PUCCINI / LA BOHÈME
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Giacomo PUCCINI
LA BOHÈME
Opéra en 4 actes
Livret de Luigi Illica et Giuseppe Giacosa
D’après Scènes de la vie de Bohème de Henri Murger
Rodolfo Jussi Björling (tenor)
Mimi Victoria de Los Angeles (soprano)
Marcello Robert Merrill (baryton)
Musetta Lucine Amara (soprano)
Schaunar John Readon (baryton)
Colline Giorgio Tozzi (basse)
Alcindoro Fernando Corena (basse)
Benoit Fernando Corena (basse
Parpignol William Nahr (tenor)
Douanier Thomas Powell (baryton)
Sergent des douanes George del Monte (baryton)
RCA Victor Chorus direction Thomas Martini
The Columbus Boychoir direction Herbert Huffman
RCA Victor Orchestra direction Sir Thomas Beecham
Manhattan Center New York 1956
La Bohème est un opéra en quatre tableaux de Giacomo Puccini, sur un livret en italien de Giacosa et Illica, d’après le roman d’Henri Murger, Scènes de la vie de bohème, et son adaptation théâtrale La Vie de bohème. Composé entre 1892 et 1895, il fut créé le 1er février 1896 au Teatro Regio de Turin, sous la direction d'Arturo Toscanini.
L'œuvre ne doit pas être confondue avec l'opéra homonyme de Ruggero Leoncavallo, créé l'année suivante et qui est rarement représenté.
SYNOPSIS
Acte 1
Dans une mansarde parisienne.
Rodolfo, Marcello, Schaunard et Colline, quatre artistes de la « bohème », partagent une mansarde insalubre. Rodolfo est poète alors que Marcello, artiste peintre, entretient une liaison avec la belle et riche Musetta. Ils doivent payer le loyer mais ils n'ont plus un sou.
Marcello est en train de peindre pendant que Rodolfo regarde par la fenêtre. Afin de se réchauffer, ils brûlent le drame de Rodolfo, encore à l'état de manuscrit. Colline, le philosophe, entre, en colère. Il n'a pas réussi à mettre en gage ses livres. Schaunard, le musicien arrive dans la pièce avec nourriture, cigares, argent, fruits d'un travail avec un excentrique gentleman anglais. En train de se jeter sur la nourriture, les autres l'écoutent difficilement raconter son histoire. Schaunard les interrompt. Il repousse le repas en déclarant qu'ils vont plutôt aller fêter leur bonne fortune en dînant au Café Momus.
Alors qu'ils boivent, le propriétaire, Benoît, fait son apparition avec l'intention de collecter le loyer. Ils le saoulent. Benoît en vient à raconter ses amours et à révéler l'existence d'une maîtresse, alors qu'il est marié. Feignant une grande indignation, les locataires le mettent dehors.
Rodolfo reste seul pour finir un article qu'il doit rendre sous peu. Ses trois amis sont descendus et l'attendent. Une femme frappe à la porte. C'est une voisine. Elle demande de l'aide car sa bougie s'est éteinte et qu'elle n'a pas d'allumettes. Sa chandelle rallumée, elle se rend compte qu'elle vient de perdre sa clé. Les deux bougies s'éteignent. Les voisins se retrouvent plongés dans l'obscurité. Rodolfo empoche la clé car il désire passer plus de temps avec cette femme. Il se saisit de la main glacée de sa voisine, se présente et déclare son amour (« Che gelida manina/Quelle petite main glacée »). Mimì, c'est en fait le surnom de cette femme, lui répond sur le même mode (« Mi chiamano Mimì/Ils m'appellent Mimi »). En bas, les amis de Rodolfo s'impatientent. Rodolfo suggère de rester dans la mansarde mais Mimi décide de l'accompagner. L'acte se clôt par la sortie du couple de l'appartement dans un duo d'amour (« O soave fanciulla/O douce fille »).
Acte2
Une grande foule s'est pressée, des vendeurs de rue essaient de retenir l'attention (Chœur « Aranci, datteri! Caldi i marroni/Oranges, dattes! Marrons chauds »). Les amis apparaissent, pleins de gaieté. Rodolfo achète à Mimì un bonnet. Des Parisiens bavardent avec des amis et marchandent avec les vendeurs, des enfants s'exclament devant les jouets de Parpignol. Les amis entrent au Café Momus.
Tandis qu'ils dînent au Café, Musetta, autrefois la maîtresse de Marcello, arrive avec un riche et vieux conseiller d'État, Alcindoro. Elle parle à ce dernier comme à un petit animal. Il est évident qu'elle est lassée de lui. À la joie des Parisiens et, pour le plonger dans l'embarras, elle entonne une chanson osée « Quando me'n vo/Quand je vais le long ». Elle espère retenir l'attention de Marcello et y réussit pleinement : Marcello n'en peut plus de jalousie. Afin d'être débarrassée d'Alcindoro pour un moment, Musetta prétend souffrir d'un pied et l'envoie chez le cordonnier. Durant l'ensemble qui suit, Musetta et Marcello tombent dans les bras l'un de l'autre et se réconcilient.
L'addition est présentée aux protagonistes. À leur consternation, ils se rendent compte que l'argent de Schaunard ne suffit pas. Musetta, rusée, met l'addition complète sur le compte d'Alcindoro. Un bruit de soldats se fait entendre. Marcello et Colline s'emparent de Musetta et la portent sur leurs épaules alors que la foule applaudit. Lorsque tous ont disparu, Alcindoro est de retour avec la chaussure réparée, tout en cherchant Musetta. Le serveur lui présente la facture. Alcindoro, devant la somme réclamée, s'effondre dans un fauteuil.
Acte3
Des camelots franchissent les barrières et entrent dans la ville. Parmi eux se trouve Mimì, toussant violemment. Elle est à la recherche de Marcello, qui vit dans une petite taverne. Il peint pour le propriétaire des lieux. Mimì lui raconte ses difficultés avec Rodolfo, qui l'a quittée cette nuit (« O buon Marcello, aiuto ! / Bon Marcello, aide ! »). Marcello lui révèle que Rodolfo est endormi à l'intérieur. Cependant celui-ci vient juste de se lever et cherche son ami. Mimì se cache et écoute Rodolfo raconter à Marcello qu'il est parti parce que Mimì n'arrête pas de jouer les coquettes. Mais, finalement, il avoue la véritable raison : il craint que sa compagne ne soit atteinte d'une maladie la dévastant lentement (sûrement la tuberculose). Rodolfo, trop pauvre, ne peut se révéler d'aucun secours pour elle. Il espère que sa rudesse va amener Mimì à chercher un autre homme, plus fortuné. Mimì, qui a tout entendu, ne peut s'empêcher, en toussant, de révéler sa présence. Rodolfo et Mimì chantent leur amour perdu. Ils élaborent des projets pour se séparer amicalement (Mimì : « Donde lieta uscì/D'où il est content qu'il soit sorti »), mais leur amour est trop fort. Ils en arrivent à un compromis : ils se sépareront au printemps, à la saison des fleurs. Pendant ce temps, Marcello a rejoint Musetta, et le couple se dispute avec férocité (Quatuor Mimì, Rodolfo, Musetta, Marcello : « Addio dolce svegliare alla mattina!/Au revoir doux réveil du matin! »).
Acte4
De retour dans la mansarde.
Marcello et Rodolfo sont apparemment en train de travailler. En fait, ils ressassent la perte de leurs amours (Duo : "O Mimì, tu più non torni/O Mimi, tu ne reviens plus"). Schaunard et Colline arrivent avec un dîner frugal et tous font semblant d'être attablés à un mirifique banquet. Ils dansent et chantent. Musetta arrive et apporte des nouvelles : Mimì, qui avait pris un riche protecteur, vient de le quitter. Musetta l'a trouvée errant par les rues, sévèrement affaiblie par sa maladie. Elle la ramène dans la mansarde. Mimì est installée dans un fauteuil. Marcello et Musetta partent céder les boucles d'oreille de cette dernière pour acheter un remède. Colline va lui aussi mettre son pardessus en gage (Colline : "Vecchia zimarra/Vieux manteau"). Schaunard, pressé par Colline, quitte lui aussi la pièce en silence pour laisser Mimì et Rodolfo ensemble. Seuls, ils se rappellent leur bonheur passé. (Duo, Mimì et Rodolfo : "Sono andati ? / Sont-ils partis?"). Ils revivent leur première rencontre - les bougies, la perte de la clé... Pour la plus grande joie de Mimì, Rodolfo lui montre le petit chapeau qu'il lui avait acheté. Il l'avait gardé en souvenir. Les autres reviennent avec un manchon pour réchauffer ses mains et des médicaments. Ils avertissent Rodolfo qu'ils ont appelé un médecin, mais Mimì est déjà évanouie. Alors que Musetta prie, Mimì meurt. Schaunard découvre le décès. Rodolfo devine ce qui vient d'arriver. Il crie avec désespoir le prénom de son amour.
Giacomo Antonio Domenico Michele Secondo Maria Puccini, né le 22 décembre 1858 à Lucques dans le grand-duché de Toscane et mort le 29 novembre 1924 à Bruxelles, est un compositeur italien. Il est considéré comme l'un des plus grands compositeurs de la fin du xixe siècle et du début du xxe siècle.
Issu d'une famille de longue tradition musicale dans laquelle cinq générations de musiciens se sont succédé, il porte le même prénom que son arrière-arrière-grand-père Giacomo Puccini (1712-1781), organiste et compositeur de musique sacrée du xviiie siècle. Il est le fils de Michele Puccini (1813-1864), le petit-fils de Domenico Puccini (1772-1815) et l'arrière-petit-fils d'Antonio Puccini (1747-1832).
Giacomo Antonio Domenico Michele Secondo Maria Puccini est né via di Poggio, dans le centre de Lucques, en 1858, dans une famille aisée. Il est le premier garçon d’une famille de sept enfants, cinq sœurs aînées et un frère, de cinq ans son cadet, né trois mois après la mort de son père. Son père Michele Puccini est un compositeur de musique sacrée, organiste et maître de chœur à la cathédrale Saint-Martin de Lucques. Sa mère Albina Magi a épousé Michele en 1848 ou 1849.
Il poursuit à une ou deux exceptions près les mêmes études musicales que ses illustres aïeux, tous musiciens d'église. On compte trente-deux œuvres à leur actif.
Après la mort de son père en janvier 1864, il est envoyé auprès de son oncle maternel Fortunato Magi pour étudier ; celui-ci l'initie au clavier et au chant choral mais le considère comme un élève peu doué et indiscipliné. Fortunato a succédé à Michele Puccini au poste de maître de chapelle et organiste. Toutefois, la place ayant été occupée depuis plusieurs générations par les Puccini, il est précisé que Fortunato céderait sa place au jeune Giacomo lorsque celui-ci serait en âge d'assumer cette charge.
Il a dix ans lorsqu'il entre dans le chœur de la cathédrale de Lucques et commence à toucher l’orgue. L'inspiration pour l'art lyrique et la musique profane lui vient seulement lors d'une représentation de l'Aïda de Verdi que Carlo Angeloni, un de ses professeurs au conservatoire, lui fait découvrir à Pise le 11 mars 1876. De 1880 à 1883, il étudie au conservatoire de Milan, où il est l'élève d'Amilcare Ponchielli et d'Antonio Bazzini.
En 1882, Puccini participe à un concours d'écriture lancé par la maison d'édition de musique Sonzogno en 1883, pour un opéra en un acte. Bien qu'il ne remporte pas le prix avec Le Villi, son premier opéra est représenté en 1884 au Teatro Dal Verme de Milan, grâce à Ponchielli et Ferdinando Fontana, et contribue à attirer l'attention de Ricordi, l'éditeur de Verdi, qui lui commande un nouvel opéra, Edgar. C'est à cette époque que Puccini rencontre Elvira Gemignani (née Bonturi, 1860-1930) qui deviendra sa femme et lui donnera un fils, Antonio (1886-1946). Elle est mariée à un autre, ce qui n'empêche pas Puccini de tenter sa chance. Le mari, peu soupçonneux et souvent absent, ne se méfie pas du jeune homme qui accepte avec joie de donner des cours de piano à l'épouse quand elle le lui demande (Puccini, après le succès des Villi, commence à se faire une excellente réputation). Les deux « tourtereaux » dissimulent mal leur liaison, de sorte que tout Lucques est au courant du scandale, sauf le mari trompé. Le climat devenant lourd cependant, Puccini achète une villa à Torre del Lago, où il résidera la plus grande partie de sa vie, accompagné d'Elvira. Aussi, la critique est-t-elle assez ironique lorsque Edgar, son deuxième opéra, est représenté (avec succès), puisque l'intrigue présente beaucoup de points communs avec cette aventure vaudevillesque.
Son troisième opéra, Manon Lescaut, est non seulement un succès, mais également le point de départ d'une collaboration fructueuse avec les librettistes Luigi Illica et Giuseppe Giacosa, qui travaillent avec lui sur les trois opéras suivants.
En 1896, il crée un opéra, La Bohème adapté des Scènes de la vie de bohème de Henri Murger. Bien qu’il contienne certains des airs les plus populaires de son répertoire, ses audaces harmoniques et dramatiques, tranchant avec le sentimentalisme de Manon Lescaut, ne parviennent pas à séduire le public de la première, le 1er février (malgré la direction irréprochable d'Arturo Toscanini). Les représentations suivantes assurent cependant au compositeur un succès mondial.
En 1900, Tosca représente pour Puccini la première approche du vérisme ; l'œuvre est marquée par la ferveur patriotique, mais elle relate un drame amoureux sans s’engager sur le terrain idéologique comme les opéras de Verdi. Le contraste entre La Bohème et Tosca est tel que Puccini essuie un cinglant revers. Heureusement, lorsque Toscanini reprend l'ouvrage, le succès est au rendez-vous.
L'activité du compositeur ralentit et, en 1903, il est blessé à la suite d'un accident de voiture qui le rend boiteux.
En 1904, Madame Butterfly (sur une pièce de théâtre de David Belasco) est accueillie par un fiasco cinglant lors de la première à la Scala de Milan, bien qu'il soit remarquablement orchestré et dirigé par Cleofonte Campanini (en) et mis en scène par Adolfo Hohenstein. En particulier, lors de la scène où l'on entend des chants d'oiseaux, le public s'esclaffe et fait entendre des cris de basse-cour de toutes sortes. Cela ne l'empêche pas de devenir, trois mois après, un autre de ses grands succès, après une révision drastique.
En 1906, un de ses librettistes, Giacosa, meurt.
En 1909, éclate un scandale : sa domestique se suicide par empoisonnement après avoir été accusée par Elvira Gemignani d'avoir eu une relation avec lui. Il semblerait que ce soit la sœur de la domestique qui avait une relation avec Giacomo Puccini. La domestique servait de médiatrice, elle se suicida afin de ne pas trahir le secret. Similaire à l'acte III de Turandot où Liù se suicide afin de ne pas dévoiler le secret.
En 1910, il compose La fanciulla del West, premier opéra créé au Metropolitan Opera de New York. L'œuvre, considérée comme le premier western spaghetti, est dirigée par Toscanini ; elle présente une richesse orchestrale et harmonique sans égale dans l'œuvre de Puccini. Le succès immédiat auprès du public (et également des critiques) ne se confirme pas : le thème du Far West, l'audace de son écriture et, étrangement, son « happy end », déroutent le public et les critiques. Il faut toute la volonté d'artistes comme Dimitri Mitropoulos, Plácido Domingo, et de musicologues désireux de dépasser les clichés, pour faire sortir cette œuvre remarquable de l'oubli.
Il trittico est créé en 1918. Ce triptyque est composé de trois opéras réunis par le style Grand Guignol parisien : un épisode d'horreur Il Tabarro, une tragédie sentimentale Suor Angelica et une farce ou comédie Gianni Schicchi. Des trois, Gianni Schicchi devient le plus populaire notamment grâce à l'air "O mio babbino caro".
Son dernier opéra Turandot, écrit en 1924, reste inachevé ; les deux dernières scènes en seront complétées par Franco Alfano. Ce final est très contesté de nos jours car Puccini avait rêvé pour le duo final de quelque chose d'inédit et fantastique, comparable à une grande scène wagnérienne (on mesure, quand on entend Nessun dorma ou le dernier air de Liù Tanto amore, segreto, l'étendue de la perte qu'a causée la maladie du compositeur). Alfano, bon compositeur pourtant, n'a pas le génie de son maître, il est donc compréhensible que l'on ne dirige aujourd'hui qu'une version écourtée du final. En 2001, un nouveau final est écrit par Luciano Berio.
Puccini meurt à Bruxelles le 29 novembre 1924, des suites cardiaques dues à son cancer de la gorge. Après des obsèques à l'église royale Sainte-Marie de Schaerbeek, son corps est transporté à Milan où, le 3 décembre 1924, ses funérailles sont célébrées dans la cathédrale par l'archevêque Eugenio Tosi. À l'issue de celles-ci, sa dépouille est inhumée provisoirement au cimetière monumental de Milan, dans le caveau de famille d'Arturo Toscanini. Le 29 novembre 1926, à l'occasion du deuxième anniversaire de sa mort, Giacomo Puccini est réinhumé dans la chapelle de sa villa de Torre del Lago.
Manon Lescaut, La Bohème, Tosca, Madame Butterfly et Turandot sont tous de grands succès. Ils illustrent une maîtrise de l’orchestration exceptionnelle, aux multiples innovations harmoniques, et un langage théâtral profondément original. Ce langage qui contribua au succès de Puccini se rattachait au courant littéraire du vérisme italien, représenté par des compositeurs de la fin du xixe siècle, comme Mascagni, Leoncavallo ou Franchetti. Puccini échappe pourtant au réalisme tragique du vérisme, grâce à sa passion pour les romantiques comme Alfred de Musset ou Heinrich Heine, mais aussi en raison de sa modernité théâtrale et musicale, illustrée par les chromatismes de Tosca ou les accords impressionnistes de la Houppelande (Il Tabarro) influencés par les audaces de Debussy et de Ravel, et la marque profonde laissée dans son œuvre par Wagner.
Opéras
- Le Villi (Les Willis) (31 mai 1884, Teatro Dal Verme, Milan)
- Edgar (21 avril 1889, Teatro alla Scala, Milan)
- [rev. 1] (5 septembre 1891, Teatro del Giglio, Lucques)
- [rev. 2] (28 janvier 1892, Teatro Comunale, Ferrare)
- [rev. 3] (8 juillet 1905, Teatro de la Ópera, Buenos Aires)
- Manon Lescaut (1er février 1893, Teatro Regio, Turin)
- La Bohème (1er février 1896, Teatro Regio, Turin)
- Tosca (14 janvier 1900, Teatro Costanzi, Rome)
- Madame Butterfly (17 février 1904, Teatro alla Scala, Milan)
- [rev. 1] (28 août 1904, Teatro Grande, Brescia)
- [rev. 2] (10 juillet 1905, Covent Garden, Londres)
- [rev. 3] (28 décembre 1906, Opéra-Comique, Paris)
- [rev. 4] (9 décembre 1920, Teatro Carcano, Milan)
- La fanciulla del West (La Fille du Far West) (10 décembre 1910, Metropolitan Opera, New York)
- La rondine (27 mars 1917, Opéra, Monte-Carlo)
- Il trittico (Le triptyque) (14 décembre 1918, Metropolitan Opera, New York) :
- Il tabarro (La Houppelande)
- Suor Angelica (Sœur Angelica)
- Gianni Schicchi
- Turandot (25 avril 1926, Teatro alla Scala, Milan)