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DVORAK / QUATORS À CORDES

DVORAK / QUATORS À CORDES

CD35
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2 CD / DVORAK / QUATORS À CORDES / QUATOR VLACH

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Antonin DVORAK

 

CD1

 

QUATUOR À CORDES N°9 en ré mineur op.34 B 75

 

1 Allegro                                                                                  9’00’’

2 Alla polka : allegretto scherzando-Trio : quasi l’istesso tempo  6’55’’

3 Adagio, con sordino                                                              7’50’’

4 Finale : Poco allegro                                                             5’00’’

 

QUATUOR À CORDES N°11 en do majeur op.61 B121

 

5 Allegro                                                                                 11’20’’

6 Poco adagio e molto cantabile                                               7’45’’

7 Sherzo : Allegro vivo – Trio : l’istesso tempo                           7’55’’

8 Finale : Vivace                                                                      7’55’’

 

CD2

 

QUATUOR À CORDES N°12 en fa majeur « américain » Op.96 B179

 

1 Allegro ma non troppo                                                           6’45’’

2 Lento                                                                                   7’30’’

3 Molto vivace                                                                         3’40’’

4 Finale : Vivace ma non troppo                                               5’10’’         

     

QUATUOR À CORDES N°14 en la bémol majeur op.105 B193

 

5 Adagio ma non troppo – Allegro appassionato                        8’35’’

6 Molto vivace                                                                         6’45’’

7 Lento e molto cantabile                                                         7’55’’

8 Allegro non tanto                                                                  10’15’’

 

 

Josef VLACH, Vaclav SNITIL, violons

Josef KODOUSEK, alto

Viktor MOUCKA, violoncelle

QUATOR À CORDES N° 12 « Américain »

Le Quatuor à cordes no 12 en fa majeurB. 179 (op. 96) « Américain », écrit pendant les vacances d’été de 1893 à Spillville dans l’Iowa, peuplée d’une importante colonie tchèque (notamment des agriculteurs immigrés qui appréciaient avec nostalgie la musique de Dvořák à l’église), est l’une des œuvres de musique de chambre les plus connues d’Antonín Dvořák.

Ainsi, comme dans la neuvième symphonie, ce n’est pas seulement l’Amérique qui est évoquée, mais également l’Europe centrale. Les quatre mouvements (respectivement Allegro ma non troppo, Lento, Molto vivace et Finale vivace ma non troppo) furent esquissés en moins d’une semaine et la composition de l’ensemble prit à peine quinze jours. Dvořák travailla donc dans un sentiment d’euphorie, sinon de facilité. Comme si les impressions exotiques des espaces américains s’étaient accordées idéalement, pendant ce beau mois de juin 1893, avec son tempérament ‘slave’. Ce mariage plein de lumière est perceptible dans les gammes pentatoniques du premier mouvement, dans le lyrisme rêveur du Lento (musique tchèque ou ‘blues’ ?), et dans les trilles du scarlet tanager, une fauvette que Dvořák entendit dans son jardin et dont il reproduisit le chant à l’apogée du Molto vivace. Mais la substance de l’œuvre demeure la nostalgie du pays natal, que souligne la beauté lumineuse des ultimes mesures (après l’imitation, ou plutôt la transfiguration, d’un gospel song dont la mélancolie traverse le dernier mouvement, imprégné tout entier par l’esprit de la danse).

De façon plus précise, ce quatuor (contemporain de sa Symphonie no 9 « Du nouveau monde ») pour deux violonsalto et violoncelle, est composée de quatre mouvements :

  • Allegro ma non troppo ;
  • Lento ;
  • Molto vivace ;
  • Finale : vivace ma non troppo.

Détail des mouvements

L’Allegro ma non troppo, de forme sonate traditionnelle, semble démarrer dans le sillon du Quatuor de ma vie de Smetana. Les deux thèmes principaux (exposés respectivement pour la première fois à l’alto en fa majeur et au violon en la mineur) sont basés sur des éléments communs à de nombreux chants folkloriques bohèmes ou noirs américains : Dvořák ne fait pas un usage direct des airs indigènes mais se sert de leurs particularités aux parfums nouveaux pour agrandir sa palette, puis les développe avec des procédés modernes et personnels. La réexposition se déroule sans surprise avec une troisième idée musicale en ré bémol majeur dans le fugato qui conclut le mouvement.

Deuxième mouvement

Lento : considéré par Saureck comme « une perle authentique parmi les mouvements lyriques de Dvořák » cette émouvante page ternaire en ré mineur commence par un long chant mélancolique au premier violon accompagné du reste du quatuor. Les diverses présentations de cette cantilène forment une sorte de « berceuse blues », la teinte nostalgique tchèque étant accrue lorsqu’elle est confiée au violoncelle. Dans ce mouvement au lyrisme captivant, le compositeur laisse ses idées aller et revenir depuis son lointain pays natal.

Troisième mouvement[modifier 

Molto vivace : alors que le Quintette à cordes (op. 97) et la Symphonie du nouveau monde témoignent des premières impressions fortes du pays, le Quatuor américain laisse place aux expériences plus intimes vécues en Iowa. Dans ce scherzo, le premier violon mène un thème unique qui comporte en son milieu l’imitation de la fauvette locale (le tanager). La nature structurelle et sentimentale de ce motif aux rythmes brusques et aux combinaisons tonales particulières varie à chaque présentation ; le violoncelle aura aussi sa part dans les chants. Après le trio en fa mineur, retour à la fête en fa majeur.

Quatrième mouvement

Finale vivace ma non troppo : ce rondo joyeux, d’humour américain (premier thème explosif au premier violon sur un accompagnement très rythmé) compose aussi avec les émotions simples du vieux continent (deuxième thème plus lyrique). Un épisode lent meno mosso met le violoncelle en valeur dans une sorte de choral comme Dvořák pouvait en improviser à l’orgue de la petite paroisse. L’atmosphère animée du début revient vite, atteignant un sommet sauvage dans la brève coda, pleine d’optimisme, qui met fin au mouvement. Originellement composée pour quatuor à cordes, cette œuvre a été transcrite par David Walter pour Quintette à vent (flûte, hautbois, clarinette, cor et basson) en fa majeur, et par Bertrand Hainaut pour le Quatuor Anches Hantées, quatuor de clarinettes (3 clarinettes + 1 clarinette basse). Il a été aussi transcrit et interprété par le Quatuor Habanera (quatuor de saxophones)

Antonin DVORAK

QUATOR À CORDES N° 14 

Le Quatuor à cordes no 14 en la bémol majeurB. 193 (op. 105) d'Antonín Dvořák est le dernier du compositeur (en termes de date d'achèvement).

Il a été terminé en 1895, durant son retour en Bohême après son séjour américain. Il a d'ailleurs été commencé sur le nouveau continent en mars de cette année et sa gestation a duré près de 6 mois, ce qui est particulièrement long pour le musicien. Il écrivit et acheva la partition de son treizième quatuor (op. 106) avant de terminer son op. 105. Il se consacra par la suite presque exclusivement à ses poèmes symphoniques.

La création publique eut lieu le 10 novembre 1896 à Vienne par le Quatuor Rosé et le 20 décembre 1896 à New York par le Quatuor de Bohême.

Il comprend quatre mouvements et dure un peu moins de quarante minutes. Le premier mouvement s'ouvre par une introduction au violoncelle, rejoint par les autres instruments. Le troisième mouvement est un chant choral composé le jour de Noël 1895. Le thème du dernier mouvement sera repris dans le poème symphonique Le chant du héros op 111 écrit en 1897 : il débute par quelques notes dans une atmosphère angoissante au violoncelle qui évolue rapidement vers une danse joyeuse.

 

Antonin DVORAK

Antonín Dvořák, né le 8 septembre 1841 à Nelahozeves (royaume de Bohême) et mort le 1er mai 1904 à Prague, est un compositeur tchèque. Il est notamment l'auteur de la Symphonie du Nouveau Monde.

Antonín Leopold Dvořák naît le 8 septembre 1841 à Nelahozeves, à 30 kilomètres au nord de Prague, sur le territoire de l'Empire d'Autriche.

Ses parents se rendent compte assez tôt des capacités musicales de leur fils et lui font quitter l'école pour l’envoyer en 1853 chez un oncle de Zlonice, où il apprend l’allemand, la langue officielle de l’administration impériale autrichienne, et améliore la culture musicale qu’il avait acquise avec l'orchestre du village. Si des biographies du xxe siècle affirment qu'il a été envoyé à Zlonice pour apprendre le métier de son père (boucher du village) et celui d'aubergiste, il a été prouvé que le certificat d'apprentissage était un faux.

Il poursuit ses études à Česká Kamenice et il est accepté en 1857 à l’école d’orgue de Prague, où il reste jusqu’en 1859. Diplômé et lauréat d'un second prix, il rejoint la Prager Kapelle de Karl Komzak, un orchestre de variétés, où il tient la partie d’alto. En 1862, la Prager Kapelle est intégrée au nouvel orchestre du Théâtre provisoire de Prague, ainsi nommé dans l’attente de la fondation d'un véritable opéra — le Théâtre national de Prague verra le jour en 1881, mais il devra être une nouvelle fois inauguré en 1883 à la suite d’un incendie.

Son expérience de musicien d’orchestre lui permet de découvrir de l'intérieur un vaste répertoire classique et contemporain. Il joue sous la baguette de Bedřich SmetanaRichard WagnerMili Balakirev… et trouve le temps de composer des œuvres ambitieuses, dont deux premières symphonies en 1865.

Dvořák démissionne de l’orchestre en 1871 pour se consacrer à la composition. Il vit de leçons particulières, avant d’obtenir un poste d’organiste à l’église Saint-Adalbert (1874).

Dvořák tombe amoureux d'une de ses élèves, Josefina Čermáková. Il écrit un cycle de chansons, « Les Cyprès », pour tenter de conquérir son cœur. Cependant, elle épouse un autre homme, et en 1873 Dvořák épouse Anna, la sœur de Josefina. De cette union naissent neuf enfants.

Alors qu’il obtient ses premiers succès locaux (cantate Hymnus en 1873 sous la direction de son ami Karel Bendl), un jury viennois reconnaît la qualité de ses compositions et lui octroie une bourse, qui sera renouvelée cinq années consécutives. Cela lui permet d’entrer en contact avec Johannes Brahms, qui deviendra son ami et le présentera à son éditeur Fritz Simrock. D’autres musiciens illustres comme les chefs d’orchestre Hans von Bülow et Hans Richter, les violonistes Joseph Joachim et Joseph Hellmesberger, et plus tard le Quatuor tchèque, auront fait beaucoup pour la diffusion de sa musique.

Son Stabat Mater, les Danses slaves et diverses œuvres symphoniquesvocales ou de musique de chambre le rendent célèbre. L’Angleterre le plébiscite. Dvořák s'y rend à neuf reprises pour diriger ses œuvres, notamment ses cantates et oratorios très appréciés du public britannique. La Russie, à l'initiative de Piotr Ilitch Tchaïkovski, le réclame à son tour, et le compositeur tchèque fait une tournée à Moscou et à Saint-Pétersbourg (mars 1890).

Célèbre dans tout le monde musical, il est nommé de 1892 à 1895 directeur du Conservatoire national de New York. Il y tient une classe de composition. Sa première œuvre composée aux États-Unis est la 9e symphonie, dite « La symphonie Du Nouveau Monde ». Son succès est foudroyant et ne s'est jamais démenti depuis la première audition. Une juste reconnaissance qui masque pourtant la beauté et l’originalité des autres symphonies de maturité. Son intérêt pour la musique noire soulève une très vive controverse, dont on perçoit l’écho sur le Vieux Continent. Son séjour en Amérique du Nord voit naître d’autres compositions très populaires, comme le 12e Quatuor (dans lequel il emploie des procédés caractéristiques du blues) et le célèbre 2e Concerto pour violoncelle, qui sera terminé sur le sol européen.

De retour en Bohême, où il retrouve sa douce vie à la campagne, il compose plusieurs poèmes symphoniques : L’OndinLa Sorcière de midiLe Rouet d’orLe Pigeon des bois, inspirés par les légendes mises en vers par Karel Jaromír Erben. Dvořák renouvelle le genre en inventant un procédé de narration musicale fondé sur la prosodie de la langue parlée. Ce procédé dit des « intonations » sera repris par Leoš Janáček.

La fin de sa vie est surtout consacrée à la composition d’opéras dont le plus célèbre reste Rusalka, créé en 1901. Pendant cette période il dirige également le Conservatoire de Prague.

Antonín Dvořák est enterré au cimetière historique de Vyšehrad, sur une colline dominant la ville de Prague (le même cimetière que Bedřich Smetana).

Son œuvre est immense et variée, pour le piano, la voix (lieder), divers effectifs instrumentaux dont l’orchestre symphonique, la musique de chambre, l’opéra, la musique religieuse. Elle est recensée de façon thématique et chronologique dans le catalogue de Jarmil Burghauser.

Parmi ses meilleurs interprètes l’on trouve ses compatriotes comme l’Orchestre philharmonique tchèque, les chefs Václav TalichZdeněk ChalabalaRafael KubelíkKarel Ančerl, le Quatuor de Prague, le Trio tchèque, le chef Sir Charles Mackerras et son arrière-petit-fils, le violoniste Josef Suk — une liste non exhaustive qui ne saurait faire oublier le caractère universel de cette musique, défendue par les plus grands interprètes.

Plusieurs thèmes de Dvořák ont été repris dans la musique populaire. La chanson Initials B.B. de Serge Gainsbourg rappelle un thème de la symphonie Du Nouveau Monde (symphonie no 9 en mi mineur).

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