- Promo !
- -40%
SAPHO / J.A.M. ( JALOUSIE, AMOUR, MORT)
VOUS RECEVREZ UN BON D'ACHAT 10% À PARTIR DE 40 € DE COMMANDE
J.A.M JALOUSIE, AMOUR, MORT
Nouvel album 2021
1. Willow
(Sapho/Mehdi Haddab – paroles : William Shakespeare) 5’30
2. Lala Imilia
(Sapho) 4’16
3 . Petits chevaux de Tarquinia
(Sapho) 3’39
4. Maintenant
(Sapho) 3’35
5. I’m not
(Sapho/Mehdi Haddab) 5’09
6. Le sens du silence
(Sapho) 5’06
7. Actrices
(Sapho) 4’03
8. Cassandre
(Sapho) 4’27
9. Jolene
(Dolly Parton) 3’17
10. L’art d’aimer
(Sapho/Mehdi Haddab – paroles : Mahmoud Darwich) 6’48
11. Speak to my agent
(Sapho) 3’20
Musiciens :
Etienne Champollion : claviers
Karim Rachedi : basse
Pascal Trogoff : saxophone
Safwan Kenani : violon arabe
Réalisation artistique :
Mehdi Haddab et Sapho
D'un premier album rock qui sentait la boîte à rythme et l'esprit punk, Sapho s'en est allée vers d'autres voix, celles des racines, avec panache. On peut dire sans se tromper de Sapho qu'elle est une femme du monde, "une chanteuse du monde" comme elle se définit elle-même. Sapho chante le monde et chante pour lui, en français, en espagnol, en arabe ou en hébreu.
Chanteuse et musicienne, écrivain, mais aussi peintre et poète, Sapho s'est trouvée artiste au confluent de multiples influences, amoureuse tout autant de Janis Joplin et d'Oum Kalthoum que de Léo Ferré et de Mahmoud Darwich.
SAPHO Une identité en mouvement
Le Maroc : une identité, des images, des sensations, des sonorités
Sapho, à l’état-civil Danielle Ebguy, se définit comme juive arabe et franco-marocaine. Pourquoi préfère-t-elle l’expression juive arabe ou arabe juive? « Mes grands parents parlaient l’arabe, mon père a étudié l’arabe classique et Fairuz, la chanteuse libanaise, était son artiste favorite. Pendant mon enfance, l’arabe et la culture arabe ont toujours été présents. On dit bien Arabes chrétiens ou chrétiens arabes, de Palestine ou d’ailleurs» ajoute-t-elle..
«On ne se remet pas d’une enfance au Maroc ».
Une enfance au Maroc lui a laissé le souvenir «d’un ailleurs harmonieux», qui est palpable dans ses compositions musicales, sa poésie, sa peinture ou ses romans. Grandir à Marrakech non loin de la célèbre place Jemaa El Fna, avec la voix des conteurs, le son des charmeurs de serpents, la musique gnaoua, la senteur des épices, l’a imprégnée de sensations immuables. Sapho parle aussi de la douceur des femmes marocaines présentes à la maison et de leur gaité, notamment lors de séances d’apprentissage de la danse orientale. La ville de Marrakech qu’elle a quittée à l’âge de 16 ans lui laisse un souvenir qu’elle qualifie de matriciel.
«J’ai un attachement très viscéral, très organique à Marrakech, à sa couleur, et à l’humour des Marrakchis. Quand je suis ici, j’ai une énergie incroyable qui me donne la force de faire 4 chansons en 3 jours ».
La France, un sentiment de liberté
L’image de la France que Sapho évoque est celle de la France des Lumières, la France des Droits de l’Homme, de l’esprit critique et surtout de la liberté. Etre libre reste le moteur de sa vie et de sa création artistique. Dès son arrivée à Paris, à 18 ans, elle exprime un besoin de transgression et de rébellion qu’elle affiche par le choix de la musique Rock pour ses premiers albums, l’outrance dans la voix, dans ses interprétations scéniques et une coiffure punk avant-gardiste. La langue française a été sa langue de l’écriture dès son enfance. Sélectionnée par Radio Maroc pour des poèmes en français qu’elle avait envoyés à l’antenne, elle préfère lire la fable de La Fontaine La grenouille qui voulait se faire aussi grosse que le bœuf, ce qui lui a valu d’être recrutée comme petite comédienne. La carrière de Sapho a ainsi débuté en français, au Maroc, par l’écriture sur les ondes !
Sapho, poétesse et écrivaine, écrit en français : des recueils de poèmes publiés entre 2004 et 2015, six romans entre 1982 et 2015 en plus d’un manifeste pour la paix en 2001. Sapho, chanteuse, donne des titres en langue française à la plupart de ses albums parus entre 1975 et 2011 passant de l’humour à la poésie : Passions, passons - La traversée du désir - La route nue des hirondelles – Passage d’enfer – et fait un clin d’œil au mythique Velvet Underground, avec son album Velours sous la terre.
En 2015, Sapho a été la marraine du premier Salon du Livre de Marrakech, une nomination en hommage à sa double culture marocaine et française. Mais son album, intitulé Universelle, évoque sa conception d’une identité plurielle, en mouvement.
« L’identité est une chose mouvante qui advient ».
« Le fait que petite, je puisse entendre chaque jour plusieurs langues, m’a donné une agilité particulière avec les mots. (…) De plus, j’étais trop marocaine pour être française et trop française pour être marocaine, donc entre ces deux cultures j’ai eu la possibilité de bouger d’un monde à l’autre et cela a été déterminant pour que je devienne polyglotte, et polyglotte en art aussi». Dans sa chanson Souris-moi, Sapho passe allègrement de l’arabe au français, à l’hébreu, à l’anglais et à l’espagnol dans un jeu amusant de sonorités.
« L’identité pure est une folie qui mène à la mort »
La notion d’identité pure dit Sapho repose sur un discours de haine qu’elle appelle une « malédiction » dans le sens littéral d’une mauvaise diction, celle qui emploie des mots assassins. Il y a ceux qui choisissent le récit de la violence, de la haine et de la mort. Sapho a choisi le récit de la vie, du désir d’une vie harmonieuse comme celle qu’elle a connue dans son enfance où arabes et juifs vivaient ensemble; elle en a gardé la conviction que la paix était possible et l’a exprimé dans son album Orients dans lequel joue l’Orchestre de Nazareth, réunissant musiciens juifs et arabes.
L’artiste, un être pas comme les autres
Choisir comme nom d’artiste Sapho, en référence à la célèbre poétesse et musicienne grecque, Sappho, n’est pas anodin. Celle que Platon désignait comme la dixième muse a consacré sa via à l’enseignement des arts, à la musique et l’écriture poétique. Sapho s’inscrit dans cette lignée, l’activité artistique lui est vitale.
Fennan en arabe désigne à la fois l’artiste et celui qui aime les arts.
Cette définition correspond bien à Sapho dont les talents artistiques sont multiples et en perpétuel mouvement. Qu’il s’agisse de voyages à travers le monde avec une escale d’un an à New York pour faire du rock ou d’un séjour prolongé au Mexique pour un duo avec un musicien mexicain, Sapho est un caméléon qui à chaque voyage nous rapporte un cadeau sous la forme d’un roman, d’un album ou d’un recueil de poèmes, sans oublier le dessin et la peinture. Sapho s’intéresse à une expression artistique plurielle.
Sa vie parisienne lui a inspiré les dessins qu’elle réalisait sur les nappes de la Coupole et qu’elle a publiés.
L’activité artistique de Sapho exprime un besoin vital de laisser une trace, peut être en écho à Sappho de Lesbos qui écrivait en son temps Quelqu’un plus tard se souviendra de nous…
Sapho, chanteuse pionnière de la world music
Il est exact qu’elle a été une pionnière dans sa quête d’authenticité en musique et dans le choix d’instruments traditionnels d’autres pays à une époque où personne ne parlait de world music. Son univers musical est un métissage à mille lieues de tout folklore. Mais l’essence de l’expression artistique de Sapho repose sur les mots. Il y a depuis le début un « Opéra Sapho », un texte mis en musique, qui exprime la puissance de la parole, de l’ engagement personnel et artistique :« Un artiste met en acte son écriture » nous dit-elle.
«La scène est ma maison».
Sapho affirme que la scène est l’endroit où elle se sent le mieux. Elle a connu les scènes d’Europe, d’Afrique, du Moyen-Orient, des Etats-Unis, d’Amérique du Sud et du Japon.
La dramaturgie de son spectacle s’adresse à un public international. Il est fascinant d’apprendre que les temps forts de ses concerts restent les mêmes sous toutes les latitudes : c’est systématiquement lorsqu’elle chante Le Dormeur du Val de Rimbaud ou Maman, j’aime les Voyous. Le public international adhère à sa musique qui mélange les sonorités mais reste ancrée dans la modernité ; il se laisse emporter par Sapho l’enchanteresse, qui lui dit que Le monde est vaste. Les musiciens sont des compagnons de voyages qui jouent avec la voix et les mélodies de Sapho qui, à son tour, leur communique son énergie et sa force théâtrale.
Sapho, la militante : Agir, réagir
En 2004, elle chante avec un collectif d’artistes au profit des familles victimes du tremblement de terre de la région d’Al Hoceima au Maroc. Agir pour le pays de ses ancêtres et le sien.
Sapho, juive et arabe, est une militante de la paix. C’est bien elle qui, en 1989, va s’acheter une caméra à la Fnac de Paris pour partir filmer, sur le terrain, le conflit en Palestine, par besoin de voir et de comprendre. Elle en a conçu un manifeste intitulé Un très proche Orient dans lequel elle demande à des chercheurs, penseurs, écrivains, journalistes et artistes français, marocains, américains, palestiniens et israëliens, de répondre à la question pourquoi la guerre, et plus précisément au Moyen Orient. Elle est aussi une militante de la réconciliation. Sa dernière exposition, présentée à l’Ecole des Beaux-Arts de Tourcoinq’ en 2015, s’intitule Réparation avec en sous titre Islah–Sliha. Islah veut dire réparation en arabe et Sliha signifie pardon en hébreu.
L’Art contre la guerre, la devise de Sapho.
Après les attentats terroristes à Paris, le 13 novembre 2015, Sapho a chanté Imagine de John Lennon devant le Bataclan, en hommage aux victimes et dans un désir de paix.
Sapho, de son vrai nom Danielle Ebguy est une artiste franco-marocaine née le 10 janvier 1950 à Marrakech1. Chanteuse dans plusieurs langues (français, arabe, anglais, espagnol, hébreu), elle a également fait publier un livre de caricatures, plusieurs romans et recueils de poèmes, et donné de nombreuses lectures de poésie.
Après une enfance au Maroc avec sa famille juive, elle vient à Paris. Hésitant entre le théâtre et le chant, elle suit les cours d'Antoine Vitez et entre au petit Conservatoire de Mireille, où elle crée un personnage de chanteuse québécoise, Bergamote. Elle enregistre quelques chansons avant de prendre le pseudonyme de Sapho, en hommage à la poétesse Sappho.
Après un premier album sans titre en 1977, qu'elle reniera par la suite à cause d'une production trop « lisse » qui lui a été imposée, elle part à New York comme journaliste pour le magazine Actuel. Fascinée par la scène punk, elle enregistre un second album, toujours sans titre pour marquer un « nouveau départ », plus rock, qui contient la chanson Janis (hommage à Janis Joplin, 1980), qui comme le suivant Le Paris stupide ne connaîtra pas le succès. Celui-ci viendra avec le mini-album Passage d'Enfer et se prolongera avec Barbarie, qui continue une évolution vers la chanson française plus sophistiquée avec des influences nord-africaines (1984), et des textes engagés comme Thatcher, ou plus typiques de la vie des « Branchés » du début des années 1980 (Rue de Lappe, Requins et mondains, Passage d'Enfer). Cela ne l’empêche pas, durant la même période, de faire partie de la première formation de La Bande à Basile (on l'entend entre autres dans La Chenille) ou de collaborer avec le groupe Odeurs pour une reprise disco parodique de Dominique de Sœur Sourire. Son « look » comporte déjà un visage fardé de blanc, mais aussi des cheveux aux mèches blanches hérissées sur la tête, coiffure qu'elle abandonnera par la suite.
Elle publie un roman autobiographique, Douce violence, et rencontre le succès avec son album Passions, passons en 1985, avec les tubes Carmel, Méthylène, Globo Night et Marrakech. Elle écrit et chante Maman, j'aime les voyous pour le film Rue du départ de Tony Gatlif. Elle se produit au Bataclan en 1986 et le concert sort en disque.
Elle publie un autre roman en 1987, Ils préféraient la lune, et part pour le Mexique. Elle revient d'Amérique latine avec un album qui reflète une nouvelle inspiration, El Sol y la Luna. Son passage à l'Olympia en 1988 est l'occasion de chanter avec des Gnaouas. Elle participe à un opéra de Michaël Levinas, La Conférence des oiseaux, et tient le rôle de Jenny dans L'Opéra de quat'sous de Kurt Weill et Bertolt Brecht. Elle sort, en 1991, l'album La Traversée du désir enregistré à Rabat, Berlin et Lille, qui contient sa reprise de Parlez-moi d'amour d'une publicité pour Kenzo et Ala…, un poème de Mahmoud Darwich.
Elle renoue avec la musique et les sonorités arabes, produit un spectacle-hommage à Oum Kalsoum, El Atlal (Les Ruines), au Théâtre de la Ville. Elle enregistre ce spectacle au Bataclan en 1994, et le chante à Jérusalem. Son album Jardin andalou sort en 1996. Elle y explore la musique arabo-andalouse avec Hugues de Courson. En 1997, elle reprend deux titres de cet album: Sois plus radical et Petit Démon, dans le suivant, Digital Sheikha, qui contient des chants traditionnels marocains de Sheikhates avec des arrangements électroniques techno et ambient de Bill Laswell. Cette même année 1997, elle participe à Au nom de Séléné, une des émissions de la série de Nuits magnétiques produite par Catherine Soullard et diffusée, le 7 janvier, sur France-Culture.
Soutenant plusieurs causes, elle tente de symboliser l'union entre Juifs et Arabes, Palestiniens et Israéliens, avec son album Orients, joué par un orchestre mixte de Nazareth. Elle a également dédié un poème à Yasser Arafat, qu'elle a rencontré lors de la visite de ce dernier à Paris en mai 19892.
En 2005, elle travaille à un spectacle de reprises de Léo Ferré avec un guitariste flamenco, joué jusqu'au 20 novembre au Théâtre Molière. Le 8 juin 2008, elle se produit en concert à Rethel (Ardennes), dans le cadre d'un spectacle intitulé Voix des villes et voie des chants avec l'ensemble Faenza animé par Marco Horvat.
Le 20 octobre 2008, Sapho offre son nouvel album Universelle associant musiques rock, reggae, arabo-andalouse et funky, avant sa rentrée parisienne en décembre 2008. 2009 est une année faste pour l'artiste. De Londres en passant par Ankara, Bahrein ou Marrackech, Sapho chante avec un nouveau groupe composé de musiciens proches d'Alain Bashung. Nouveau son, nouvelle voix de création, Sapho expose également pendant un mois, à partir de la mi-septembre 2009, à la Galerie Claude Samuel, où elle se dévoile sous un « nouveau » jour de plasticienne.
En octobre et décembre 2009, Sapho crée un nouveau spectacle aux Trois Baudets à Paris.
À partir de septembre 2013, elle est aux côtés du rappeur Disiz, du musicien Mehdi Haddab et du comédien Denis Lavant dans Les Amours vulnérables de Desdémone et Othello, pièce de Manuel Piolat Soleymat & Razerka Ben Sadia-Lavant, mise en scène par Razerka Ben Sadia-Lavant au Théâtre Nanterre-Amandiers.
- 1977 : Premier album (dont le premier titre est Le balayeur du Rex)
- 1980 : Deuxième album (dont le premier titre est Janis)
- 1981 : Le Paris stupide
- 1982 : Passage d'enfer
- 1983 : Barbarie
- 1985 : Passions, passons
- 1987 : El sol y la luna
- 1991 : La Traversée du désir
- 1996 : Jardin andalou
- 1997 : Digital sheikha
- 1999 : La Route nue des hirondelles
- 2003 : Orients
- 2006 : Sapho chante Léo Ferré (Ferré Flamenco)
- 2008 : Universelle
- 2011 : Velours sous la terre
- 2018 : Sapho chante Barbara
Albums en concert[modifier | modifier le code]
- 1987 : Sapho live au Bataclan
- 1994 : Sapho chante Oum Kalsoum - El atlal
- 2000 : Sapho Live
45 tours hors album[modifier | modifier le code]
- 1975 : Comment j'm'habille (45 tours sous le nom Louise Bastien)
- 1987 : Duerme negrito, duo avec le chanteur argentin Jairo (Traditionnel / Texte adapté par Atahualpa Yupanqui)
Textes lus[modifier | modifier le code]
- 2000 : Sapho lit Baudelaire, Rilke, Lorca et « Monsieur Plume »
- 2000 : L'Iliade et l'Odyssée, coffret de 10 CD, avec Michael Lonsdale, Jean-Pierre Michael, Emmanuelle Galabru et Claude Lesko
- 2001 : Les Mille et Une Nuits lues par Sapho (2 coffrets de 3 CD)
- Merci Wikipédia