES WOLF : Cocorico. Verdun !… on ne passe pas !. YANIC : Le cornemuseux. 245 Titres

Les Chanteurs
 
Jeanne AUBERT
Chanteuse française, Jeanne Aubert est née à Paris en 1900.
Vêtue de tulle noir, gantée de noir et coiffée d'un chapeau haut de forme, elle remporte au Concert Mayol sont premier succès, avec la chanson "Si tu vois ma tante" qui se confirme au Moulin Rouge dans la "Revue aux Etoiles" (1927), au Palace dans la comédie musicale "Good News" (1929), aux Folies Bergère dans la revue "Madame la Folie" (1938), aux Bouffes-Parisiens dans "boléro" (1941). Elle est applaudie également en Angleterre et aux Etats Unis. En 1928, elle épouse le colonel américain Nelson Morris, qui lui interdit de paraître sur scène et lui intente procès sur procès. Ils divorcent en 1933. En 1943, Jeanne Aubert interprète au Théâtre Mogador "La Veuve Joyeuse". Rôle dans lequel elle laisse, à travers sont talent, le souvenir de sa grande élégance. Jeanne Aubert fait aussi une carrière cinématographique, elle joue dans "Mirages" et "Sénéchal le Magnifique" avec Fernandel. Atteinte d'amnésie totale, Jeanne Aubert disparaîtra en 1989.
 
BACH
(Charles Joseph Pasquier)
Fontani (Loire) 1882, Nogent-Le-Rotrou 1953
Empruntant beaucoup à Polin, Bach devient à partir de 1910, un des comiques troupiers les plus en vogue. En 1914 il crée Avec Bidasse et Quand Madelon. En 1919 il lance Dans la rue de la Manutention. Après la vogue des comiques troupiers il se reconvertira dans le comique en formant un duo célèbre avec Henri Laverne
 
Adolphe BÉRARD
Carpentras, 1870, Paris 1946
Après ses débuts dans les salles de quartiers, il est engagé à l’Eldorado en 1899, dont il deviendra un des piliers. Il y chantera jusqu’à la fin de sa carrière, en 1928. Sa voix puissante compense sa petite taille et son manque d’élégance. Le pauvre est en effet légèrement bossu, presque boiteux  et atteint d’un léger strabisme ! Chanteur à voix par excellence, il interprète des chansons patriotiques et des mélodrames destinés à émouvoir les foules… Pendant la guerre de 14, il triomphe dans toutes les salles de Paris , avec un répertoire patriotique qui évoque l’actualité ou emprunte aux chansons revanchardes du siècle dernier. Après la disparition de son épouse, la chanteuse Charlotte Gaudet, il vit une retraite paisible à Paris, avec ses nombreux oiseaux.
 
Dominique BONNAUD
1864-1943
Bonimenteur aussi bien que chansonnier et interprète, il fait ses débuts chez Salis en 1895 et le remplace certains soirs en tournée pendant les représentations du théâtre d’Ombres. Il fonde avec Numa Biès La lune rousse. Il chante aussi au Chien Noir, au Carillon et à la Boite à Fursy.
 
Louis BOUCOT
Paris 1880-1949
Issu d’une famille d’artistes, il débute très jeune au Théâtre des Enfants, puis fait ses classes dans les cafés concerts de la capitale : Folies Cluny, Concert de Lyon, Eldorado, Ba-Ta-Clan. En 1894 il adopte le répertoire comique et débute au Concert du Commerce, à Belleville, où il se produira durant quatre ans, avant d’aller travailler dans le bâtiment. Revenu au café-concert, il essaie tous les genres : les répertoires d’Ouvrard, de Paulus, de Mayol… À partir de 1906, il parvint à imposer un genre de comique plus personnel et chante à La Gaité Rochechouart. Au Moulin Rouge il double avec bonheur Max Dearly. Son triomphe en 1910 à l’Alcazar le consacre comme « Grand Amuseur Public » et lui apporte un engagement de trois ans à l’Olympia. Devenu l’un des piliers du Casino de Paris, il est le partenaire de Mistinguett dans la revue « Paris qui Jazz ». À la fin de la dernière guerre il mourra miséreux et oublié !...
 
Théodore BOTREL
Dinan 1868 – Port-Blanc 1925
Auteur-compositeur-interprète, il fut élevé en Bretagne par sa grand-mère, il vit à Paris dès l’âge de 11 ans et apprend plusieurs métiers, dont celui d’avoué, qui lui donne l’occasion de fréquenter les bourgeois aisés. Après son service militaire, il prend des cours de diction, entre au P.L.M., et fait ses début au café-concert dans de petits établissements. Il écrit des chansons et des pièces pour patronages. Engagé au Chat Noir il lance le genre « Barde breton » qui fera sa gloire. Puisant son inspiration dans le livre de Pierre Loti « Pêcheur d’Islande », il compose un répertoire original, dont la célébrissime Paimpolaise, créée par Mayol au Concert Parisien en 1895. Son premier recueil « Chansons de la mer » publié en 1898 chez Ondet connaît un succès considérable. Il vante les traditions bretonnes, mais ne fait pas l’unanimité car son écriture à base d’images d’Épinal le fait passer pour certains pour un « breton de Montmartre ». Il évolue ensuite vers un répertoire très engagé, patriotique et royaliste… Il écrit des chansons chouannes comme Le mouchoir rouge de Cholet, également interprétée par Eugénie Bufffet, qui partageait ses convictions nationalistes. Pendant la guerre de 14 il écrira de nombreuses chansons pour soutenir le moral de nos combattants comme : Rosalie ou Ma mitraillette (sur l’air de La petite tonkinoise… Après la guerre il se retire  à Pont Aven et tente de faire revivre la tradition de pardons bretons.
 
Lucien BOYER
1876-1942
Chansonnier et interprète, il est aussi un poète reconnu. Il débute en 1896 aux Quat’z Arts dans un répertoire de chansons révolutionnaires. Avec Numa Biès , il entreprend un tour du monde en chantant. Leur voyage au Canada manque de tourner court pour avoir oser chanter à l’heure des offices religieux.
 
Aristide BRUANT
Courtenay 1851-2925
Fils issu d’une bonne famille bourgeoise, il fait ses études à Sens. À 17 ans il est obligé d’abandonner le lycée et devient apprenti bijoutier. Après la guerre de 1870, il entre à la Compagnie des Chemins de Fer du Nord à Paris et commence à écrire ses premières chansons. Il se produit sur des petites scènes comme le Concert des Amandiers. Engagé au Concert de l’Époque et à la Scala, son répertoire obtient un joli succès et séduit de grandes vedettes comme Paulus, Bourgès, Claudius… Il écrit des scies populaires et humoristiques, certaines en collaboration avec le chansonnier Jules Jouy. Son passage au régiment lui inspirera le 113ème de ligne. En 1883 il entre au Chat Noir où il écrit la célèbre ballade Le Chat Noir. Il a trouvé va voie et composera un grand nombre de chansons réalistes sur les quartiers de Paris ; qui seront réunies dans le recueil « Dans la rue ». Lorsque le Chat Noir déménage, Bruant conserve l’ancien local pour y fonder son propre cabaret Le Mirliton. Pour lancer l ‘établissement, il a l’idée d’invectiver la clientèle, qui s’en trouve ravie…L’ambiance joyeuse et l’indiscutable présence de l’artiste font de l’endroit un haut lieu de Montmartre jusqu’en 1895, date à laquelle il passe la main à son imitateur, Le Buyant Alexandre. Après des tournées en France et à l’étranger, il rachète le Concert de l’Époque, se lance dans la politique et la littérature populaire, il bâcle 16 romans et 6 pièces de théâtre, au contenu indigent, mais qui se vendent bien ! Il prend le temps d’enregistrer tous ses succès avant de se retirer à Courtenay (sans oublier une triomphale apparition à l’Empire en 1924).
 
Albert CAUDIEUX
Ancien zouave, qui fut prisonnier de guerre des prussiens pendant la guerre de 1870, il a débuté dans le genre gommeux (créé par Libert). Sa silhouette corpulente ne l’empêchait pas de se trémousser sur scène. Il est surtout resté célèbre par l’affiche que lui a consacré Toulouse-Lautrec. Il paraît encore au moulin Rouge avec Max Dearly en 1907.
 
CHARLUS
Louis-Napoléon Defer (1860-1951 ?)
Sa carrière au Caf’ Conc’, comme imitateur de Paulus, commence en 1885, au Divan Japonais, à l’Eden, à l’Alcazar… Il donne dans le genre comique égrillard et excentrique, portant haut col et chapeau melon ! Il se produit à l’Empire, à Bobino et fait l’inauguration du Casino Montparnasse. Il doit surtout sa célébrité à ses prouesses vocales ! Son répertoire pléthorique lui a permis de graver tous les succès de l’époque, il se vanter alors de pouvoir enregistrer 80 titres par jour ! En 1901 il devient Directeur Artistique de l’enregistrement chez Pathé Marconi où il obtiendra le statut de « Roi du Phono » ! Jusqu’en 1925 il dirigera la succursale de Pathé à Marseille, avant de prendre sa retraite
 
CLAUDIUS
Maurice Jouet (Paris 1858-Vence 1932
Son tour de chant quelconque n’est pas à la hauteur de son talent de fin comédien à l’excellente diction. Pensionnaire des principales scènes de caf’ con’, partenaire un temps de Eugénie Buffet, il a fait l’essentiel de sa carrière dans le théâtre de boulevard et l’opérette
 
DALBRET
Paul Van Trap (Paris 1876-Marseille 1927)
D’origine modeste, il a exercé toute sortes de métier avant de se lancer dans la chanson. Employé aux Chemins de Fer de l’Est, il rencontre Maurice Vaucaire, qui lui fait découvrir le Chat Noir. Dalbret débute en 1895 au Trianon, il passe ensuite au Concert de la Pépinière, au Concert Européen, puis s’oriente vers la revue. Spécialiste du répertoire sentimental et mélodramatique. Auteur-compositeur il chantera jusqu’à sa mort…
 
Paulette DARTY
Paulette de Bardy (Paris 1871-1939)
Incarnant mieux que personne la chanteuse de valses lentes de la Belle Époque, elle séduit le public féminin par sa beauté, sa voix agréable et sa parfaite diction. Vedette de la Scala et des Ambassadeurs durant plus de dix ans, elle quittera la scène en 1908. Parmi ses créations les plus célèbres  figurent Amoureuse, Je te veux et surtout Fascination.
 
Henri DICKSON
Elias Cohen (Tiemcen 1872- Paris 1938)
Ce compositeur-interprète spécialiste des valses et des romances (Quand l’amour meurt, Oublions le passé, Hâtons-nous d’aimer, J’ai tant pleuré) a fait ses débuts à Montmartre en interprétant les mélodies de Paul Delmet, Gabriel Montoya et de Marcel Legay. Ténor de charme à la moustache conquérante il passe au café-concert où il connaît un grand succès de 1908 à 1914. Mais après la guerre ses admiratrices ne sont plus au rendez-vous !...
 
DONA
1871-1957
Père spirituel de Bérard, Dona est l’archétype du chanteur à voix. Il a débuté vers 1900 à Bobino avant de devenir l’une des vedettes de l’Eldorado. Son répertoire s’étend des chansons patriotiques (Ce que c’est qu’un drapeau) aux drames réalistes (Le grand rouquin, La femme aux bijoux, l’Hirondelle du Faubourg). Ulcéré par le succès de Bérard, il décide de quitter les planches après la guerre de 1914…
 
Paul DELMET
(1862-1904) fut l'un des plus grands compositeurs de l'Histoire de la chanson française. Pilier du Chat Noir, il interprétait les œuvres de ses mais poètes qu'il avait mis en chansons. Chansons qui célèbrent "la fragilité des passions, la perversité et les candeurs de l'éternel féminin, la constance ou l'infidélité des maîtresses, la tristesse des ruptures d'amants", chansons nostalgiques, romantiques, éternelles et inoubliables. Repris et chantés depuis plus d'un siècle, Les Petits Pavés, Envoi de Fleurs, L'Étoile d'Amour, La Petite Église et Vous êtes si jolie, font désormais partie du patrimoine populaire et sont entrés dans l'inconscient et la mémoire de chacun. Pour la première fois, toutes les romances et mélodie de Paul Delmet enregistrées pendant un demi-siècle par les plus grands interprète, dans leur version originale ou de référence, sont réunies dans un superbe coffret EPM qui comprend un livret très documenté. 50 petit chefs-d'œuvre rares et exceptionnels.
 
DRANEM
Armand Menard (Paris 1869-1935)
Apprenti bijoutier, il obtient son premier engagement en 1894 à l’Electric Concert du Champs de Mars. Trois ans plus tard il débute au Grand Concert Parisien, aux cotés de Mayol et de Max Dearly, dans le genre de comique troupier. Peu après il adopte son célèbre costume étriqué et son chapeau minuscule. Son répertoire évolue vers le genre « idiot ». Il se produit au Divan Japonais, au petit Casino avant d’être engagé à l’Eldorado en 1899, où il restera pendant vingt ans, assurant des salles combles, écroulées de rire devant ses pitreries : Les petits pois, L’enfant du cordonnier, Le cucurbitacée, Les fruits cuits, Folle complainte, La raie, Tu sens la menthe, Le trou de mon quai… Autant de performances vocales sur des textes loufoques, dont les surréalistes s’inspireront dans les années 1920. Entretemps, Dranem se reconvertit dans la comédie et l’opérette, il débute au cinéma parlant en 1932 et meurt en pleine gloire trois ans plus tard.
 
DUFLEUVE
Edmond Bouchaud (Algérie Rovigo 1871- Enghien 1945)
Imitateur de Polin dans le genre comique troupier, il a également écrit beaucoup de textes de chansons comme Elle était souriante, le grand succès créé par Montel en 1911. Frère de Polaire il l’a orientée au début de sa carrière dans le choix de son répertoire.
 
Odette DULAC
On sait peu de choses de cette diseuse à la voix cristalline, si ce n’est qu’elle chantait surtout dans de petits cabarets et qu’elle fut pensionnaire pendant des années de La Boite à Fursy, où elle débuta avec Edmée Favart dans un répertoire traditionnel (Le temps des cerises) et Montmartrois (Les chansons de Xanrof).
 
FORTUGÉ
Gabriel Fortune (Perpignan 1877 - Paris 1923)
Son apprentissage dans une troupe de pantomime le conduit à imiter Paulin et Paulus dans les caf’ conc’ de province. Il débute à Paris dans les concerts de quartier en 1910. Engagé à a Scala, puis aux Ambassadeurs, il fonde un nouveau genre au travers de ses rôles de revues et d’opérettes. C’est surtout après 1918 qu’il devient célèbre, à l’Olympia et au Casino de Paris, avec son tour de chant comique, à la fois loufoque et très fin… Le paludisme, contacté en Orient, l’emporte en pleine gloire…
 
Henry FRAGSON
Victor-Léon-Philippe Pol (Londres ? 1869- Paris 1913)
Fils d’un ambassadeur anglais parfaitement bilingue, Fragson débute aux Quat’z Arts en 1891, en comique élégant, s’accompagnant lui-même au piano. Ses mimiques déchainent les rires de l’assistance. Il crée L’amour boiteux au Parisiana. Au fil des ans, sa popularité égale celle de Polin, de Mayol et de Dranem, les trois vedettes masculines incontestés de l’époque. Il devient également populaire outre-Manche… Vedette de l’Alhambra de Paris, il alterne avec autant de bonheur les chansons comiques (Si tu veux… Marguerite, La petite dame du métro, Elle est de Marseille) et les chansons sentimentales comme Je connais une blonde. Il devient même spécialiste des valses (Reviens, Amours fragiles, Valse d’un jour, Ah ! c’qu’on s’aimait). Véritable ambassadeur du ragtime, il apporte à la chanson française un sang neuf : une façon particulière de syncoper ses textes… Il sera assassiné par son père en décembre 1913 !...
 
Pervenche FRÉHEL
Marguerite Boul’ch (Paris 1891_1951)
D’origine bretonne, d’où elle prendra son pseudonyme, Fréhel passe son enfance dans les rue de Paris où elle y chanta dès l’âge de cinq ans ! À quinze ans elle fait la connaissance de la Belle Otéro, qui, frappée par sa voix et son physique, l’envoie chez l’éditeur Labbé. Elle débute en 1906 à la brasserie l’Univers, costumée en carmencita et chante La petite Pervenche et des chansons de Montéhus. En 1910 elle épouse Roberty, un comédien qui sera son professeur de chant et celui de Damia. Il guide le choix des chansons, lui fait interpréter Jean Lorrrain, Léon Xanrof, Maurice Donnay… Elle reprend à son compte Sur les bords de la Riviera, créée par Gaby Montbreuse. Son succès tient dans le contraste entre une gouaille faubourienne souvent très crue et une forme de distinction dans son allure svelte. Noceuse, elle connaît une liaison tumultueuse avec Maurice Chevalier. Drogue, alcool et disputes sont le lot du quotidien, jusqu’au jour ou Maurice Chevalier la quitte pour Mistinguett. Fréhel ne s’en remettra jamais. Après une tentative de suicide, elle s’exile volontairement en Europe de l’Est pendant plus de 10 ans. De retour à Paris en 1923, méconnaissable, massive et sans âge, elle entame une nouvelle carrière de chanteuse réaliste et pathétique, dont la vie personnelle est à l’image de ses chansons. C’est de cette seconde carrière que datent tous ses enregistrements, à l’exception de deux faces gravées en 1907.
 
FURSY
Henri Dreyfus (1866-1929) ouvre son propre cabaret La Boite à Fursy, après avoir chanté au Carillon et au Tréteau de Tabarin. Ses chansons sont des boutades, écrites d’un jet, au grès de l’actualité et qui n’ont d’autres prétentions que de faire rire ses concitoyens.
 
Eugène GABIN
Ferdinand Joseph Moncorge (Paris 1868-1933)
Destiné par son père aux Ponts et Chaussée, il préfère le chant à la géométrie et admire Paulus ! Apprenti-charron pendant trois ans à Billancourt, il finit par quitter le giron familial à l’âge de seize ans. Pour éviter d’en ternir le patronyme, il trouve son pseudonyme dans le calendrier et commence à chanter dans les kermesses. En 1885 il fait ses débuts au Concert du XIXème Siècle et entame une tournée d’un an en province. De retour à Paris il chante au Concert des Ternes, où il se lie à la diseuse Hélène Petit qu’il finit par épouser. Ils auront sept enfants et chanteront ensemble durant plusieurs années sur les scènes de la capitale. Après trois ans d’armée, Gabin est engagé à la Cigale, dont il deviendra l’un des piliers, au coté de Jeanne Bloch, Claudius, Eugénie Buffet, Lanthenay… Pendant quinze ans il tiendra des rôles de compères de revues et ensoleillera de sa finesse narquoise ce célèbre établissement de Montmartre. En 1904 il chante à la Scala dont la vedette du moment n’est autre que la jeune Gaby Deslys. Dix ans plus tard il quitte définitivement le café-concert pour aborder le théâtre et l’opérette. De nombreux petits rôles au théâtre du Palais Royal le mènerons à jouer dans les créations de Ta Bouche, de P.L.M, de Trois jeunes filles nues… En 1930 il jouera dans l’opérette Arsène Lupin banquier, aux Bouffes Parisiens, dont l’un des rôles principaux sera tenu par son fils, Jean  Gabin, future vedette du cinéma parlant…
 
Germaine GALLOIS
Paris 1869
Élève de Me Paravicini, , cette chanteuse saluée comme l’une des plus belles voix de la Belle Époque, a aussi fait beaucoup de théâtre (Nouveautés, Chatelet, Renaissance etc…)
 
Charlotte GAUDET
Chanteuse à la voix pointue, considéré comme l’une des plus belles femmes de Paris, elle s’es spécialisée dans le répertoire grivois et connaîtra un certain succès jusque dans les années 1920…
 
GEORGEL
Georges Jobe (Paris 1885-1949)
Il débute en 1903 à Belleville et chante durant six ans les chansons de Mayol… Il adopte par la suite un répertoire plus personnel qui séduit le public féminin qui le consacre « chanteur populaire » ! Spécialiste des chansons réaliste, il crée notamment Le dernier tango, Sous les ponts de Paris. Après la guerre, il retrouve son public avec La vipère, La chouette, Pars, Où est-il donc ? Il continuera à se produire sur d’autres scènes de la capitale, avec succès, jusqu’en 1939…
 
Yvette GUILBERT
(Paris, 1865 - Aix-en-Provence, 1944) auteur et interprète.
Orpheline de père, elle travaille très tôt comme « petite main », dans la couture, et aborde le théâtre vers l’âge de 19 ans. Après six mois d'études avec le critique Landrol, elle débute en 1888 aux Bouffes du Nord dans Les petites ouvrières de Paris, puis joue à Cluny la même année, et aux Théâtre des Variétés l'année suivante. Mais d’avoir tant chanté lorsqu’elle était cousette (les ateliers de couture étaient, alors, de véritables pépinières de chanteuses), la chanson reste sa passion principale, malgré une première expérience désastreuse, au Casino de Lyon, où elle doit quitter la scène sous des jets de tomates. En 1889, elle passe en lever de rideau à l’Eldorado ; mais, là encore, la direction la remercie avant terme : sa voix pointue et sa silhouette sans rondeurs n’étant manifestement pas du goût des spectateurs habituées aux chanteuses bien en chair. Devant ces échecs répétés, Yvette Guilbert décide de tenter sa chance en Belgique, où elle réussit à faire rire le public du Pavillon de Flore, à Liège ; ce qui lui vaut un engagement plus important à Bruxelles, où elle connaît son premier succès avec « la Pocharde », une chanson qu’elle a écrite dans un moment de désespoir. Ayant découvert les Chansons sans-gêne  de Léon Xanrof (« Le fiacre »), elle adopte le genre tragico-comique et la silhouette qui feront sa gloire (la dame rousse aux gants noirs, vêtue de satin vert, immortalisée par Toulouse-Lautrec). De retour en France, en 1890, elle chante au Moulin Rouge, sous le nom de Nurse Valéry, et le public l’accepte enfin et l’acclame. Sa carrière est désormais lancée. Elle reprend alors son véritable nom et en profite pour se constituer un répertoire plus solide, avec lequel elle triomphe au Divan Japonais, puis à la Scala où elle tient le haut de l’affiche, sans interruption, de 1892 à 1895.
Faisant désormais salle comble partout où elle se produit, on la surnomme « la diseuse fin de siècle », et son humour grinçant séduit aussi bien le public intellectuel et anticonformiste des habitués du Chat Noir que celui, plus populaire, des cafés-concerts.
En 1900, une grave affection rénale l’oblige pourtant à rompre son contrat avec la Scala ; une maladie qui la gênera pendant plus de quinze ans et nécessitera six interventions chirurgicales successives. Elle abandonne alors son répertoire boulevardier et se consacre à de longues recherches sur la chanson ancienne et traditionnelle, qui la mèneront à interpréter désormais des airs du XVIe ou XVIIe siècle, et des complaintes méconnues comme « Les anneaux de Marianson ».
Ainsi, après avoir créé le genre « diseuse », et chanté pendant dix ans un répertoire qu’elle qualifiait elle-même de « boulevardier et graveleux », Yvette Guilbert passera-t-elle plus de vingt-cinq ans à défendre ce qu’elle appelait « les plus beaux chants de France » ; sans oublier d’y mêler, régulièrement, des textes de poètes comme Baudelaire, Jammes, Laforgue, Richepin, Verlaine, etc.
 
Jules JOUY
1855-1897
Jules Jouy a la réputation d’écrire  une chanson par jour au Cri du Peuple de Jules Valles et son talent de compositeur n’a pu être égal » au cabaret… Il interprète lui-même, d’une voix nasillarde et fausse, ses chansons. Également interprétées par Therésa, Eugénie Buffet et même Yvette Guilbert  elles sont devenues des scies de café-concert et ont été regroupées en plusieurs volume… Entre autres : La muse à Bibi, La chanson des joujoux, Les chansons de l’année et Chansons de bataille. Après avoir quitté le Chat Noir en 1893, il dirige le Concert des Décadents
 
Anna JUDIC
Anne-Marie-Louise Damiens ( Semur en Auxois 1850 – Golfe-Juan 1911)
Après un an d’étude au conservatoire, elle débute dans la comédie au théâtre du Gymnase dans Les grandes demoiselles, puis à l’Eldorado où son succès est immédiat. Elle est aux Folies Bergères dans Ne m’chatouillez pas en 1871, puis au théâtre des Variétés et dans les plus grandes scènes parisiennes… Excellente comédienne, elle met son talent et sa grâce au service de l’art du sous-entendu, lequel lui permet de contourner la censure. Se tournant ensuite vers l’opérette, elle y fait une brillante carrière. Enns se produira une dernière fois aux Folies-Bergère en 1900…
 
KAM-HILL
Camille Périer (Paris 1856-1935)
Employé aux Chemin de Fer, puis dans une compagnie d’assurance, il commence à chanter le répertoire lyrique dans les salons. En 1890 il débute à la Gaité Montparnasse, en réplique masculine d’Yvette Guilbert (habit rouge, culotte de cavalier, chapeau-claque et gants blancs). Sa distinction, sa belle voix, sa diction, son entrain sur scène et la qualité de son répertoire le font apprécier du public des beaux quartiers. Le coté trop populaire à son gout du caf’ conc’, lui fera quitter la chanson…
 
Paul LACK
Petite vedette de caf’ conc’, il doit sa postérité aux très nombreux disques qu’il a enregistrés entre 1905 et 1914, sous divers pseudonymes. Les salles qu’il a fréquenté sont surtout la Scala et la Cigale. Sa carrière est mal connue et l’on ne trouve pas sa trace après 1914
 
Adeline LANTHENAY
Cette diseuse de grand talent alternait avec Anna Thibaud sur les affiches de la Scala, avec un répertoire plus gai et plus vivant
 
Henriette LEBLOND
Aix en Provence 1977 – Bordeaux 1938
Figure emblématique de la chanteuse à voix, celle que l’on surnommait la « Thérèsa moderne » , débute aux Ambassadeurs en 1903. Elle passe ensuite du music-hall à la revue…
 
Victor Émilien LEJAL
Paris 1 863
Fils d’un employé de commerce, apprenti imprimeur dès l’âge de douze ans, il passait déjà ses soirées au café-concert. Quatre ans plus tard il commence, tous les dimanches, à fréquenter les sociétés lyriques pour y chanter les succès en vogue. En 1883, il débute à l’Alcazar de Dijon et sillonne la province et l’étranger jusqu’en 1894. Après l’avoir entendu chanter à Bordeaux, Paulus l’engage au Ba-Ta-Clan, dont il est devenu le directeur. , Comique en habit noir, portant gardénia à la boutonnière, Victor Lejal obtient un tel succès qu’il aussitôt engagé à l’Eldorado, la Scala et aux Ambassadeurs où il restera jusqu’en 1901, date à laquelle il débute aux Folies-Bergère. Il signera ensuite pour de nombreuses revues au Moulin Rouge, la Scala et au Parisiana. Il lancera aux Caveau des Innocents La marche des cambrioleurs…
 
Esther LEKAIN
Nancy 1870 – Nice 1948
Elle débute à l’Alcazar de Marseille en 1885 puis monte à Paris où elle s’impose rapidement comme « La reine des diseuses », soulignant par des jeux de physionomie chaque couplet. On l’entend au Concert Parisien, à la Scala, au Parisiana et aux Folies-bergère. Quittant brutalement la scène pour se marier, elle y revient après plusieurs années et retrouve aussitôt son fidèle public. Parmi ses succès on peut citer : La dernière gavotte, La pavane, Ça ne vaut pas l’amour, Les vieilles larmes, L’amour malin, Le cœur de Ninon, C’est un petit béguin, et La petite tonquinoise, de Vincent Scotto, son plus grand succès.
 
Emma LIEBEL
Aimée Médebielle (Pau 1873 – Boeil-Bézing 1928
Elle débute à Toulouse, où l’on trouve sa trace vers 1900, mais elle attendra plus de dix ans avant d’accéder aux scènes parisiennes : l’Étoile-Palace, puis Pacra, Chansonia, la Fauvette, Fantasio, le Kursaal etc… C’est dans les chansons réalistes qu’elle obtient les faveurs de son public populaire : Les Goëlands, Bonsoir m’amour. Pendant la guerre elle chante au Concert Marjal et au Zénith. Sacrée « reine de la chanson réaliste » au début des années 20, puis « reine du phono », elle chante principalement à l’Européen et à l’Eldorado. Son vaste répertoire est fait de créations et de reprises, comme celles des succès de Mistinguett. Atteinte de tuberculose, elle renonce à sa carrière en 1926, se retire dans le Sud, où elle fait construire un cabaret qu’elle anime !...
 
Eugène LEMERCIER
1862-1939
Eugène Lemercier, compositeur et poète, a écrit des chansons de tous les genres : comiques, satiriques, mordantes, humoristiques… Ce sont en fait des études de mœurs, comme Après la rupture, chanson très appréciée au Chat Noir. Il fonde, pour peu de temps, le cabaret Les Éléphants, mais préfère retourner aux Quat’z Arts où il continue à chanter et a écrire des revues pour les cabarets montmartrois.
 
Maurice MAC-NAB
1656-1889
Maurice Mac-Nab, dont les zézaiements sont célèbres et font sourire, est grands et maigre, avec un physique d’écossais… Il chante d’une voix rauque un répertoire proche de l’actualité, en y mettant toujours de l’humour. Il est mort à l’hôpital Lariboisière le 25 décembre 1889, sans qu’il ait eu le temps d’enregistrer ne de faire éditer des partitions… C’est donc, quelques années plus tard, que Charlus, Kam Hill et d’autres ont fait connaître Les fœtus, Le pendu, Le bal chez le Ministre ou encore Un bal à l’Hôtel de Ville, chansons devenues, alors, populaires.
 
Eugène MANSUELLE
1874-1938
Comique jovial, il débute vers 1900à la Gaité Rochechouart et fait l »essentiel de sa carrière dans les concerts de quartier où il tire des effets comiques de son tour de taille respectable et de son solo de trompette
 
MARCELLY
Il débute en 1900 au Petit Casino, puis devient l’un des piliers de la Gaité Rochechouart. Son répertoire pléthorique a laissé de nombreux enregistrements des succès de l’époque.
 
Louis MAUREL
Paris 1864
Il débute à Lyon, au Gymnase, en 1883 et vient ensuite à Paris à l’Alcazar, l’Eldorado, au Grand Concert Parisien… Plus comédien que chanteur il excelle à crée des types originaux. Ses principales créations sont : La levrette de la marquise, J’ai perdu ma gigolette, Joséphine elle est malade
 
Félix MAYOL
Toulon 1872-1941
Après avoir hanté les scènes méridionales, il débute à Paris au Grand Concert Parisien et connaît son premier grand succès avec La Paimpolaise de Théodore Botrel. Engagé à la Scala en 1900, il grimpe rapidement les échelons de la gloire. Chaque saison est alors marquée par une ou plusieurs créations au succès colossal : À la cabane bambou 1900, Viens poupoule, La polka des trottins 1902, Le printemps chante 1903, Lilas blancs 1904, La matchiche, Le petit panier 1905, Les mains de femmes 1907 etc… Sa silhouette (habit, brin de muguet, le fameux toupet), son jeu de scène et sa diction parfaite en font l’une des vedettes les plus populaires au café-concert, mais qui ne passera jamais la barre du music-hall.
 
Émile MERCADIER
Paris 1860-1929
Sorti de la classe de chant du Conservatoire de Toulouse, ce baryton à la voix d’or et à la diction soignée, ne tardera pas à s’imposer dans le genre chanteur de charme. L’apogée de sa gloire se situe entre 1880 et 1910, parmi ses succès on comptes de nombreuses mélodies célèbres : La visite à Ninon, L’étoile d’amour, Lettre à Nini, Quand les lilas refleuriront, Après la rupture
 
Victor MEUSY
1856-1922
Victor Meusy célèbre pour ses chansons Les Halles ou Le fromage, a aussi écrit pour Yvette Guilbert (Si tu savais ma chère), et peut être considéré comme le premier chansonnier d’actualité. Il commence à chanter chez Salis, aux Soirées Parisiennes et au Divan Japonais avant de fonder le Chat Noir. Il a aussi écrit une vingtaine de revues pour le Music-Hall, après avoir essayé de présenter ses amis chansonniers au Trianon.
 
MIETTE
Surnommée « La cigale parisienne », cette fine diseuse, pensionnée de la Scala, avait la particularité de s’accompagner à la guitare sur scène
 
MÉVISTO
Jules Wistaux (1857-1918)
Acteur de théâtre renommé, il devient interprète au Concert de l’Horloge, du répertoire de Gabriel Montoya et de Xavier Privas. Plus tard il collabore avec Dominique Bonnaud aux Quat’z Arts, interprétant Le testament de Pierroten  habit mauve, qui lui vaudra le surnom de « Pierrot »…


MONTEL

Sa gueule chevaline et triste, sa taille démesurée, en font l’une des figures les plus comiques du café-concert. Il remplace souvent Dranem à l’Eldorado : portant redingote tombante, il débite un répertoire totalement loufoque, des complaintes burlesques, et souvent grivoises, dont on peut retenir quelques chefs-d’œuvre comme Elle était souriante, J’ai engueulé le patron… Maurice Chevalier l’a beaucoup imité à ses débuts. Montel terminera sa carrière au théâtre

Gabriel MONTOYA
1868-1914
Gabriel Montoya a préféré abandonner sa carrière de médecin pour chanter avec l’accent du Languedoc dans les cabarets. Très souvent il accompagne le thâtre du Chat Noir en tournée…. Il peut chanter toute la nuit tellement il aime cette vie de bohème !On lui doit des berceuses mais aussi Les veuves du Luxembourg et Mimi. Avec Vincent Hyspa il dirige les Quat’z Arts en 1909.

NITTA-JO
Adoptée de bonne heure par le public Marseillais, Nitta-Jo n’abandonnera jamais son accent pointu. En 1910 elle est à l’affiche du Bataclan à Paris. Après la guerre on la retrouve à l’Empire et dans les années 30, elle enregistrera ses succès…

Jean NOTÉ
Tournai 1858-1922
Ce premier baryton de l’Opéra de Paris a fait ses études au conservatoire royal de Gand, où il a obtenu le premier prix en chant en 1884. Il débute à Lille dans Lucie, il est engagé ensuite au théâtre royal d’Anvers, puis ai théâtre de Lyon où il crée Lohengrin et Tannhauser… Engagé à l’Opéra de Paris en 1893, il chante alors tout le répertoire des grands barytons avec beaucoup de succès.
 
Éloi OUVRARD
Bordeaux 1855 – Bergerac 1938
Créateur du genre comique troupier, il débuta en 1877 et connut une gloire immense sans jamais enregistrer…Sa femme, en revanche, dont il écrivait tout le répertoire, et qui se produisait en sa compagnie durant quelques années, nous a laissé la trace de sa voix. Parmi les nombreux succès d’Ouvrard il faut citer La fille du rémouleur et la Matchagouine, une chansonnette auvergnate de son cru qu’il créa à l’Eldorado
 
POLAIRE
Émilie-Marie Bouchaud (Agha 1872 – Champigny sur Marne 1939
Après une enfance ballotée entre l’Algérie et la France, elle se décide de suivre les traces de son frère qui se produit à l’Européen sous le nom de Dufleuve. Il l’aide à débuter mais elle devra attendre quelques années encore avant de devenir célèbre. En 1892 elle reprend le fameux Ta-ma-ra-boum-di-hé aux Ambassadeurs. Elle chante ensuite aux Folies-Bergère, à l’Eldorado, à la Scala. Son physique très particulier (taille de guêpe, cheveux coupés courts, yeux de gazelle) et son jeu de scène « épileptique » (cambrée, les poings en arrière, secouée de trépidation, passant continuellement d’un pied à un autre) lui donne une avance sur tous ses confrères artistes. Elle devient la coqueluche des étudiants et des échotiers… Willy en fait la jumelle de Colette, entretenant un parfum d’équivoque qui contribue à sa grande notoriété ! Elle aborde ensuite le théâtre avec beaucoup de succès et y fera l’essentiel de sa carrière.
 
POLIN
Pierre-Paul Marsalès ( Paris 1863 – La Frette 1927)
Cet élève de la Manufacture des Gobelins débute au Concert de la Pépinière, avant de passer au Point du Jour puis à l’Eden Concert où il reste cinq ans. Il chante ensuite à l’Alcazar, puis aux Nouveautés. Engagé pour cinq ans, il part au bout de 6 mois (paye un dédit de 15 000 francs) pour entrer à la Scala et à l’Alcazar d’été pour vingt ans ! Il chante dans le genre de comique troupier qu’il reprend à Ouvrard père. Il crée des centaines de chansons dont Ah ! je l’attends, L’anatomie du conscrit, Avec Bidasse, Le p’tit objet, , La petite Tonquinoise, La belle caissière… Il inspirera plusieurs générations de comiques troupiers dont Bach, Vilber, Dufleuve, Raimu et Fernandel
 
Xavier PRIVAS
1863-1927
Il est surnommé « Le Prince des chansonnier », et chante au Chat Noir de la rue de Laval, où il a été introduit par Pierre Trimouillat. Compositeur autant que poète, sa chanson la plus célèbre est Les Thuriféraires que Buffalo a souvent interprétée. Il fonde les soirées du Procope, chante aux Quat’z Arts et compose La chanson des heures et La ronde des heures qui sont souvent prises l’une pour l’autre.
 
SINOËL
Jean-Léonis Biès ( Sainte-Terre 1868 – Paris 1949)
Ce fantaisiste à l’entrain infatigable à fort peu enregistré. Comique troupier, chanteur épileptique (encensé par Colette), est passé notamment aux Folies-Bergère. Sa carrière s’arrête lorsqu’il aborde le cinéma parlant où il fera une longue carrière.
 
Marie STELLY
Paris 1871-
Cette diseuse très distinguée débute au Concert de la Pépinière, elle est ensuite sur toutes les scènes et deviendra une des figures de Montmartre…
 
SULBAC
Alfred Sulzbach ( Paris 1860-1927)
D’abord dans le commerce, il débute au café concert en 1877 dans de petits établissements, puis aux Ambassadeurs, à l’Eldorado et la Scala. Il crée le genre « paysan », l’air faussement godiche, à la grosse tête joufflue fendue d’un sourire permanent et se produit avec une blouse et un panier sous le bras. Il débite des succès populaires ajoutant aux textes des trouvailles de son cru. À partir de 1890 et jusqu’en 1914, il se tourne vers l’opérette et la revue.
 
Anna THIBAUD
Marie-Louise Thibaudot ( Saint-Aubin 1861 – Paris 1936)
Elle commence par tenir les rôles de petites femmes de revue à Metz et des rôles d’enfants sur les scènes de banlieue. Elle est engagée dans des revues au Théâtre des Nouveautés puis aux Bouffes Parisiens. Elle entame ensuite une carrière de diseuse  au Théâtre Montparnasse puis au Concert Parisien. Bien en chair et portant des robes à large décolleté, elle écume toutes les scènes parisiennes. Ses principaux succès sont A présent qu’t’es vieux, La visite à Ninon, Les mioches, Quand les lilas refleuriront, L’étoile d’amour… Elle se tourne ensuite vers un répertoire plus ancien de chansons comiques, voir grivoises…
 
VILBERT
Henri Rayne (Marseille 1970 – Théoule 1926)
Il figue dans la longue liste des comiques troupiers, imitateurs et continuateurs de Polin, comme Vallez, Croidel, Blond’hin. Mais à l’opposé de Polin, il se produit avec de nombreux accessoires, qu’il manie avec une étonnante dextérité. Après avoir chanté dans le lidi il débute à Paris à la Cigale et devient ensuite une des vedettes du Parisiana. Il abandonne ensuite le genre comique troupier pour se tourner avec succès vers l’opérette et la comédie
 
VORELLI
Georges Desmoulins (Paris 1883- ?
Élève de Mme Hégion, de l’Opéra de Paris, il obtient le premier prix du conservatoire en déclamation lyrique. Il commence alors à se faire applaudir dans les concerts mondains et les salons parisiens. Il passe en 1911 à l’Eldorado et se fait remarquer par son répertoire de charme, dont Rien qu’une nuit, Quand les papillons, Je vous aime…et j’en meurs. Parmi ses nombreuses admiratrices, on compte la jeune Emma Liebel qui deviendra sa maitresse.
 
Léon XANROF
Léon Fourneau (1867-1953) est l’auteur préféré d’Yvette Guilbert, pour qui il a écrit plus d’une cinquantaine de textes dont Les quat’z étudiants et L’Hôtel N° 3. Avant de chanter au Chat Noir, il a fait un court passage au Mirliton, dont l’ambiance tapageuse ne lui a pas plu. Ses chansons, comme par exemple Le fiacre, sont des scènes de la vie de tous les jours, observées avec beaucoup d’humour ; Xanrof est connu non seulement pour ses chansons, mais aussi pour ses revues et nouvelles qu’il a publiées dans les journaux.
 
Textes de Marcel Oberthur & Martin Penet
Interprètes multiples

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