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Gene KRUPA
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GENE KRUPA'S SWING BAND, GENE KRUPA & HIS ORCHESTRA
1 I hope Gabrel likes my music
2 Wire brush stomp
3 Nagasaki
4 Tutti frutti
5 Jeepers creepers
6 Apurksody
7 Symphony in riffs
8 Drummin' man
9 Tuxedo junction
10 Drum boogie
11Geogia on my mind
12 Let me off up down
13 After you have gone
14 Rockin' chair
15 Stop the red light's on
16 Bolero at the Sovoy
17 Thanks for the boogie ride
18 Ball of fire
19 Harlem on parade
20 That drummer's band
21 Massachusetts
22 Murder, he says
"Des pommes de terre à la lyonnaise et quelques côtelettes de porc !", voilà pour le menu. C'est en vérité ce que braillait Gene Krupa, tout en ferraillant des pieds et des mains sur sa batterie en plein milieu d'un concert de l'orchestre de Benny Goodman. Pour scander aussi et encore de la voix, tout en déchaînant le rythme des caisses et cymbales. Evidemment personne n'entendait le menu annoncé et d'ailleurs le public était à mille lieues de penser au repas, emporté par le déluge sonore prodigué par l'ensemble de Benny Goodman et son batteur-vedette. Ce n'est qu'en 1935 que Gene Krupa avait été engagé par Benny Goodman, auparavant la route avait été longue, menant des bancs de l'école aux premiers gigs, engagements de misère. Dès l'âge de douze ans - il naquit en 1909-, il connut ses premiers orchestres. A seize ans, il comptait parmi les membres les plus actifs de l'innocent gang de musiciens blancs de Chicago. Adolescents pour la plupart issus de ghettos et qui préféraient jouer de la clarinette ou de la batterie plutôt que du revolver comme la plupart de leurs camarades. Ils avaient pour idole Louis Armstrong et le secret de leur style est là, inutile de chercher ailleurs. De même, Krupa admirait les batteurs noirs, ceux qu'il avait l'occasion d'entendre dans des clubs de la ville, de grands maîtres venus de la Nouvelle-Orléans, notamment Baby Dodds et Zutty Singleton, hommes généreux et qui ne ménageaient pas leurs conseils au jeune blanc bec. Krupa ne manqua jamais de souligner l'importance de sa dette envers eux, de même à l'égard de Chick Webb qu'il connut plus tard et admira tant. A partir de 1927, Krupa fréquenta les studios d'enregistrement, la légende a retenu qu'il fut le premier à avoir imposé en studio l'enregistrement d'une batterie au complet, la grosse caisse notamment étant exclue ... Quoi qu'il en fût, Krupa devint un des hommes les plus demandés parmi les Blancs. La première séance sous son nom date de 1935, l'orchestre aligné est particulièrement impressionnant, puisque le trompettiste et le saxophoniste sont Roy Eldridge et Chu Berry, association magique, mais c'est évidemment au sein du grand orchestre de Goodman, la même année, que Krupa conquit la gloire. Il le quitta en 1938, peu de temps après le célèbre concert au Carnegie Hall de New York avec une superbe version de Sing, Sing, Sing et le solo de batterie le plus connu de toute l'histoire du jazz. La notoriété de Krupa lui permit de voler de ses propres ailes, et il put enfin réaliser le rêve de tant de musiciens : avoir son propre ensemble. Evidemment il en était la vedette et devait sacrifier au rite perpétuellement renouvelé du solo de batterie. Lui-même n'y tenait pas forcément et aujourd'hui, loin de la scène et des séductions du spectacle nous pouvons apprécier les qualités de l'ensemble, qui compta de merveilleux solistes, le trompettiste Roy Eldridge, la chanteuse Anita O'Day et même , bien qu'il soit beaucoup moins connu, le malicieux chanteur Leo Watson, dont l'association avec Slim Gaillardest mémorable, ici en valeur dans Nagasaki, Tutti Frutti, Jeepers Crepers . En 1943, Krupa dut dissoudre une première fois son ensemble, retrouvant celui de Benny Goodman, il le remonterait l'année suivante. Au menu donc, rappelons-le : pommes de terre à la lyonnaise et côtelettes de porc, régalez-vous !François Billard
Eugene Bertram Krupa dit Gene Krupa est un batteur et chef d'orchestre de jazz américain, né le 15 janvier 1909 à Chicago et décédé le 16 octobre 1973 à Yonkers (État de New York).
Biographie
Après des débuts en 1921 dans un orchestre d'adolescents, The Frivolians, Gene Krupa travaille la percussion et commence à enregistrer en 1927 avec Red McKenzie et Eddie Condon1. Il collabore ensuite avec Joe Kayser, Joe Sullivan, Red Nichols, Bix Beiderbecke et Adrian Rollini. Il se produit dans des clubs à Chicago. Grâce à l'intervention de John Hammond, il est engagé en 1935 par Benny Goodman dans son big band2. Il enregistre dans le cadre du trio et du quartette de Benny Goodmann avec Teddy Wilson et Lionel Hampton. Il quitte le clarinettiste et forme son orchestre en 1938. Il participe le 16 janvier 1938 au concert historique au Carnegie Hall3. En 1941 il engage la chanteuse Anita O'Day et le trompettiste Roy Eldridge puis il rejoint l'orchestre de Tommy Dorsey quelques mois et reforme ensuite un grand orchestre en 19444. Il participe au JATP dès 1951 et se mesure dans des « drums battle » à Louie Bellson et Buddy Rich. Il tourne dans les films The Benny Goodman story en 1955 et The Gene Krupa story en 1959. Après une pause pour raisons de santé en 1960 il remonte un big band à Disneyland de 1963 à 1967, fait une tournée au Japon avec Charlie Ventura. Il participe au Festival de Newport au côté de Benny Goodman au début des années 1970.
Discographie
- Who (1935), avec Benny Goodman
- Sing sing sing (1937), avec Benny Goodman
- Drummin' man (1939)
- Rockin' chair (1941), avec Roy Eldridge
- The drum battle (1952)
- Duet (1962), avec Buddy Rich
Filmographie
Gene Krupa tient un rôle de batteur dans plusieurs films.
- 1939 : Some Like It Hot, de George Archainbaud
- 1941 : Boule de feu, (Ball of fire ou The Professor and the Burlesque Queen) de Howard Hawks où Gene Kruppa joue de la batterie avec des allumettes
- 1953 : Romance inachevée (The Glenn Miller Story) d'Anthony Mann
- 1956 : The Benny Goodman Story (dans son propre rôle)
- 1959 : The Gene Krupa story (le rôle de Krupa est tenu par Sal Mineo mais le son batterie est doublé par Krupa).
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