Yves UZUREAU / BRASSENS PREMIÈRES...
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Yves UZUREAU / BRASSENS PREMIÈRES CHANSONS VOL2

987135
7,00 €
TTC
1 CD - 33 TITRES / YVES UZUREAU GEORGES BRASSENS PREMIÈRES CHANSONS VOLUME 2 / DONT 12 CHANSONS INÉDITES  (1942-1949) /

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YVES UZUREAU CHANTE LES PREMIÈRES CHANSONS DE GEORGES BRASSENS 

VOLUME 2 / (1942-1949)

12 CHANSONS INÉDITES 

Ce volume 2 est la suite d’un premier CD : Georges Brassens – Premières chansons (1942-1949). Il réunit, complémentairement, d’autres chansons de jeunesse du Sétois restées inédites : initialement entendues dans la bouche de Brassens par ses seuls camarades du S.T.O. (à Basdorf, dans la banlieue de Berlin, en 1943-1944), elles furent retenues et « sauvées » par l’un d’entre eux, René Iskin. C’est le même René Iskin qui, une cinquantaine d’années plus tard, les a enregistrées a cappella. Il l’a fait en présence de Pierre Onténiente, dit Gibraltar, qui a enrichi la séance de ses commentaires savoureux. Ainsi « mises en boîte », ces chansons furent confiées à Yves Uzureau qui les restitue et les pérennise ici. D’évidence, ces ultimes inédits d’un Brassens de vingt ans révèlent un compositeur déjà affirmé à travers de magnifiques mélodies. Certaines de ces chansons, dépouillées par la suite de leur texte initial et réécrites, deviendront de grands succès publics.

INÉDITS

01. Je pleure 

02. Bonjour, mon p’tit village 

03. Personne ne saura jamais 

VERSIONS ORIGINALES D’INÉDITS 

04. Notre amour brûle encore (Brave Margot) 

05. Je me rappelle (Les quatre bacheliers) 

06. Sous le vent qui mord (Bonhomme) 

07. Les chansons sont des souvenirs (Les croquants) 

08. Souvenirs de parvenue (Le mauvais sujet repenti) 

09. Martin s’en va trimer aux champs (Pauvre Martin) 

10. La chanson du bricoleur (Le bricoleur, version intégrale) 

11. Maman, papa (version intégrale) 

UNE REPRISE

12. Il n’y a d’honnête que le bonheur 

DOCUMENTS

Versions a cappella par René Iskin et commentaires divers

13. Commentaires de Pierre Onténiente sur ces « documents » sonores 

14. Je pleure 

15. Bonjour mon p'tit village 

16. Personne ne saura jamais 

17. Notre amour brûle encore 

18. Je me rappelle 

19. Les chansons sont des souvenirs 

20. Commentaires de René Iskin sur l’origine de Maman, papa 

21. Maman, papa 

POUR MÉMOIRE

22. La marche des PAF 

CHANSONS INCOMPLÈTES

23. À la soirée dansante 

24. Allons dire bonjour 

25. Un coin de bleu dans un ciel noir * (Le parapluie)

26. Autour d'un feu de camp 

27. Par les routes de printemps 

28. Paris s'est endormi 

29. Profitez-en mesdemoiselles 

30. Qu'est-elle devenue 

31. Qu'il te souvienne 

32. Souviens-toi du beau rêve 

33. La fille du passeur 

Premier juillet 1952 à 0 h 00 G.M.T., dans une clinique désormais classée monument hystérique de Conakry en Guinée, voit le jour un petit garçon de sexe strictement masculin. Sa mère, absente ce jour-là pour raisons professionnelles, avait eu la présence d'esprit de déléguer à la femme de ménage qu'elle avait prise pour la sage-femme la responsabilité de trouver un prénom à son blondinet. La sage-femme de ménage s'acquitta de sa tâche avec brio et en balanké en lui psalmodiant illico ces premiers mots : « Hé ! Patwon, toi y en as t’appeler Yves présentement ! » Par cet acte solennel, la jeune femme donnait au nouvel arrivant fraîchement débarrassé de son cordon ombilical qui lui enserrait le cou jusqu'aux oreilles le départ d'une vie en do majeur, presto, fugato, pizzicato con mozzarella ma non troppo. Des anges accoururent et des chœurs célestes s'élevèrent au-dessus du berceau où l'enfant encore bleu mais néanmoins coiffé souriait déjà à la vie à pleines gencives. S’égrenèrent semaines et mois comme les arpèges d'une harpe divine…Seins Louis blues... Après la tétée, remballant ses mamelles nourricières, sa mère hurlait à tue-tête de viriles berceuses extraites du répertoire guinéen pour endormir le fruit de ses entrailles qui, pas dupe pour une ronde savait déjà faire la différence entre un FA dièse et une tarte au fromage. Papa, lui, pataugeait dans les rizières, faisant des petits pâtés avec les sangsues. Bref, une petite enfance douillette, parfumée comme un sous-bois, au cœur d’une Afrique lumineuse, entre panthères, serpents-minutes et scorpions et caméléons. 1959, rapatriement dare-dare vers la métropole où attendaient les H.L.M. bienveillantes de la banlieue parisienne. Décembre 1964, le père Noël – qui a plus d’un tour dans sa hotte – offre à notre héros sa première guitare et un 45 tours d’un certain Georges Brassens (tiens tiens !). Premier RÉ majeur ! Un an après, Yves s’enferme dans sa chambre à double tour et exécute à bout portant son premier concert devant un public d’ours en peluche. Grand succès ! « Créer » allait devenir son leitmotiv et, désormais, celui qui se mettrait en travers de ariste françaisson chemin serait, sans rémission, transformé en râpe à gruyère. À partir de ce jour, ses petites mains pâles et fragiles parcouraient quotidiennement, avec persévérance et ténacité, les douze cases de sa première guitare, écartant déjà de sa route les versions latines et autres problèmes de robinets qui fuient, au grand dam de ses professeurs dont bon nombre, transformés en râpes à fromage avec du poil au menton, courent encore en levant les bras… « De la vaisselle j’en ai ras-le-bol, Je n’ veux plus essuyer les bols. » 1966, retour en terre africaine, avec un séjour de trois ans à Meknès, au Maroc. Papa, spécialiste du machinisme agricole, a la bougeotte. De son côté, la Muse invite notre barde à composer ses premières chansons. Nouveau déménagement : destination Rome cette fois-ci. Se lance dans le dessin et envisage une carrière dans la bande dessinée. Sa spécialité : les caricatures auxquelles il s’entraîne durant les cours… Nouveau déménagement : destination Rome cette fois-ci. Quelques figures marquantes du lycée Chateaubriand de Rome tombées sous les coups du crayon ! (1972) « Quand Margot dégrafait son corsage… » (G. Brassens – Brave Margot) Au lycée toutes les occasions sont bonnes pour réunir les copains autour de la guitare (ici durant la pause). Puis c’est l’armée à Toulon en 1972. Le temps extrêmement libre lui laisse le loisir de peaufiner ses accords de guitare et de s’intéresser au répertoire de Django Reinhardt qu’il découvre. Yves Uzureau militaire « Car, devant la musique, il tombait à genoux, / Excepté toutefois les marches militaires / Qu'il écoutait en se tapant le cul par terre » (G. Brassens – L’ancêtre) En septembre 1973, libération et en route vers l’aventure en direction de Paris. Il s’inscrit au cours René-Simon http://www.cours-simon.com/ où il décroche en 1975 le premier prix, le prix Marcel-Achard. Désormais, toujours fidèle aux élans de son cœur (tatam !) il partagera sa vie essentiellement artistique entre guitare, chanson, théâtre, pédagogie ainsi que l’écriture de quelques pièces de théâtre, de nouvelles et de romans.

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