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Lucienne BOYER / 1931 - 1933
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SES SUCCÈS / 1 CD RÉÉDITION EPM-CHANSOPHONE
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1931 - 1933
1 Le plus joli rêve
2 Ah ! le beau rêve
3 Pour toi
4 Le train du rêve
5 La barque d'Yves
6 Ne dis pas toujours
7 Quand tu seras dans mes bras
8 L'amour s'en vient
9 Fais semblant d'aimer
10 Si petite
11 Sans toi
12 C'est pas la peine
13 Ballade
14 Landerirette
15 Tourne et vire
16 J'ai laissé mon cœur
17 Parle-moi d'autre chose
18 Moi j'crache dans l'eau
19 Viens danser quand même
20 Solitude
21 L'étoile d'amour
22 J'ai rêvé de t'aimer
23 C'est ma faute
Emilienne-Henriette Boyer est née à Paris, en 190 I, à la Maternité de l'hôpital Tarnier, près de Montparnasse. Son père Henri Boyer est plombier, sa mère couturière, ils habitent le quartier Vaugirard, à côté de la ferme des grand-parents. Première enfance heureuse : on chante beaucoup dans les réunions de famille. Le 11 octobre 1914, trois mois après le début de la guerre, le père est décapité à la baïonnette au cours d'une patrouille. Sa veuve s'embauche dans une usine d'armement avec sa fille, qui découvre I'effet de sa voix sur ses camarades d'atelier. Jeune fille, elle pose à Montparnasse, puis se fait engager comme dactylo au Théâtre Athénée. Très vite elle y est figurante, rebaptisée Lucienne Boyer, passe au théâtre Michel, puis dans les revues de Rip ou Poirer l'habille (à la ville aussi). Son premier vrai rôle dans Le pas de quatre de René Peter et Maurice Soulié est suivi d'un Tristan Bernard, Monsieur Codomat... Cours de danse, de chant, de théâtre. Mme Samuel-Charlot "la" professeur de diction de l'époque l'oriente vers la chanson. En lever de torchon, le public du Concordia, rue du Faubourg Saint-Denis, lui fait bon accueil... Une des reines de la revue, Parisys, la fait engager à l'Eldorado. Au concert Mayol, que Dufrenne et Varna viennent de racheter à Mayol, elle joue les utilités, de la divette au jeune homme. Lee Shubert, un impressario américain, lui fait signer un contrat d'engagement à New-York pour l'année à venir. En attendant il l'impose à Nylson Pysher. De son antre minuscule de la rue Dantin ce "Levantino-Scandinave" règne sur la chanson. Voix charmeuse et flair remarquable à dénicher les talents : le gratin se presse dans son décor minable où la Môme Moineau (découverte par Poiret et qui finira milliardaire) ajoute une note de cocasserie et de truculence. Lucienne Boyer apprend avec « les grandes » : Damia, Arletty, Frehel, Yvonne George à qui, cinquante ans après, dans ses mémoires, elle voue encore admiration et tendresse. Partant en tournée, Lucienne demande à Yvonne George la permission de reprendre son grand succès Pars. Yvonne George, minée par la maladie et la drogue, lui dit : "chantez-la-moi ". Lucienne Boyer s'exécute : C'est cela, dit-elle, vous la chantez comme une femme qui commence, et moi comme une femme qui finit''. C'est aux USA que Lucienne rencontre son premier grand succès. Elle y reste neuf mois : "c'est l'Amérique qui a fait de moi une vedette''. Rentrée parisienne dans la revue du roi des chansonniers, Fursy. Après le spectacle elle "double" chez Fysher, puis ouvre son propre cabaret : Chez les Borgia, étrennant sa robe de velours bleu (en été, en soie). Quatre vingt fidèles s'y entassent chaque nuit "Le Gotha des blasés de la capitale ''. Sur les instances de Lucienne Boyer, Albert Londres écrit son unique chanson La belle, écho de ses reportages fracassants sur le bagne. La musique est de Jean Lenoir (Gean Neuburger I891-1976, chef d'orchestre, auteur et compositeur, il a écrit Pars). Chez Lenoir, Lucienne Boyer entend une autre chanteuse, à la voix haute, répéter Parlez-moi d’amour. Deux jours plus tard c’est Lucienne Boyer qui lance la chanson. Le disque est un tel succès que l'on crée pour l'occasion le Grand Prix du Disque. Le cinéma parlant fait appel à elle. En plein âge du jazz une romance "néo-18ème" (Boris Vian écrira que Parlez-moi d'amour est un plagiat du Roi Dagobert !) monte "la dame en bleu" au plus haut de l'affiche. Lucienne Boyer ouvre un autre cabaret : Les clochards. Au menu pot-au-feu, orchestre musette, etc.. Un auteur, Jean Delettre, la console d'un premier mariage raté, et lui écrit nombre de chansons dont une de circonstance Parle-moi d'autre chose... La vogue populiste ne durant qu'un temps, À l'Empire, elle prouve que sa voix passe dans les plus grands music-halls. En 1934, retour à New-York : au Rainbow Room, au 67e étage d'un gratte-ciel, elle charme la haute société américaine, comme, sur la 44ème rue, le public populaire du Little Theater. Elle refuse pourtant -dit-elle- les contrats pour Hollywood : mal du pays...Tout en continuant les "aller-retour" Paris-New-York... En 37, avec l'opérette La belle saison, c'est l'Argentine et le Brésil, Jacques Pills est son partenaire. II est permissionnaire, quand, la guerre déclarée, il l'épouse en 39. Pills est fait prisonnier, " on " suggère à la dame en bleu que si elle rouvre son cabaret son mari pourrait revenir. Lucienne Boyer rouvre Chez Elle. En 1941 elle accouche d'une petite fille, Jacqueline, et gagne la zone sud. Elle crée Que reste-t-il de nos amours, réussit à décliner les invitations d'aller chanter en Allemagne. On l'inquiète même, pour quelques mesures de La Marseillaise glissées dans une chanson. À la Libération, la vie reprend, des tournées dans le monde, des hauts et des bas... Jacques Pills quitte Lucienne Boyer pour épouser Piaf, la petite dame en bleu gardera toute sa vie une dent contre la petite dame en noir. Février 76 Lucienne Boyer partage l'affiche de l'Olympia avec sa fille : c'est la dernière fois qu'elle "parle d'amour " en public. Quelques apparitions à la télévision et, en 1983, Lucienne Boyer fait ses adieux à la scène. Jacques Primack
1 Le plus joli rêve
2 Ah ! le beau rêve
3 Pour toi
4 Le train du rêve
5 La barque d'Yves
6 Ne dis pas toujours
7 Quand tu seras dans mes bras
8 L'amour s'en vient
9 Fais semblant d'aimer
10 Si petite
11 Sans toi
12 C'est pas la peine
13 Ballade
14 Landerirette
15 Tourne et vire
16 J'ai laissé mon cœur
17 Parle-moi d'autre chose
18 Moi j'crache dans l'eau
19 Viens danser quand même
20 Solitude
21 L'étoile d'amour
22 J'ai rêvé de t'aimer
23 C'est ma faute
Emilienne-Henriette Boyer est née à Paris, en 190 I, à la Maternité de l'hôpital Tarnier, près de Montparnasse. Son père Henri Boyer est plombier, sa mère couturière, ils habitent le quartier Vaugirard, à côté de la ferme des grand-parents. Première enfance heureuse : on chante beaucoup dans les réunions de famille. Le 11 octobre 1914, trois mois après le début de la guerre, le père est décapité à la baïonnette au cours d'une patrouille. Sa veuve s'embauche dans une usine d'armement avec sa fille, qui découvre I'effet de sa voix sur ses camarades d'atelier. Jeune fille, elle pose à Montparnasse, puis se fait engager comme dactylo au Théâtre Athénée. Très vite elle y est figurante, rebaptisée Lucienne Boyer, passe au théâtre Michel, puis dans les revues de Rip ou Poirer l'habille (à la ville aussi). Son premier vrai rôle dans Le pas de quatre de René Peter et Maurice Soulié est suivi d'un Tristan Bernard, Monsieur Codomat... Cours de danse, de chant, de théâtre. Mme Samuel-Charlot "la" professeur de diction de l'époque l'oriente vers la chanson. En lever de torchon, le public du Concordia, rue du Faubourg Saint-Denis, lui fait bon accueil... Une des reines de la revue, Parisys, la fait engager à l'Eldorado. Au concert Mayol, que Dufrenne et Varna viennent de racheter à Mayol, elle joue les utilités, de la divette au jeune homme. Lee Shubert, un impressario américain, lui fait signer un contrat d'engagement à New-York pour l'année à venir. En attendant il l'impose à Nylson Pysher. De son antre minuscule de la rue Dantin ce "Levantino-Scandinave" règne sur la chanson. Voix charmeuse et flair remarquable à dénicher les talents : le gratin se presse dans son décor minable où la Môme Moineau (découverte par Poiret et qui finira milliardaire) ajoute une note de cocasserie et de truculence. Lucienne Boyer apprend avec « les grandes » : Damia, Arletty, Frehel, Yvonne George à qui, cinquante ans après, dans ses mémoires, elle voue encore admiration et tendresse. Partant en tournée, Lucienne demande à Yvonne George la permission de reprendre son grand succès Pars. Yvonne George, minée par la maladie et la drogue, lui dit : "chantez-la-moi ". Lucienne Boyer s'exécute : C'est cela, dit-elle, vous la chantez comme une femme qui commence, et moi comme une femme qui finit''. C'est aux USA que Lucienne rencontre son premier grand succès. Elle y reste neuf mois : "c'est l'Amérique qui a fait de moi une vedette''. Rentrée parisienne dans la revue du roi des chansonniers, Fursy. Après le spectacle elle "double" chez Fysher, puis ouvre son propre cabaret : Chez les Borgia, étrennant sa robe de velours bleu (en été, en soie). Quatre vingt fidèles s'y entassent chaque nuit "Le Gotha des blasés de la capitale ''. Sur les instances de Lucienne Boyer, Albert Londres écrit son unique chanson La belle, écho de ses reportages fracassants sur le bagne. La musique est de Jean Lenoir (Gean Neuburger I891-1976, chef d'orchestre, auteur et compositeur, il a écrit Pars). Chez Lenoir, Lucienne Boyer entend une autre chanteuse, à la voix haute, répéter Parlez-moi d’amour. Deux jours plus tard c’est Lucienne Boyer qui lance la chanson. Le disque est un tel succès que l'on crée pour l'occasion le Grand Prix du Disque. Le cinéma parlant fait appel à elle. En plein âge du jazz une romance "néo-18ème" (Boris Vian écrira que Parlez-moi d'amour est un plagiat du Roi Dagobert !) monte "la dame en bleu" au plus haut de l'affiche. Lucienne Boyer ouvre un autre cabaret : Les clochards. Au menu pot-au-feu, orchestre musette, etc.. Un auteur, Jean Delettre, la console d'un premier mariage raté, et lui écrit nombre de chansons dont une de circonstance Parle-moi d'autre chose... La vogue populiste ne durant qu'un temps, À l'Empire, elle prouve que sa voix passe dans les plus grands music-halls. En 1934, retour à New-York : au Rainbow Room, au 67e étage d'un gratte-ciel, elle charme la haute société américaine, comme, sur la 44ème rue, le public populaire du Little Theater. Elle refuse pourtant -dit-elle- les contrats pour Hollywood : mal du pays...Tout en continuant les "aller-retour" Paris-New-York... En 37, avec l'opérette La belle saison, c'est l'Argentine et le Brésil, Jacques Pills est son partenaire. II est permissionnaire, quand, la guerre déclarée, il l'épouse en 39. Pills est fait prisonnier, " on " suggère à la dame en bleu que si elle rouvre son cabaret son mari pourrait revenir. Lucienne Boyer rouvre Chez Elle. En 1941 elle accouche d'une petite fille, Jacqueline, et gagne la zone sud. Elle crée Que reste-t-il de nos amours, réussit à décliner les invitations d'aller chanter en Allemagne. On l'inquiète même, pour quelques mesures de La Marseillaise glissées dans une chanson. À la Libération, la vie reprend, des tournées dans le monde, des hauts et des bas... Jacques Pills quitte Lucienne Boyer pour épouser Piaf, la petite dame en bleu gardera toute sa vie une dent contre la petite dame en noir. Février 76 Lucienne Boyer partage l'affiche de l'Olympia avec sa fille : c'est la dernière fois qu'elle "parle d'amour " en public. Quelques apparitions à la télévision et, en 1983, Lucienne Boyer fait ses adieux à la scène. Jacques Primack
Née au début du siècle, à Paris, dans le XIVème arrondissement (celui de Montparnasse), Emilienne-Henriette Boyer fréquentera très tôt le milieu des peintres qui abondent, alors, dans le quartier. C'est ainsi qu'elle servira de modèle à Foujita et à Jean-Gabriel Domergue. Mais, plus attirée, sans doute, par l'univers du spectacle que par celui des arts plastiques, elle se fait engager comme secrétaire au Théâtre de l'Athénée, afin d'approcher de plus près l'univers des coulisses. Bientôt on lui confie quelques petits rôles de figuration, et elle apprend, sur le tas, à jouer la comédie. Dans le même temps, elle s'essaie au tour de chant, "Chez Fyscher", l'un des plus luxueux cabarets de la rive droite.
Engagée au Concert Mayol, elle y est remarquée par un producteur de passage, Lee Schubert, qui l'invite à venir se produire dans le prochain spectacle qu'il monte à Broadway : une de ces fameuses comédies musicales "à l'américaine", dont le perfectionnisme constitue l'une des meilleures écoles de spectacle qui soient. Ce qui lui permet d'acquérir en quelques mois une assurance et une expérience professionnelle uniques, qui se traduiront, dès son retour en France, en 1928, par un premier disque prometteur, signé Vincent Scotto : "Tu me demandes si je t'aime".
Rien de comparable, cependant, avec le triomphe de "Parlez-moi d'amour", enregistré en 1930. Un triomphe international, courant sur de longues années, puisqu'il s'agit, à l'instar de "La mer", des "Feuilles mortes", de "La vie en rose" ou de "Comme d'habitude", d'un des titres français les plus souvent traduits et repris à travers le monde.
Devant l'ampleur du phénomène, la chanteuse, un peu agacée, finira même par répondre : "Parlez-moi d'autre chose !", à tous ceux qui, feignant d'ignorer le reste de son répertoire, continueront inlassablement de la ramener à ce premier succès, pour lequel fut spécialement créé le Grand Prix du Disque.
Moulée d'un long foureau de velours bleu, Lucienne Boyer se produira régulièrement sur les plus grandes scènes du monde ; et, pour son retour aux Etats-Unis, le public américain lui réservera un accueil extraordinaire. La critique locale allant jusqu'à la baptiser : "The sultry french chanteuse" (La chanteuse suffocante !). Mais, très attachée au monde du cabaret qui, mieux que les grandes salles, pouvait mettre en valeur ses romances intimistes, elle refuse avec obstination les nombreuses propositions cinématographiques qui lui parviennent d'Hollywood, pour mieux se consacrer aux différentes boîtes à chansons qu'elle ouvre successivement ; tantôt sur la rive gauche ("Chez les clochards"), et tantôt sur la rive droite ("Chez Elle" - en toute simplicité ! - ou "Chez Lucienne", où elle lance sa fille Jacqueline, née de son mariage avec Jacques Pills ; lequel sera, plus tard, le premier époux d'Edith Piaf).
La dernière apparition scénique de Lucienne Boyer date de février 1976, à l'Olympia, où elle interprète "Parlez-moi d'amour", en duo avec sa fille. Elle s'éteindra à Paris, en 1983 ; laissant derrière elle quelques héritières aussi prestigieuses que Jacqueline François, Lucienne Delyle, Juliette Gréco ou Barbara.
Marc ROBINE
Biographie
De Paris à Broadway
Son père, pompier, est tué au cours de la Première Guerre mondiale. Après avoir contribué bien jeune à l’effort de guerre dans une usine d’armement, elle débute bientôt dans le métier de sa mère : modiste.
Devenue mannequin, sa beauté lui fait rencontrer Foujita dont elle devient le modèle.
Lucienne Boyer se fait engager comme dactylo au théâtre de l’Athénée pour se rapprocher de la scène. Elle y fera ses premiers essais au théâtre, puis à partir de 1916-1917 ses débuts dans la chanson, toujours au théâtre de l’Athénée, mais aussi au Michel, au Concordia et à l'Eldorado, Chez Fysher, puis au Concert Mayol.
Le producteur américain Lee Schubert la découvre à cette occasion et l’engage pour un contrat à Broadway qui durera neuf mois en compagnie de Germaine Lix et de l'excentrique Môme Moineau.
Sa carrière aux États-Unis et en Amérique du Sud à Buenos Aires (1927) sera désormais aussi brillante qu’en France. Elle chantera en 1924 à New York au « Rainbow Room » et au « Little Theater » de la 44e rue.
Retour en France et Grand Prix
De retour à Paris, en 1928, elle ouvre le cabaret « Les Borgias » et enregistre ses premiers disques dont Tu me demandes si je t'aime. Elle pose nue pour la première fois à l'été 1929.
C’est en 1930 qu’elle crée Parlez-moi d'amour, écrite par Jean Lenoir en 1923. Le premier Grand Prix du disque de l’Académie Charles-Cros vient couronner ce succès la même année. Elle enchaîne alors plusieurs succès comme Si petite, ou encore Un amour comme le nôtre. Elle enregistre quelques titres avec le duo Pills et Tabet et épouse en 1939 Jacques Pills en secondes noces.
De cette union naîtra Jacqueline Boyer en 1941, qui fera aussi une carrière de chanteuse.
Lucienne Boyer en 1945.
Lucienne Boyer rouvre son cabaret « Chez elle » (en référence à son grand succès Venez donc chez moi) dès septembre 1940 et y appose une pancarte « interdit aux juifs » (elle affirmera ensuite que c'était le seul moyen pour éviter la déportation de son compagnon Jacques Pills).
Lucienne Boyer enregistre et crée Que reste-t-il de nos amours ?, chanson écrite et composée par Charles Trenet en 1942. Ce dernier se souviendra que, « créée par Lucienne Boyer, [cette chanson] n’avait pas très bien marché, et que ce sont les Américains qui en ont fait un succès », sous le titre, I Wish You Love, adaptation écrite par Albert Askew Beach.
Si pendant la guerre elle créé aux Etats-Unis Ah! Le petit vin blanc, elle interprète aussi des chansons de Jean Tranchant comme Les prénoms effacés, et d'autres qu'elle n'enregistrera jamais telles Les jardins nous attendent et Comme une chanson.
En 1945, elle reprend et enregistre l'adaptation d'un poème de Jean Richepin, mis en musique par Miarka Laperacerie, Mon cœur est un violon, qui devient un standard mondial.
En 1954 elle enregistre 2 disques 78 tours en Allemagne de l’Est. Ce sont semble t’il avec un 45 tours enregistré en 1971 ses derniers disques.
En 1970, elle apparaît dans le film Le Clair de Terre de Guy Gilles où elle interprète deux chansons. Avec sa fille, Lucienne Boyer apparaît sur scène une dernière fois en 1976 à l'Olympia, mais elle continue quelques représentations.
Le 11 juillet 1976 à la télévision elle interprète en compagnie de Claude François, dans l'émission "La bande à Cloclo" sa célèbre chanson Parlez-moi d'amour.
Au début des années 1980, elle fait encore des spectacles, comme par le passé, avec la même présentation (dont sa robe bleue), par exemple pour l'Association La Roue Tourne, comme au palais d'Hiver de Lyon avec Marcel Zanini dans le même programme.
La « Dame en bleu » s’éteint le 6 décembre 1983. Elle repose au cimetière de Bagneux, près de Paris.