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Édith PIAF La vie en rose

Édith PIAF La vie en rose

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LA VIE EN ROSE
2 CD

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CD 1

1 La Vie en rose.
2 Hymne à L'amour.
3 Les Trois cloches .
4 Mon Dieu.
5 Milord.
6 Non, je ne regrette rien.
7 La Foule.
8 Mon manège à moi.
9 La Goualante du pauvre Jean.
10 Le "Ça ira".
11 Sous le ciel de Paris.
12 L'Accordéoniste.
13 C'est à Hambourg.
14 L'Homme à la moto.
15 Les Amants d'un jour.
16 La Fête continue.
17 Ça gueule, ça madame (avec Jacques Pils).
18 À L'enseigne de la fille sans cœur.
19 Paris.
20 Le Roi a fait battre tambour.
21 Le Disque usé.
22 Je n'en connais pas la fin.
23 Elle fréquentait La rue Pigalle.

CD 2

1 La Vie en rose (en anglais).
2 Hymn To Love (Hymne à l'amour).
3 The Three Bells (Les Trois cloches).
4 Simply A Waltz.
5 Autumn Leaves (Les Feuilles mortes).
6 One Little Man (Un petit homme).
7 Heaven A Mercy (Miséricorde).
8 My Lost Melody (Je n'en connais pas la fin).
9 I Shouldn't Care (J'm'en fous pas mal).
10 Don't Cry (C'est d'la faute à tes yeux).
11 Chante-moi (en anglais).
12 Cause I Love You (Du matin jusqu'au soir).
13 Padam, padam.
14 Plus bleu que tes yeux.
15 Je hais les dimanches.
16 Y'a pas d'printemps.
17 De l'autre côté de la rue.
18 Les Amants de Paris.
19 Le Prisonnier de la tour.
20 Bal dans ma rue.
21 Jézébel.
22 C'est lui que mon cœur a choisi.
23 Mon Légionnaire

(Edith Giovanna GASSION, Paris, 1915 - Palscassier, 1963) auteur, compositeur et interprète. Née à Belleville, d'un père artiste de cirque - qu'elle accompagnera, un temps, dans ses tournées - et d'une mère qui se désintéresse d'elle, elle passe son enfance dans une maison close de Normandie, où sa grand-mère paternelle travaille comme cuisinière, et où les prostituées la prennent en affection. Momentanément aveugle, à la suite d’une affection oculaire, elle est guérie par " miracle " à l’occasion d’un pèlerinage à Lisieux et vouera une éternelle reconnaissance à Sainte-Thérèse. De retour à Paris, elle chante dans les rues et dans les cours, où elle est remarquée par Louis Leplée qui, subjugué par sa voix, la baptise " la Môme Piaf " et l’engage dans son cabaret proche des Champs-Elysées : le Gerny's. Le succès de la chanteuse est assez rapide mais, quelques mois après leur rencontre, Leplée est assassiné et, vu ses relations avec le milieu, Piaf est soupçonnée de complicité de meurtre. Finalement mise hors de cause, elle a cependant tout perdu et doit repartir à zéro ; ne devant son salut qu’au parolier Raymond Asso, qui lui offre de reprendre " Mon légionnaire " (une chanson écrite, à l’origine, pour Marie Dubas), qui sera son premier gros succès. C’est également lui qui lui présente la pianiste Marguerite Monnod, laquelle restera toujours sa compositrice de prédilection et lui écrira ses plus belles chansons (" Les amants d’un jour ", " Milord ", etc.). En 1937, Edith Piaf triomphe à l'ABC avec le répertoire Asso/Monnod. C'est la fin de la misère et le début de sa prodigieuse carrière. Mais la guerre arrive : Asso est mobilisé et sa protégée se lie avec Paul Meurisse, avec lequel elle joue, au théâtre, Le Bel Indifférent : une pièce écrite spécialement pour elle par Jean Cocteau. Dans le même temps, elle tourne également pour le cinéma, mais la chanson reste sa passion primordiale. Au fil des rencontres, elle travaille avec de nouveaux paroliers comme Michel Emer (" L'accordéoniste ") ou Henri Contet (" Padam padam ", " Bravo pour le clown "), et commence même à signer ses premiers textes de chansons (" Un coin tout bleu ", " Le vagabond ", etc.). Car, contrairement à une idée trop répandue, Edith Piaf ne fut pas seulement une interprète exceptionnelle, mais également une parolière à succès à qui l’on doit, entre autres, les textes de chansons comme " La vie en rose " ou " L’hymne à l’amour ". Pendant les années de l'Occupation, Piaf continue de se produire sur scène, allant même chanter deux fois à Berlin pour les prisonniers français ; ce qui lui vaudra d’être soupçonnée de collaboration, à la Libération. Charges dont elle sera entièrement blanchie lorsqu’il sera prouvé que ses tournées en Allemagne ont, en fait, servi à favoriser quelques évasions. Sa générosité naturelle (ainsi que son goût pour les beaux garçons) la pousse à aider, conseiller et lancer une série de jeunes artistes tels qu’Yves Montand, les Compagnons de la Chanson, Félix Marten, Eddie Constantine, etc. Marquée par la vie, la misère et la rue - une image dont elle joue, d’ailleurs, avec beaucoup d’habileté - Piaf brûle la vie et les planches par les deux bouts, et sa renommée s’étend désormais sur tous les continents. Considérée par la presse internationale comme : " L’une des plus grandes vedettes du monde ", elle est, avec Frank Sinatra, l’artiste la mieux payée de son temps. En 1947, à New York, elle fait la connaissance du boxeur Marcel Cerdan qui sera le grand amour de sa vie ; mais la mort accidentelle de ce dernier, en 1949, sera un drame dont elle ne se relèvera jamais. C’est d’ailleurs à la mémoire de Cerdan qu’elle écrira " L'hymne à l'amour ". En 1952, elle épouse Jacques Pills, chanteur de l'ancien duo Pills et Tabet, mais le mariage ne dure guère. Toujours à la recherche de nouveaux talents, Piaf contribue à révéler Charles Aznavour (" Jézébel "), Georges Moustaki (" Milord ") et Charles Dumont (" Non, je ne regrette rien "). Au début des années 60, minée par la maladie, la chanteuse connaît une sorte de résurrection grâce à l'amour que lui voue Théo Sarapo, qu'elle épouse en 1962 et qu'elle tente d’imposer au music-hall (duo " A quoi ça sert l'amour ? "). Mais, usée par le travail et les excès - bien que sa voix n’ait jamais faibli - elle meurt le 11 octobre 1963, quelques heures avant son vieil ami Cocteau. Ses funérailles, au cimetière du Père Lachaise, seront suivies par une foule énorme, évaluée à plus de cent mille personnes.

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