Lionel HAMPTON
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Lionel HAMPTON

Lionel HAMPTON

R316
10,00 €
TTC
2 CD - 30 TITRES / LIONEL HAMPTON BIG BAND & LES ENREGISTREMENTS À PARIS "PARIS SESSIONS" / JAZZ ARCHIVES COLLECTION

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Lionel Hampton, The Torrid Stuff
CD 1
 
1 Loose wig           3’04’’
F. Davenport – L. Hampton
2 Chop chop          3’10’’
L. Hampton – Neal – J. Morris
3 Hamp’s boogie woogie          3’18’’
L. Hampton – M. Bukner
4 Flyin’ home (part 1)   4’49’’
L. Hampton – B. Goodman
5 Flyin’ home (part 2)   428’’
L. Hampton – B. Goodman
6 The major and the minor    3’50’’
G. Evans – E. Bostic
7 Million dollar smile    3’04’’
L. Hampton - Roberts
8 The lamplighter          3’05’’
L. Hampton – M. Buckner
9 Overtime 2’56’’
L. Hampton – M. Buckner
10 Vibe boogie
L. Hampton
11 Screamin’ boogie
L. Hampton
12 Beulah’s boogie
L. Hampton
13 Playboy
L. Hampton-B. Mackel
14 Punch & Judy
L. Hampton – J. Morris
15 Slide hamp slide
L. Hampton
16 Hey-ba-re-bop
L. Hampton - Hammer
17 Rockin’ in rhythm
D. Ellington – H. Carney – J. Mills
18 Air mail special
B. Goodman – J. Mundi – Ch. Christian

Paris Session
CD 2
1 Panama      6’30’’
W. H. TYyers
2 Blues for Lorraine 6’00’’
L. Hampton – C. Bolling
3 Geneviève  8’46’’
L. Hampton – C. Bolling
4 Le Piège      4’45’’
C. Bolling
5 Jazz stars news      5’20’’
L. Hampton
6 Sweethearts on parade   4’28’’
Newman – Lombardo
7 Hamp swing the bells      3’50’’
D. Ellington – Mills
8 Honeysuckle rose             7’00’’
T.W. Waller
9 Body and soul       6’38’’
Heyman – Sour
10 What’s new         2’43’’
Haggart – Burke
11 What’s new         4’38’’
Haggart – Burke
12 Jam for Brigitte   5’12’’
L. Hampton – G. Laffite

Les enregistrements CD 1
 Lionel Hampton & His Orchestra
1-6 : Cat Anderson, Lamar Wright, Roy McCoy, Joe Morris (tp), Al Hayse, Booty Wood , Fred Beckett (b), Earl Bostic, Gus Evans (as), AL Sears, Arnett Cobb (ts), Charles Fowlkes (bs), Milt Buckner (p), Eric Miller (g), Vernon King (b), Fred Raccliffe (dm), Lionel hampton (vib). NewYork 1944
7-11 : Snooky Young, Wendell Culley, Joe Morris, Dave Page, Lamar Wright (tp), Vernon Porter, Fred Beckett, Andrew Penn, Sonny Craven, Allen Durham (tb), George Dorsey, Gus Evans (cl-as), Arnett Cobb, Fred Simon (ts), Charlie Fowlkes (bs), Milt Buckner (p), Billy Mackel (g), Charles Harris, Ted Sinclair (b), Fred Raccliffe (dm). Lionel hampton (vib). NewYork 1944 – 1945
12-14 : Wendell Curley, Joe Morris, Al Killian,, Lamar Wright, Dave Page (tp), John Morris, Abdul Hameed, Andrew Penn AL Hayse (tb), Herbie Fields, Gus Evans (cl-as) Arnett Cobb, Jay Peters (ts), Charles Fowlkes (bs), Dardanelle Breckenbridge (p), Billy Mackel (g), Charles Harris, Ted Sinclair (b), George Jones (dm), Lionel Hampton (vib-p). New Ork 1945
15-18 : Joe Morris, Dave Page, Wendell Curley, Jimmy Nottingham, Lamar Wright (tp), Jimmy Wormick, Booty Wood, Andrew Penn, AL Hayse    (tb), Booby Platter, Ben Kynard (as), Arnett Cobb, Johnny Griffin (as), Charles Fowlkes (bs), Milt Buckner (p), Billy Mackel (g), Charles Harris, Ted Sinclair (b), George Jenkins (dm), Lionel Hampton (p-vib). New York 1946          
 
Les enregistrements CD 2
Lionel Hampton (vib,p,vo), Guy Lafitte (ts), Claude Bolling (p), Billy Mackel (eg), Paul rovere (b), Curley Hammer (dm),. Studio Magellan Paris 1956


Lionel Hampton
Lionel Hampton se trouvait sur la côte californienne dans les rangs de l'orchestre de Les Hite, lorsque cette formation devînt pour un temps et quelques enregistrements en 1931, l'orchestre de Louis Armstrong. C'est à cette époque que le jeune et brillant batteur s'intéressa à un instrument qui, dit la légende, traînait dans un coin d'un studio : le vibraphone. Très vite, le surdoué Hampton, également pianiste, su donner un véritable langage jazz à cet instrument qui, pourtant, est bien ingrat dans d'autres mains! En quelques mois de recherches acharnées, on peut dire que Lionel Hampton dota le jazz d'une sonorité nouvelle! C'est ainsi que John Hammond, le talent-scout renommé, le découvre et le recommande aussitôt au clarinettiste Benny Goodman qui l'engage comme attraction pour son quartette, aux côtés du pianiste Teddy Wilson. La compagnie Victor confia au vibraphoniste le soin d'enregistrer de nombreuses faces avec des musiciens de son choix. C'est alors, de 1937 à 1941, une prestigieuse série d'enregistrements avec tout ce que le jazz pouvait offrir de grands talents : Hampton officiait au vibraphone, au piano ou à la batterie dans la swinguante compagnie des plus grands solistes du jazz de l'époque (voir EPM/Jazz Archives 158252). Mais Lionel Hampton avait une autre ambition : diriger un grand orchestre! Nul mieux qu'un tel meneur d'hommes était destiné à diriger, à électriser une grande formation au swing implacable, qui allait rapidement se hisser aux premiers rangs des Big Bands des années 40. Entouré de musiciens alors peu connus, mais promis à un bel avenir, Lionel avait un orchestre à l'image de son chef, inventif, exubérant, ardent, qui s'est vite donné pour mission de fanatiser les publics qui se pressaient à ses concerts et de les porter, sans coup férir, lors d'une apothéose finale, à une sorte de transe collective, à grands renforts d'efficaces Flyin' Home et autres Hey-Ba-Ba-Re-BopIl faut avoir vu les auditeurs, au départ les moins sensibles au swing, terminer les concerts de "Mister Hampton et ses émeutiers" (suivant la belle expression d'un commentateur), debout sur leurs sièges, tapant des mains, hurlant, clamant leur joie sous les rafales des cuivres, les inflexions puissantes des saxophones et les roulements diaboliques du Maître à la batterie, pour comprendre la force et la magie envoûtante qui se dégageaient de l'orchestre de Lionel Hampton! 
Orchestre, ô combien spectaculaire, véritable cauchemar pour toutes les autres formations de l'époque, orchestre qui a enchanté, déchaîné des milliers de spectateurs de part le monde et qui paradoxalement, que ce soit dans les revues spécialisées ou sous le plume des critiques, n'est presque jamais mentionné parmi les meilleurs! Plus, cet orchestre tellement apprécié du public, a souvent été décrié par certains cercles d'amateurs, où il était de bon ton de regretter son absence de mise en place, voire le caractère "happening" de certaines soirées. Si cela a été valable pour quelques tournées, hâtivement montées dans les années 70, cela ne peut en aucun cas concerner le grand orchestre régulier du vibraphoniste, des années 40 et 50, qui nous intéresse ici. Lisez attentivement le personnel de 1944 et vous constaterez que cet orchestre était composé de remarquables musiciens qui devinrent des vedettes dans les années suivantes, les Earl BostiC, Arnett Cobb, Cat Anderson, Joe Morris, Al Sears, Al Hayse, Milton Buckner… soutenus par une section rythmique "de fer" avec un Billy MackeL aussi brillant soliste qu'exceptionnel accompagnateur et des batteurs d'envergure comme Fred Radcliffe ou George Jenkins! On a souvent vanté le punch, la puissance, le dynamisme de cet orchestre, bien à l'image de son leader, mais prêtez aussi attention à la chaleur, la ferveur avec lesquelles sont jouées les magnifiques orchestrations dues, en grande partie, au génial et modeste Milton Buckner, lui aussi, un oublié lorsque l'on cite les meilleures arrangeurs! Il n'était pas le seul à écrire pour l'orchestre, les Earl Bostic (The Major And The Minor), Joe Morris (Chop-Chop), Billy Mackel (Playboy), Lionel lui-même (Beulah's Boogie, Flyin' Home), ont tous contribué à enrichir le répertoire de l'orchestre. Mais on ne soulignera jamais assez le rôle éminent de Milton Buckner qui, par ses compositions, ses arrangements, a grandement œuvré, pour donner à cette formation son style orchestral et sa personnalité; ne lui doit-on pas les immortels classiques hamptoniens comme Ham's Boogie-Woogie, The Lamplighter, Million Dollar Smile, Hey-Ba-Ba-Re-Bop… Bien sûr, Lionel Hampton showman hors pair, soliste étincelant à l'imagination inépuisable, est la vedette de la plupart des titres de ce recueil et nul ne s'en plaindra, mais une large place est offerte à de nombreux solistes, principalement au robuste ténor texan Arnett Cobb, dont on appréciera les interventions fougueuses, presque sauvages (Air Mail Special, Rockin' In Rhythm, Flyin' Home…) et a Milton Buckner qui dans Vibes Boogie joue un long solo, dans son style block-chords dont il fut le créateur, solo qui fera date dans l'histoire du piano. Contrairement à Count Basie ou Duke Ellington, durant les années de guerres, Lionel Hampton a très peu enregistré pour les services de l'armée US, mais les titres présenté ici : Flyin' Home, Vibes Boogie, The Major And the Minor, Screamin' Boogie sont de réel chefs-d'œuvre. Grâce à la relative longue durée, inhabituelle a l'époque, et une atmosphère souvent relax, les musiciens se sont trouvés dans les conditions idéales pour improviser dans la joie et l'euphorie. Durant l'enregistrement de Screamin' Boogie, la folie semble régner dans le studio et le trombone Al Hayse se souvenait fort bien qu'au cours de cette séance, l'Armée, afin de remercier ceux qui jouaient gratuitement pour les "G.I.s" en opération aux quatre coins du monde, s'était montrée particulièrement généreuse, en offrant aux participants de multiples boissons alcoolisées qu'il est recommandé maintenant de consommer avec modération! Du même jour, Vibes Boogie est une parfaite illustration de l'entente magique, de la complicité sans faille qui existaient entre le vibraphone de Lionel, le piano de Milt et la guitare harcelante de Billy Mackel! Il faudrait aussi souligner le punch des cuivres dans Beulah's Boogie, l'envolée de Cat Anderson de Loose Wig, les variations subtiles d'Earl Bostic (Chop-Chop, Major And Minor), le duo de piano Milt-Hampton de Hamp's Boogie-Woogie, les déboulés d'Arnett Cobb… tous les titres seraient à citer et à analyser en détail!Voir Lionel Hampton et ses musiciens était un spectacle inoubliable certes, mais écouter ses disques des années 40, c'est se plonger avec délice dans un climat torride où le swing est roi! Jacques Morgantini En plus les réputées sessions de Paris en 1956


Lionel Hampton se trouvait sur la côte californienne dans les rangs de l'orchestre de Les Hite, lorsque cette formation devînt pour un temps et quelques enregistrements en 1931, l'orchestre de Louis Armstrong. C'est à cette époque que le jeune et brillant batteur s'intéressa à un instrument qui, dit la légende, traînait dans un coin d'un studio : le vibraphone. Très vite, le surdoué Hampton, également pianiste, su donner un véritable langage jazz à cet instrument qui, pourtant, est bien ingrat dans d'autres mains! En quelques mois de recherches acharnées, on peut dire que Lionel Hampton dota le jazz d'une sonorité nouvelle! C'est ainsi que John Hammond, le talent-scout renommé, le découvre et le recommande aussitôt au clarinettiste Benny Goodman qui l'engage comme attraction pour son quartette, aux côtés du pianiste Teddy Wilson. La compagnie Victor confia au vibraphoniste le soin d'enregistrer de nombreuses faces avec des musiciens de son choix. C'est alors, de 1937 à 1941, une prestigieuse série d'enregistrements avec tout ce que le jazz pouvait offrir de grands talents : Hampton officiait au vibraphone, au piano ou à la batterie dans la swinguante compagnie des plus grands solistes du jazz de l'époque (voir EPM/Jazz Archives 158252). Mais Lionel Hampton avait une autre ambition : diriger un grand orchestre! Nul mieux qu'un tel meneur d'hommes était destiné à diriger, à électriser une grande formation au swing implacable, qui allait rapidement se hisser aux premiers rangs des Big Bands des années 40. Entouré de musiciens alors peu connus, mais promis à un bel avenir, Lionel avait un orchestre à l'image de son chef, inventif, exubérant, ardent, qui s'est vite donné pour mission de fanatiser les publics qui se pressaient à ses concerts et de les porter, sans coup férir, lors d'une apothéose finale, à une sorte de transe collective, à grands renforts d'efficaces Flyin' Home et autres Hey-Ba-Ba-Re-Bop! Il faut avoir vu les auditeurs, au départ les moins sensibles au swing, terminer les concerts de "Mister Hampton et ses émeutiers" (suivant la belle expression d'un commentateur), debout sur leurs sièges, tapant des mains, hurlant, clamant leur joie sous les rafales des cuivres, les inflexions puissantes des saxophones et les roulements diaboliques du Maître à la batterie, pour comprendre la force et la magie envoûtante qui se dégageaient de l'orchestre de Lionel Hampton! Orchestre, ô combien spectaculaire, véritable cauchemar pour toutes les autres formations de l'époque, orchestre qui a enchanté, déchaîné des milliers de spectateurs de part le monde et qui paradoxalement, que ce soit dans les revues spécialisées ou sous le plume des critiques, n'est presque jamais mentionné parmi les meilleurs! Plus, cet orchestre tellement apprécié du public, a souvent été décrié par certains cercles d'amateurs, où il était de bon ton de regretter son absence de mise en place, voire le caractère "happening" de certaines soirées. Si cela a été valable pour quelques tournées, hâtivement montées dans les années 70, cela ne peut en aucun cas concerner le grand orchestre régulier du vibraphoniste, des années 40 et 50, qui nous intéresse ici. Lisez attentivement le personnel de 1944 et vous constaterez que cet orchestre était composé de remarquables musiciens qui devinrent des vedettes dans les années suivantes, les Earl BostiC, Arnett Cobb, Cat Anderson, Joe Morris, Al Sears, Al Hayse, Milton Buckner… soutenus par une section rythmique "de fer" avec un Billy MackeL aussi brillant soliste qu'exceptionnel accompagnateur et des batteurs d'envergure comme Fred Radcliffe ou George Jenkins! On a souvent vanté le punch, la puissance, le dynamisme de cet orchestre, bien à l'image de son leader, mais prêtez aussi attention à la chaleur, la ferveur avec lesquelles sont jouées les magnifiques orchestrations dues, en grande partie, au génial et modeste Milton Buckner, lui aussi, un oublié lorsque l'on cite les meilleures arrangeurs! Il n'était pas le seul à écrire pour l'orchestre, les Earl Bostic (The Major And The Minor), Joe Morris (Chop-Chop), Billy Mackel (Playboy), Lionel lui-même (Beulah's Boogie, Flyin' Home), ont tous contribué à enrichir le répertoire de l'orchestre. Mais on ne soulignera jamais assez le rôle éminent de Milton Buckner qui, par ses compositions, ses arrangements, a grandement œuvré, pour donner à cette formation son style orchestral et sa personnalité; ne lui doit-on pas les immortels classiques hamptoniens comme Ham's Boogie-Woogie, The Lamplighter, Million Dollar Smile, Hey-Ba-Ba-Re-Bop… Bien sûr, Lionel Hampton showman hors pair, soliste étincelant à l'imagination inépuisable, est la vedette de la plupart des titres de ce recueil et nul ne s'en plaindra, mais une large place est offerte à de nombreux solistes, principalement au robuste ténor texan Arnett Cobb, dont on appréciera les interventions fougueuses, presque sauvages (Air Mail Special, Rockin' In Rhythm, Flyin' Home…) et a Milton Buckner qui dans Vibes Boogie joue un long solo, dans son style block-chords dont il fut le créateur, solo qui fera date dans l'histoire du piano. Contrairement à Count Basie ou Duke Ellington, durant les années de guerres, Lionel Hampton a très peu enregistré pour les services de l'armée US, mais les titres présenté ici : Flyin' Home, Vibes Boogie, The Major And the Minor, Screamin' Boogie sont de réel chefs-d'œuvre. Grâce à la relative longue durée, inhabituelle a l'époque, et une atmosphère souvent relax, les musiciens se sont trouvés dans les conditions idéales pour improviser dans la joie et l'euphorie. Durant l'enregistrement de Screamin' Boogie, la folie semble régner dans le studio et le trombone Al Hayse se souvenait fort bien qu'au cours de cette séance, l'Armée, afin de remercier ceux qui jouaient gratuitement pour les "G.I.s" en opération aux quatre coins du monde, s'était montrée particulièrement généreuse, en offrant aux participants de multiples boissons alcoolisées qu'il est recommandé maintenant de consommer avec modération! Du même jour, Vibes Boogie est une parfaite illustration de l'entente magique, de la complicité sans faille qui existaient entre le vibraphone de Lionel, le piano de Milt et la guitare harcelante de Billy Mackel! Il faudrait aussi souligner le punch des cuivres dans Beulah's Boogie, l'envolée de Cat Anderson de Loose Wig, les variations subtiles d'Earl Bostic (Chop-Chop, Major And Minor), le duo de piano Milt-Hampton de Hamp's Boogie-Woogie, les déboulés d'Arnett Cobb… tous les titres seraient à citer et à analyser en détail! Voir Lionel Hampton et ses musiciens était un spectacle inoubliable certes, mais écouter ses disques des années 40, c'est se plonger avec délice dans un climat torride où le swing est roi! Jacques Morgantini En plus les réputées sessions de Paris en 1956

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