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MICHEL BOUTET / LE SILENCE DU FLEUVE
BOUT 2
15,00 €
TTC
1 CD / LE SILENCE DU FLEUVE / ALBUM 2014
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« Préparez-vous à être heureux. Ses nouvelles chansons sont magnifiques. Les tonalités s’y mélangent. C’est généreux toujours, drôle souvent, grinçant parfois. C’est tendre, et c’est surtout remarquablement écrit.
Si je ne me retenais pas, je vous en dirais du bien ! » (Jean-François Grandin, Marmite FM)
1. A c’qui paraît (Cyril C. Sarot – Michel Boutet) 3’40
2. Tes quatre saisons (Michel Boutet) 4’40
3. Barcelone (Michel Boutet) 4’36
4. Staline valse (Michel Boutet) 3’48
5. Le silence du fleuve (Michel Boutet) 3’17
6. Des fois (Cyril C. Sarot – Michel Boutet) 2’52
7. Partie loin (Michel Boutet) 3’40
8. La p’tite italienne (Michel Boutet – Alex Montembault) 3’22
9. Tout s’mérite (Cyril C. Sarot – Michel Boutet) 5’02
10. Mes copains de caboche (Cyril C. Sarot – Michel Boutet) 2’45
11. La manouf pour tiss (Michel Boutet – Jean-Pierre Niobé) 4’02
12. Quelqu’un qui passe (Michel Boutet – Jean-Michel Piton) 3’16
Si je ne me retenais pas, je vous en dirais du bien ! » (Jean-François Grandin, Marmite FM)
1. A c’qui paraît (Cyril C. Sarot – Michel Boutet) 3’40
2. Tes quatre saisons (Michel Boutet) 4’40
3. Barcelone (Michel Boutet) 4’36
4. Staline valse (Michel Boutet) 3’48
5. Le silence du fleuve (Michel Boutet) 3’17
6. Des fois (Cyril C. Sarot – Michel Boutet) 2’52
7. Partie loin (Michel Boutet) 3’40
8. La p’tite italienne (Michel Boutet – Alex Montembault) 3’22
9. Tout s’mérite (Cyril C. Sarot – Michel Boutet) 5’02
10. Mes copains de caboche (Cyril C. Sarot – Michel Boutet) 2’45
11. La manouf pour tiss (Michel Boutet – Jean-Pierre Niobé) 4’02
12. Quelqu’un qui passe (Michel Boutet – Jean-Michel Piton) 3’16
Chanteur, comédien et raconteur, Michel Boutet a le mot juste et la plume exercée. Amoureux de notre belle langue, observateur et souvent amusé de ce qui nous entoure, il nous raconte des «histoires vraies qui auraient pu arriver». Qu’il chante ou qu’il raconte, la ballade est garantie.
Je suis né en Poitou, au hasard, au milieu d’un siècle qui valait le détour. On était pauvre dans ce temps-là, c’est pourquoi on écoutait Radio-Luxembourg, où d’autres pauvres gagnaient de l’argent grâce à des jeux intelligents.
MichelBoutet(enpieds)©P.Micheau
On était si pauvres qu’on n’est jamais allés à Lourdes. Pour nous consoler, ma mère chantait des airs de Berthe Sylva. Plus tard, j’ai fait chanteur de chansons tristes pour faire plaisir à ma famille. Le temps a passé. Ma tante, celle qui a traversé la route départementale à l’occasion de son mariage, m’a demandé des nouvelles de ma carrière, l’autre jour. Elle a bien fait : il y a longtemps qu’on n’avait pas ri ensemble. Puis elle a parlé d’elle… Longtemps… Ça a mangé un bon bout de la nuit. Il faut dire que son historie valait aussi son pesant de cacahuètes, son kilo de chagrin, et tout un quintal d’amour. Quand elle s’est tue, Léo l’Espagnol, Maryse Bouvier, la fille à Bouvier, Abel Palard et les autres en ont profité pour envahir le silence.