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Yvan DAUTIN / LE CŒUR À L'ENCAN
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1 CD / LE CŒUR À L'ENCAN / NOUVEL ALBUM 2019
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Premier album depuis sept ans mais certainement son meilleur...Yvan Dautin a trouvé des textes poétiques d'une grande sensibilité pour parler de l'amour (Le cœur à l'encan, Je ne voisqu'elle..., de la vie de maintenant (Pourquoi faut-il encore?) ou du désastre écologique (Plus d'abeilles...)... Le tout servi par une émotion et une rare sensibilité : à écouter et conseiller à tous vos amis !
UN DES PLUS BEAUX ALBUMS QUI SOIT... (Michel Kemper)
AU SAUT DU LIT
Le CŒUR À L'ENCAN
LA DAME CENDRILLON
PLUS D'ABEILLES PLUS DE MIEL
JE NE VOIS QU'ELLE
POURQUOI FAUT IL ENCORE
CHAQUE JOUR
LES PUTAINS
LA RAYMONDE
LE MARCHAND DE CANONS
LA GOLDO
Yvan Dautin, Le cœur à l'encan. EPM 2019 Bien sûr il y a la joie de retrouver Yvan Dautin, sa voix intacte, grave et douce à la fois, mélancolique, aux intonations changeantes selon l'humeur, qui parfois font songer à Jean-Roger Caussimon, à Julien Clerc... Ces trois dernières décennies, Dautin ne nous avait offert que deux albums (le précédent, Un monde à part, remonte à 2012), c'est dire si celui-ci est événement, qui nous rappelle utilement l'immense artiste qu'il est et qu'on avait quelque peu oublié, bien souvent abandonné à nos souvenirs de la chanson d'auteur des années soixante-dix et à quelques titres plus fameux que d'autres tels que La mal-mariée, Boulevard des Batignolles, La méduse, Monsieur monsieur ou La Portugaise, des rendez-vous tristes et d'amours manqués que tentaient de ruiner quelques pirouettes, bijoux de non-sens et jeux de mots, dérisoires et utiles mots d'humour et grimaces assorties. Comme si cet artiste avait besoin de faire le con, de faire le clown, pour taire son trop-plein de sensibilité et de colères, par excès de pudeur, par dérisoire mais élégante politesse. Dautin s'est fait rare. Ou discret. De temps à autre, tel un marronnier, la presse people ou politique se souvient de lui pour un sujet style « tel père, telle fille » et mesure l'ADN familial de cette Clémentine, députée, et de son paternel, indécrottable insoumis devant l'éternel. Ce n'est pas qu'il nous revient – il n'est jamais parti – mais ce nouvel album, Le cœur à l'encan, nous donne cette tenace impression. D'autant qu'il s'écoute sans modération, avec passion. Avec toujours les mêmes ingrédients : des textes d'une écriture sûre et sans rature et chaque fois un somptueux écrin musical qui leur sied à merveille (piano et claviers, cordes et cuivres, sous la conduite du fidèle complice, pianiste et arrangeur Angelo Zurzolo). Ceux qui ont eu la chance d'écouter cet album avant tout le monde s'accordent à penser que ce serait son meilleur album et c'est peu dire. Le Dautin d'aujourd'hui s'est-il assombri ou est-ce le monde qui plus encore s'aggrave ? Bien sûr notre chanteur ne se refait pas et le précurseur de la salsa qu'il fut renoue avec l'humour du presque Bourvil qu'il sait aussi être. Il fait même valser les putains, « n'en déplaise à ta mère », dans une autre et superbe complainte aux filles de joie, que n'aurait sans doute pas renié Brassens. Mais ce n'est pas le hasard qui fait qu'une abeille est sérigraphiée sur la galette de laser. Comme jadis le canari dans la mine se sacrifiait pour vous alerter du grisou, nos abeilles crèvent pour dire la fin d'un monde, du nôtre : « C'est le vent qui colporte la mauvaise nouvelle / Plus d'abeilles plus de miel / Et notre terre est morte ». « Et tout est marchandise / Même le désamour / L'ours blanc la banquise / Un aller sans retour / Le noyau, la cerise / La marée noire du jour ». S'il tue les abeilles, l'homme n'en est pas moins occupé à tuer les siens par d'autres manières. Et Dautin se pique aussi de croquer celui qui fait commerce d'armes comme ceux, « braves couillons syndiqués travailleurs », « qui usinent la chose pour un monde meilleur ». De chanter, désenchanté, cette dame Cendrillon des bas-fonds qui dort sur du carton : « Elle est plus bas que terre / Elle est à moins zéro ». Et cette Raymonde qui « touche sa retraite / Au flambeau des pépètes / Dans son pièce cuisine / Elle est de qui dort dîne... » Car Dautin chante les petites gens, les sans-grade, des tranches de vie avec ou sans gloire. Avec empathie, avec humanité. Et grande tendresse. Lui regarde bien souvent ceux qu'on ne voit plus, qu'on ne veut pas voir de peur se se voir tendre le miroir d'un possible lendemain. Les paroles et musiques choisies n'y sont pas pour rien qui, comme les couleurs du peintre, les mots de l'écrivain, vont restituer au plus juste le quotidien, « le trou dans la chaussette et le filet garni ». Sans être tout à fait dans le sombre, le soleil ne perce pas beaucoup ces chansons-là. Où alors c'est du clair-obscur, du De la Tour : une petite flamme au cœur de ces titres qui met en lumière des êtres, des âmes. Et les magnifient. On ne sait si Yvan Dautin est chanteur engagé et peu importe. Il n'est pas dégagé des choses, de la vie, ne chante pas en touche, ne botte pas en vain. Quant le temps sera venu d'écrire sur notre époque, les historiens se pencheront aussi sur les chansons d'Yvan Dautin, lanceur d'alerte en vers..Si ce n'étaient ces dangers imminents, cette angoisse prégnante, ces nouvelles chansons seraient hors du temps, sans âge, souillées d'aucune mode, actuelles pour hier comme pour demain. Si demain il y a. Sans remplir de grandes salles, sans squatter – vous le sauriez – radios, journaux et télés, sans crier gare, Yvan Dautin nous sort l'un des plus beaux albums chanson qui soit. Rien à soustraire, rien à rajouter, il est fildefériste en équilibre sur l'émotion, sur l'amour et, parfois, par touches, sur l'humour. Sa palette n'a jamais été faite que de ces trois tons. Il vient de peindre ses plus belles chansons. Michel Kemper
UN DES PLUS BEAUX ALBUMS QUI SOIT... (Michel Kemper)
AU SAUT DU LIT
Le CŒUR À L'ENCAN
LA DAME CENDRILLON
PLUS D'ABEILLES PLUS DE MIEL
JE NE VOIS QU'ELLE
POURQUOI FAUT IL ENCORE
CHAQUE JOUR
LES PUTAINS
LA RAYMONDE
LE MARCHAND DE CANONS
LA GOLDO
Yvan Dautin, Le cœur à l'encan. EPM 2019 Bien sûr il y a la joie de retrouver Yvan Dautin, sa voix intacte, grave et douce à la fois, mélancolique, aux intonations changeantes selon l'humeur, qui parfois font songer à Jean-Roger Caussimon, à Julien Clerc... Ces trois dernières décennies, Dautin ne nous avait offert que deux albums (le précédent, Un monde à part, remonte à 2012), c'est dire si celui-ci est événement, qui nous rappelle utilement l'immense artiste qu'il est et qu'on avait quelque peu oublié, bien souvent abandonné à nos souvenirs de la chanson d'auteur des années soixante-dix et à quelques titres plus fameux que d'autres tels que La mal-mariée, Boulevard des Batignolles, La méduse, Monsieur monsieur ou La Portugaise, des rendez-vous tristes et d'amours manqués que tentaient de ruiner quelques pirouettes, bijoux de non-sens et jeux de mots, dérisoires et utiles mots d'humour et grimaces assorties. Comme si cet artiste avait besoin de faire le con, de faire le clown, pour taire son trop-plein de sensibilité et de colères, par excès de pudeur, par dérisoire mais élégante politesse. Dautin s'est fait rare. Ou discret. De temps à autre, tel un marronnier, la presse people ou politique se souvient de lui pour un sujet style « tel père, telle fille » et mesure l'ADN familial de cette Clémentine, députée, et de son paternel, indécrottable insoumis devant l'éternel. Ce n'est pas qu'il nous revient – il n'est jamais parti – mais ce nouvel album, Le cœur à l'encan, nous donne cette tenace impression. D'autant qu'il s'écoute sans modération, avec passion. Avec toujours les mêmes ingrédients : des textes d'une écriture sûre et sans rature et chaque fois un somptueux écrin musical qui leur sied à merveille (piano et claviers, cordes et cuivres, sous la conduite du fidèle complice, pianiste et arrangeur Angelo Zurzolo). Ceux qui ont eu la chance d'écouter cet album avant tout le monde s'accordent à penser que ce serait son meilleur album et c'est peu dire. Le Dautin d'aujourd'hui s'est-il assombri ou est-ce le monde qui plus encore s'aggrave ? Bien sûr notre chanteur ne se refait pas et le précurseur de la salsa qu'il fut renoue avec l'humour du presque Bourvil qu'il sait aussi être. Il fait même valser les putains, « n'en déplaise à ta mère », dans une autre et superbe complainte aux filles de joie, que n'aurait sans doute pas renié Brassens. Mais ce n'est pas le hasard qui fait qu'une abeille est sérigraphiée sur la galette de laser. Comme jadis le canari dans la mine se sacrifiait pour vous alerter du grisou, nos abeilles crèvent pour dire la fin d'un monde, du nôtre : « C'est le vent qui colporte la mauvaise nouvelle / Plus d'abeilles plus de miel / Et notre terre est morte ». « Et tout est marchandise / Même le désamour / L'ours blanc la banquise / Un aller sans retour / Le noyau, la cerise / La marée noire du jour ». S'il tue les abeilles, l'homme n'en est pas moins occupé à tuer les siens par d'autres manières. Et Dautin se pique aussi de croquer celui qui fait commerce d'armes comme ceux, « braves couillons syndiqués travailleurs », « qui usinent la chose pour un monde meilleur ». De chanter, désenchanté, cette dame Cendrillon des bas-fonds qui dort sur du carton : « Elle est plus bas que terre / Elle est à moins zéro ». Et cette Raymonde qui « touche sa retraite / Au flambeau des pépètes / Dans son pièce cuisine / Elle est de qui dort dîne... » Car Dautin chante les petites gens, les sans-grade, des tranches de vie avec ou sans gloire. Avec empathie, avec humanité. Et grande tendresse. Lui regarde bien souvent ceux qu'on ne voit plus, qu'on ne veut pas voir de peur se se voir tendre le miroir d'un possible lendemain. Les paroles et musiques choisies n'y sont pas pour rien qui, comme les couleurs du peintre, les mots de l'écrivain, vont restituer au plus juste le quotidien, « le trou dans la chaussette et le filet garni ». Sans être tout à fait dans le sombre, le soleil ne perce pas beaucoup ces chansons-là. Où alors c'est du clair-obscur, du De la Tour : une petite flamme au cœur de ces titres qui met en lumière des êtres, des âmes. Et les magnifient. On ne sait si Yvan Dautin est chanteur engagé et peu importe. Il n'est pas dégagé des choses, de la vie, ne chante pas en touche, ne botte pas en vain. Quant le temps sera venu d'écrire sur notre époque, les historiens se pencheront aussi sur les chansons d'Yvan Dautin, lanceur d'alerte en vers..Si ce n'étaient ces dangers imminents, cette angoisse prégnante, ces nouvelles chansons seraient hors du temps, sans âge, souillées d'aucune mode, actuelles pour hier comme pour demain. Si demain il y a. Sans remplir de grandes salles, sans squatter – vous le sauriez – radios, journaux et télés, sans crier gare, Yvan Dautin nous sort l'un des plus beaux albums chanson qui soit. Rien à soustraire, rien à rajouter, il est fildefériste en équilibre sur l'émotion, sur l'amour et, parfois, par touches, sur l'humour. Sa palette n'a jamais été faite que de ces trois tons. Il vient de peindre ses plus belles chansons. Michel Kemper
Yvan Dautin fait ses études secondaires au lycée Clemenceau de Nantes (1956-1963). Après le baccalauréat, il entame des études de lettres modernes qu'il abandonne pour le monde du spectacle.
En octobre 1968, il enregistre chez Pathé Marconi son premier disque, un super 45 tours avec quatre chansons de Paul Villaz, et un second en avril 1969, avec ses propres chansons (La Comptine du cétacé). La même année, tout en faisant son service militaire, il participe aux Relais de la chanson française, concours organisé par L'Humanité et gagne un prix avec La Méduse. En juillet 1971, il chante à la Galerie 55, accompagné par François Rabbath et Michel Devy. Un enregistrement public est publié en octobre (Je n'suis pas sorti d'la cuisse de Jupiter).
Dans la première moitié des années 1970, Dautin participe à la dernière soirée de l'Écluse, puis tourne avec Julien Clerc. En 1975, il est engagé par Jacques Bedos et enregistre deux albums aux disques AZ (La Malmariée, Kate, La Portugaise). En mai 1977, il se produit au théâtre de Boulogne-Billancourt, accompagné par Bernard Lubat, Beb Guérin et Paul Castanier. RCA publie cet enregistrement public et trois autres albums (Kate - 1977, Quand j'étais dromadaire - 1977, Pataquès - 1979).
En 1979, Yvan Dautin sort un 45 tours avec Est-ce que c'est sale ça ?, une des premières salsas enregistrée en France, accompagné par Henri Guédon aux arrangements et à la direction d'orchestre. En 1980, il joue Thénardier dans l'adaptation musicale des Misérables au Palais des sports d’Alain Boublil et Claude-Michel Schönberg mise en scène par Robert Hossein. En 1981, il renoue avec AZ, le temps de deux albums, Le jour se lève du pied gauche et Boulevard des Batignolles, avec des chansons comme Monsieur, monsieur, Le Jardinier et surtout, l'année suivante, l'extrait de l'album éponyme, Boulevard des Batignolles (texte d'Étienne Roda-Gil) qui devient un des tubes de l'année.
En 1987, il enregistre un 45 tours chez l'Escargot puis le 30 cm Entre chien et loup. En 1988, avec Didier Daeninckx, il coécrit pour France 3 le scénario de La Rançon de la gloire, et compose pour les enfants L'Île au trésor, etc. En 1989, il joue dans Bouvard et Pécuchet d'après l'œuvre de Gustave Flaubert adaptée pour la télévision, et l'année suivante participe avec Martine Sarri au spectacle Ami, entends tu… la Résistance qui a fait l'objet d'un double CD.
À la fin des années 1980, il participe au Tribunal des Flagrants Délires de Claude Villers sur France Inter. En 1992, il rencontre le producteur, Jean-Philippe Olivi qui lui donne l'occasion d'enregistrer à nouveau, accompagné par des musiciens de jazz sous la direction d'Angelo Zurzolo. Deux CD voient le jour : Le Cœur cerise suivi la même année de Ses plus grands succès.
En 1994, Yvan Dautin joue au théâtre Comment va le monde Môssieu, il tourne Môssieu ! de François Billetdoux (mise en scène de Jean-Pierre Miquel). En 1996, il est au théâtre de la Madeleine dans Arsenic et vieilles dentelles.
En 2006, il est récompensé par la Sacem pour l'ensemble de sa carrière par le prix René Jeanne. En 2008, après une longue période de silence, il enregistre, au forum Léo Ferré (Ivry-sur-Seine), son deuxième disque capté en public, Ne pense plus dépense !, mêlant nouvelles compositions et anciens titres, un tour de chant piano voix avec Élie Maalouf. En 2007 et en 2009, il participe au festival Chanson de paroles à Barjac ; en 2010 il est l’invité du festival de la chanson à texte à Montcuq.
En février 2011, Yvan Dautin est invité par Pascal Laborie, directeur d'Amja Productions et de l'Autrement Café (Angers) consacré à la chanson, à donner deux concerts. Cette rencontre débouche sur le nouvel album, Un monde à part, sorti le 16 novembre 2012 et réalisé par son ami Angelo Zurzolo.