ROSSINI / LE BARBIER DE SEVILLE

ROSSINI / LE BARBIER DE SEVILLE

CR26
7,50 €
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2CD / ROSSINI / LE BARBIER DE SEVILLE / OPÉRA  AVEC MARIA CALLAS - TITO GOBBI &  ALCEO GALLIERA / EPM CLASSIQUE

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LE BARBIER SE SÉVILLE

Il Barbiere di Siviglia

 

Opéra en deux actes

Musique de Gioachino Rossini

Livret de Cesare Sterbini

D’après Beaumarchais

 

Avec

 

Rosina                               Maria CALLAS             (soprano)

Le Comte d’Almaviva         Luigi ALVA                   (tenor)                               

Figaro                                Tito GOBBI                  (baryton)

Bartolo                               Fritz OLLENDORF        (basse)

Basilio                                Nicola   ZACCARIA       (basse)

Berta                                  Gabriella CARTURAN

Fiorello                               Mario CARLIN

                 

Chœurs Direction Roberto Benaglio

Orchestre Philarmonique

Direction Alceo GALLIERA

 

Enregistré à Londres Kingsway Hall 1957

LE BARBIER SE SÉVILLE


Synopsis

Acte I

1er tableau

Nous sommes à Séville, où la nuit est déjà noire. Le comte Almaviva vient chanter une sérénade devant la maison du vieux docteur Bartolo.

« Ecco ridente in cielo »

Sa chanson s’adresse à Rosina, la jeune et belle pupille du docteur. Figaro, un ancien domestique du comte, barbier-chirurgien de Bartolo, fait une joyeuse entrée.

« Largo al factotum »

Le comte Almaviva lui demande son aide. Mais voilà que Rosina paraît au balcon et laisse tomber un billet dans lequel elle invite le comte à se présenter. Ce qu’il fait dans une nouvelle sérénade où il dit s’appeler Lindor, être pauvre, et très amoureux. Figaro lui conseille ensuite de se présenter chez Bartolo avec un billet de logement. Pour mieux égarer les soupçons, il aura l’air à moitié ivre.

2e tableau

Rosina, seule, chante son amour pour Lindor et sa détermination d’échapper à son tuteur.

« Una voce poco fa »

Ce dernier paraît, fulminant contre Figaro qui vient de donner médecine à toute la maison. Mais voici qu’entre Basilio, le maître de musique de Rosina, qui vient prévenir Bartolo de la présence à Séville d’Almaviva. Comment lutter contre lui ? Par une arme terrible, la calomnie, répond Basilio.

« La calunnia è un venticello »

Puis, pendant que tous deux vont préparer le contrat de mariage qui doit unir Bartolo à Rosina, Figaro prévient cette dernière, d’une part que son tuteur veut l’épouser dès le lendemain, d’autre part que Lindor l’adore. Rosine ravie remet à Figaro un billet doux déjà préparé pour Lindor. À peine Figaro est-il sorti que Bartolo fait irruption, plus soupçonneux et inquisiteur que jamais. Il n’est pas, proclame-t-il, un homme qu’on berne facilement.

« A un dottor della mia sorte”

Mais voici qu’Almaviva déguisé en soldat se présente. Bartolo lui réplique en brandissant un certificat l’exemptant de toute réquisition. Sur ce, le dialogue s’échauffe, et le comte en profite pour glisser un billet à Rosina. Figaro accourt, puis c’est la garde qui vient arrêter le fauteur de désordre. Mais le comte fait discrètement savoir qui il est, et la garde se retire, laissant tout le monde dans l’ébahissement.

 

Acte II

Bartolo s’interroge sur l’identité du soldat qui s’est introduit chez lui, quand un nouveau venu se présente. C’est Alonso, un élève de Basilio remplaçant son maître pour la leçon de Rosina. Basilio, dit-il, est souffrant. Alonso, bien sûr, n’est autre qu’Almaviva déguisé. Bartolo restant méfiant, le comte utilise pour lever ses soupçons le billet doux que lui a fait parvenir Rosina. Il prétend l’avoir reçu par hasard à la place d’Almaviva, et suggère de l’utiliser pour calomnier ce dernier. Bartolo reconnaît là les procédés chéris de Basilio et fait bon accueil à Alonso. La leçon commence. Mais la musique endort Bartolo, et les amoureux en profitent pour se livrer à des apartés passionnés. Là-dessus entre Figaro, venu pour raser le docteur. Il parvient à lui subtiliser la clé de la porte du balcon. Mais c’est alors que surgit Basilio, à la grande surprise de Bartolo. Il faut trouver d’urgence une solution. Une bourse bien garnie convainc Basilio qu’il est très malade et qu’il doit retourner au lit au plus tôt. Figaro rase donc Bartolo, mais ce dernier surprend des propos non équivoques des amoureux. Il entre dans une rage folle, chasse tout le monde, et envoie chercher le notaire pour précipiter son mariage. Puis il montre à Rosina le billet qu’elle avait écrit comme preuve de la légèreté d’Almaviva. Rosina, effondrée répond à Bartolo qu’elle consent à l’épouser sur-le-champ. Mais Figaro et le comte se sont introduits dans la maison grâce à la clé dérobée. Rosina repousse le comte, mais celui-ci n’a pas de mal, en dévoilant son identité, à se justifier. Ils se préparent à s’enfuir discrètement.

Requis pour le contrat de mariage, Basilio et le notaire arrivent et produisent le document que signent Rosina… et Almaviva bien sûr ! Un pistolet et un bijou de prix convainquent Basilio d’accepter d’être témoin. Et Bartolo ne peut que s’incliner, et constater l’inutilité de ses précautions.

Wikipedia

 

 

Gioachino Rossini — Gioacchino Rossini pour certains auteurs francophones et Giovacchino Antonio Rossini pour l'état civil— est un compositeur italien né le 29 février 1792 à Pesaro (alors dans les États pontificaux) et mort le 13 novembre 1868 à PassyParis.

Comptant parmi les plus grands compositeurs du xixe siècle, par l'importance et la qualité de son répertoire, son nom se rattache surtout à l'opéra : ses œuvres les plus populaires sont encore de nos jours Le Barbier de SévilleLa Cenerentola (d'après Cendrillon), La Pie voleuseL'Italienne à AlgerLe Turc en ItalieTancrediSemiramide et Guillaume Tell. Il a aussi laissé des œuvres de musique sacrée, notamment un Stabat Materet une Petite messe solennelle composée dans ses dernières années.

Bon vivant et gastronome à la table réputée, il a composé des pages culinaires, leur donnant le nom de ses opéras (« bouchées de la Pie voleuse », « tarte Guillaume Tell ») et baptise ses Péchés de vieillesse selon son inspiration gourmande (Hachis romantiquePetite valse à l'huile de ricin). Le « tournedos Rossini » est une recette célèbre nommée en son honneur, dont certains auteurs lui attribuent la paternité.

Gioachino Antonio Rossini est issu d'une famille modeste de Pesaro, dans les Marches italiennes, au bord de la mer Adriatique : son père, Giuseppe Rossini, dit Vivazza, fervent partisan de la Révolution française, originaire de Lugo, exerce les fonctions de trompette de ville (tubatore), à savoir de corniste, qu'il cumule avec l'emploi d'inspecteur de boucherie ; sa mère, Anna Guidarini, née à Urbino, est chanteuse dans un certain nombre de théâtres. Lorsque Giuseppe Rossini est évincé de ses postes pour avoir trop ardemment embrassé les idées révolutionnaires, Anna s'engage comme chanteuse de théâtre à Bologne.

Le jeune Gioachino, né six mois après le mariage de ses parents, passe ses années de jeunesse auprès de sa grand-mère, ou en voyage à RavenneFerrare et Bologne où son père se réfugie afin d'échapper à la capture après la restauration du gouvernement pontifical. C'est principalement à Bologne qu'il peut s'initier à la musique, particulièrement au chant (il est contralto et chantre à l’Accademia filarmonica) et à l'épinette auprès de Giuseppe Prinetti, son premier professeur, puis d'Angelo Tesei.

À quatorze ans, en 1806, il s'inscrit au Liceo musicale de Bologne (créé en 1804), étudiant intensément et avec passion les œuvres de Franz Joseph Haydn et Wolfgang Amadeus Mozart (c'est à cette époque qu'il est appelé tedeschino, « le petit allemand ») et écrit son premier opéra, Demetrio e Polibio, qui ne sera représenté qu'en 1812. L'année suivante, il est admis dans la classe de contrepoint de Stanislao Mattei. Il apprend facilement à jouer du violoncelle, mais la sévérité des vues de Mattei sur le contrepoint pousse le jeune compositeur vers une forme libre de composition. Le 11 août 1808, il publie, le Pianto d'armonia per la morte d'Orfeo.

En 1812, trois de ses opéras ont déjà été représentés et, un an plus tard, ce nombre s'élève à dix.

Le début officiel des représentations se situe vers 1810 au teatro San Moisé de Venise avec La cambiale di matrimonio. Le long « voyage avec l'opéra » commence, ponctué de brillants succès et d'échecs retentissants. En 1812, il connaît plusieurs succès avec Ciro in Babilonia à Ferrare, La scala di seta (L'Échelle de soie) à Venise et La pietra del paragone à Milan. Ce dernier opéra est d'ailleurs regardé par les critiques comme la pierre de touche du génie rossinien. L'année suivante, il connaît un triomphe à Venise avec la création de Tancredi, qui marque un tournant dans sa carrière : Rossini abandonne en effet les longs récitatifs traditionnellement utilisés dans l'opera seria au profit d'une déclamation lyrique (Di tanti palpiti, un des plus beaux airs de cet opéra est aussi connu sous le nom d’« aria de' rizzi » : une légende populaire veut, en effet, que Rossini l'ait composé dans une auberge pendant le temps qu'on mettait à cuire son riz). Les années 1814-1815 sont moins heureuses et voient surtout l'échec de Il turco in Italia (Le Turc en Italie) et de Sigismondo, représenté à La Fenice de Venise pendant le carnaval de 1815.

En 1815, il vient à Naples où il rencontre Isabella Colbranchanteuse lyrique, plus âgée que lui, qu'il épouse le 16 mars 1822 et dont il se sépare en 1837. Après la mort de celle-ci en 1845, il se remariera avec Olympe Pélissier le 16 août 1846.

À l'automne 1815, l'impresario du teatro Argentina, à Rome, propose à Rossini le livret du Barbier de Séville, comédie française de Beaumarchais que Giovanni Paisiello avait jadis mise en musique et dont de nombreux autres compositeurs s'étaient déjà inspirés. Composé en quatorze jours seulement (Rossini reprit des passages de deux de ses œuvres précédentes, Aureliano in Palmira et Elisabetta, regina d'Inghilterra), le Barbier est créé sous le titre d'Almaviva et reçoit un accueil particulièrement négatif : la nouveauté du style musical, les incidents scéniques (guitares désaccordées, chanteur qui tombe et saigne du nez, irruption d'un chat sur la scène) et surtout la présence dans la salle de nombreux amis de Paisiello, hostiles à Rossini et venus en perturbateurs, firent que la représentation fut couverte de huées et de sifflets. Le lendemain, cependant, le public accepta d'entendre l'œuvre et celle-ci fut bientôt jugée supérieure à celle de Paisiello ; aux applaudissements du public succéda le triomphe de Rossini, reconduit chez lui à épaules d'hommes. Ce n'est que quelques mois plus tard, à l'occasion d'une reprise au Teatro comunale de Bologne, que Rossini donnera à son opéra son nom définitif de Il barbiere di Siviglia.
Quelques mois plus tard, Rossini rompt avec l’opera buffa et se tourne vers l'opera seria en faisant représenter tout d'abord Otello puis, en 1817La Cenerentola et Armida.

La révolution de Naples, en juillet 1820, le contraint à endosser l'uniforme de la garde nationale mais ses chefs, ne découvrant pas en lui les qualités d'un soldat, le renvoient à son piano.

En 1822, il se rend à Vienne pour y faire représenter Zelmira ; il y rencontre Ludwig van Beethoven avec qui il ne pourra pas nouer de relations cordiales, compte tenu de la surdité et de la maladie du compositeur allemand. Après avoir essuyé un échec à Venise avec Semiramide, Rossini quitte l'Italie pour la France, où il arrive après un bref séjour en Angleterre où il crée La figlia dell'aria qui lui vaut l'estime du roi Georges IV. Son opéra Ugo re d'Italia, dont la composition est commencée en Angleterre en 1825, ne sera jamais achevé. Arrivé à Paris, il compose Il viaggio a Reims (Le Voyage à Reims), opéra de circonstance écrit à l'occasion du sacre de Charles X et créé au Théâtre-Italien le 19 juin 1825. Cet opéra rencontre un franc succès, bien que momentané : des passages seront cependant repris dans Le Comte Ory, composé en 1828. En août 1824 Il devient directeur du Théâtre-italien et fait engager à cette occasion des musiciens italiens, dont les frères Antonio et Alessandro Gambati.

Guillaume Tell, opéra en quatre actes sur un livret d’Étienne de Jouy et d'Hippolyte Bis représenté à Paris le 3 août 1829, sera sa dernière œuvre lyrique. Représentant une fusion des qualités propres à l'art italien, à l'art français mais aussi à l'art allemand (grâce de la cavatine et du duo italiens, harmonie profonde des chœurs allemands, clarté et précision du style français), il pose les bases du « Grand opéra à la française » avec La Muette de Portici d'Auber (1828). Il sera suivi par Robert le Diable (1831) et Les Huguenots (1836) de Giacomo Meyerbeer, et de La Juive de Jacques-Fromental Halévy (1835). Charles Gounod compte la partition de Guillaume Tell parmi ses deux « partitions de chevet », l'autre étant Don Giovanni de Mozart[réf. nécessaire].

La révolution de 1830 lui fait perdre la protection de Charles X. Il s'enferme alors dans une longue retraite qui durera jusqu'à sa mort, cessant d'écrire des opéras pour se consacrer, à son propre rythme, à la composition de mélodiesmusique sacrée et musique instrumentale, pour son seul plaisir et celui de son entourage : le Stabat Mater, écrit entre 1831 et 1841, les Péchés de vieillesse et la Petite messe solennelle exécutée en 1864.

Retourné à Bologne, il voit sa retraite troublée par les mouvements révolutionnaires qui secouent l'Italie en 1847 ; rendu suspect à ses compatriotes par son horreur des séditions populaires, Rossini doit faire face à l'animosité populaire et quitte Bologne pour Florence, où il s'installe à la Villa San Donato, mise à sa disposition par le prince Demidoff.

En 1855, il quitte l'Italie pour revenir à Paris et s'installe dans un appartement de la rue de la Chaussée-d'Antin, passant l'été dans sa villa de Passy. C'est là que Rossini fait la connaissance du jeune compositeur belge, virtuose du mattauphone, Edmond Michotte, de près de trente-neuf ans son cadet. Considérant bientôt celui-ci comme son « quasi figlio », il lui lèguera une partie de sa bibliothèque privée, aujourd'hui conservée au Conservatoire royal de Bruxelles au sein du Fonds Edmond Michotte.

Considéré comme une gloire musicale française, c'est lui qui compose l'Hymne à Napoléon III et à son vaillant peuple, qui clôture l'Exposition universelle de 1867.

En octobre 1868, retenu à Passy par une crise de catarrhe, maladie chronique dont il souffrait depuis de longues années, il y meurt au 2, avenue Ingres le vendredi 13 novembre 1868, à 23 h, dans une villa qui n’existe plus aujourd’hui mais dont Le Monde illustré du 21 novembre 1868 reproduit une gravure.

Son corps est inhumé dans le cimetière parisien du Père-Lachaise (division 4) et transporté en Italie seulement en 1887, neuf années après la mort d'Olympe Pélissier. Il repose dans la basilique Santa Croce, à Florence. Rossini a laissé tous ses biens à sa ville natale, Pesaro, dans laquelle un important conservatoire à son nom forme de nouveaux talents.

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