Coleman HAWKINS / 1926-1944
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CD1
1 THE STAMPEDE
2 SENSATION
Fletcher Henderson Orchestra
3 ONE HOUR
4 HELLO LOLA
Mound City Blues Blowers
5 BUGGLE CALL RAG
The Chocolate Dandies
6 SUGAR FOOT SONG
Connie's Inn Orchestra
7 JAMAICA SHOUT
8 HEARTBRAKE BLUES
Coleman Hawkins Orchestra
9 I'VE GOT TO SING A TORCH SONG
Horace Henderson Orchestra
10 HONEYSUCKLE ROSE
11 STARDUST
12 NETCHA'S DREAM
Coleman Hawkins & The Ramblers
13 A STRANGE FACT
Coleman Hawkins
14 CRAZY RHYTHM
15 OUT OF NOWHERE
Coleman Hawkins All Star Jam Band
16 WAY DOWN YONDER IN NEW ORLEANS
17 BLUES EVERMORE
Coleman Hawkins trio
18 THE DARKTOWN STRUTTER'S BALL
Jack Hylton Orchestra
19 BODY AND SOUL
20 WHEN DAY IS DONE
21 MY BLUE HEAVEN
22 ROCKY COMFORT
Coleman Hawkins
CD2
1 LAMENTATION
2 DEVOTION
3 STARDUST
4 WELL ALL RIGHT THEN
Coleman Hawkins Trio
5 SWINGIN'IN THE GROOVE
6 WAY DOWN YONDER IN NEW ORLEANS
7 WHEN BUDDAH SMILE
8 DEAR OLD SOUTHLAND
9 BLUES EVERMORE
10 I KNOW THAT YOU KNOW
11 SALT PEANUTS
12 PORGY
13 PICK-UP BOYS
14 UPTOWN LULLABY
15 LOOK HERE
16 A GHOST OF CHANCE
17 TAKE IT ON BACK
18 WILLOW WEEP FOR ME
19 WHEN DAY IS DONE
20 THE BEAT
21 MEMORIES OF YOU
22 ESQUIRE JUMP
23 THANKS FOR THE MEMORY
Coleman Hawkins Orchestra
Coleman “Bean” Hawkins (le haricot) (21 novembre 1904 - 19 mai 1969) est un musicien afro-américain saxophoniste ténor de jazz. Il fut l’un des solistes majeurs du middle jazz et considéré comme le père du saxophone dans le jazz. Il est une des figures musicales de la Renaissance de Harlem.
Coleman Randolph Hawkins est né le 21 novembre 1904 à Saint-Joseph dans le Missouri1, il est le fils de William et Edna Cordelia Hawkins2. Sa mère Cordelia lui donne ses premières leçon de musique (piano), dès ses cinq ans3. Il fait des études musicales classiques au Washburn College de Kansas City, puis à Chicago,où il apprend à jouer du piano et du violoncelle. À 9 ans, il reçoit un saxophone ténor pour son anniversaire4. Il fait des apparitions en public à l'âge de 12 ans et rejoint un orchestre de théâtre, à 16 ans. Il apprend la composition et l’harmonie à l’université avant de rejoindre l’orchestre de la chanteuse Mamie Smith (1922-1923)5.
Sa popularité commence à s’affirmer dans l’orchestre de Fletcher Henderson6, dans lequel il est engagé en 1922 et dont il devient rapidement le soliste et la vedette principale. Engagé par Jack Hylton7, il quitte Henderson en 1934 pour partir comme soliste en Europe (France, Royaume-Uni, Pays-Bas et Suisse), où il eut une influence importante sur le développement du jazz européen. Il y rencontrera notamment le guitariste Django Reinhardt, Alix Combelle, Stéphane Grappelli...
Au début de la guerre en Europe, il retourne aux États-Unis et monte un big band8 avec lequel il enregistre le 30 septembre sa légendaire interprétation de Body and Soul, qui sera l'une des meilleures ventes de disques de l'histoire du jazz. En 1942 il se produit en petites formations et enregistre avec Dizzy Gillespie, Roy Eldridge, recrute des musiciens bebop comme Fats Navarro, Milt Jackson, Max Roach et Thelonious Monk.
Coleman Hawkins fait partie des musiciens rattachés au mouvement de la Renaissance de Harlem9.
Dans les années 1950 et 1960, il est l’une des vedettes des tournées Jazz at the Philharmonic enregistre encore avec Sonny Rollins, Miles Davis, Fats Navarro, Max Roach et Milt Jackson, et fera même une tentative dans la bossa nova en 1963.
Déçu par l’industrie musicale, démotivé, il sombre dans l’alcoolisme.
Malgré sa santé déclinante, il trouve encore la force d'apparaître sur quelques scènes ou dans des films10 et de gérer un petit club de jazz. Il meurt d'une pneumonie le 19 mai 196911 au Wickersham Hospital de New York12. Coleman Hawkins repose au cimetière Woodlawn dans le Bronx13.
Il a marqué et inspiré plusieurs générations de saxophonistes. Sa sonorité large, riche en harmoniques, axée sur un vibrato puissant et une ample dynamique, son phrasé staccato généreux et très élaboré, son inventivité mélodique et sa maitrise technique feront de Bean pendant deux décennies le « roi » de l'instrument, suprématie seulement contestée dans les années de guerre par l'autre grand du ténor et au style legato diamétralement opposé : Lester Young. Son principal disciple fut Ben Webster14.
Son interprétation du standard Body and Soul, enregistrée en 1939, considérée comme un classique du genre d’improvisation jazz15, proche de la perfection selon les spécialistes, fut un succès international.
Vie privée
- Épouses : Gertrude Hawkins et Dolores Hawkins (1919-1969) 0)
- Il est le père de Rene Hawkins, Collette Hawkins et Mrs. Melvin Wright
Titres de référence
- Queer motion 1934 avec l'orchestre de (Fletcher Henderson)
- Out of nowhere 1937 avec (Django Reinhardt)
- Body and Soul 1939
- Stumpy 1943
- The man I love 1943
- Yesterday's 1944
- Feeling zéro 1944
- Woodin' you 1944
- Disorder at the border 1944
Discographie
Principaux albums
- 1944 : Tenor Sax Stylings (Brunswick)
- 1951 : Favorites (Phoenix États-Unis)
- 1951 : Coleman Hawkins Favorites (Advance Music)
- 1952 : The King of the Tenor Sax (Commodore Records)
- 1954 : The Hawk Returns (Savoy Jazz)
- 1954 : The Tenor Sax Album (Savoy)
- 1954 : Jazz Tones (Xanadu Records)
- 1954 : The Bean (Emarcy)
- 1955 : Accent on Tenor Sax (Fresh Sound)
- 1955 : Cool Groove (Drive Archive)
- 1956 : Coleman Hawkins: A Documentary (Riverside Records)
- 1956 : The Big Sounds of Coleman Hawkins and Ben Webster (Brunswick)
- 1956 : The Hawk in Hi Fi (RCA)
- 1956 : The Hawk in Paris (RCA)
- 1957 : Coleman Hawkins Encounters Ben Webster (Polygram)
- 1957 : The Genius of Coleman Hawkins (Verve)
- 1957 : Volume One: Warhorses (Jass Records)
- 1957 : The Gilded Hawk (EMI Music Distribution)
- 1957 : The Hawk Flies High (Mobile Fidelity Sound Lab)
- 1957 : Think Deep (Riverside Records)
- 1958 : Meets the Big Sax Section (Savoy)
- 1958 : High Standards (Jass Records)
- 1958 : Soul (Original Jazz Classics)
- 1958 : Coleman Hawkins and Confreres (Verve)
- 1958 : Coleman Hawkins and His Friends at a Famous Jazz Party (Enigma)
- 1959 : At the Bayou Club, Vol. 2 (Honeysuckle Rose)
- 1959 : At the Bayou Club (Honeysuckle Rose)
- 1959 : Stasch (Swingville)
- 1959 : Hawk Eyes (Original Jazz Classics)
- 1959 : With the Red Garland Trio (JVC Victor)
- 1959 : Just You, Just Me (Stash)
- 195- : Standards and Warhorses (Jass Records)
- 1960 : All Stars (Swingville)
- 1960 : Coleman Hawkins All Stars (Original Jazz Classics)
- 1960 : At Ease with Coleman Hawkins (Original Jazz Classics)
- 1960 : In a Mellow Tone (Prestige/OJC)
- 1960 : Night Hawk (Prestige/OJC)
- 1960 : Bean Stalkin' (Pablo)
- 1961 : The Hawk Relaxes (Original Jazz Classics)
- 1961 : Jam Session in Swingville (Prestige Records)
- 1961 : The Hawk Blows at Midnight (Decca)
- 1961 : Things Ain't What They Used to Be (Swingville)
- 1962 : Good Old Broadway (JVC XRCD)
- 1962 : No Strings (Mood)
- 1962 : On the Bean (Continental)
- 1962 : Back in Bean's Bag (Legacy)
- 1962 : Centerpiece (Phoenix États-Unis)
- 1962 ; Duke Ellington Meets Coleman Hawkins (Impulse!)
- 1963 : The Hawk and the Hunter (Mira Recordings)
- 1963 : Hawk Talk (Tradition)
- 1963 : Today and Now (GRP Records)
- 1963 : Blowin' Up a Breeze (Spotlite)
- 1963 : Desafinado: Bossa Nova and Jazz Samba (GRP Records)
- 1964 : Essen Jazz Festival All Stars (Fantasy)
- 1965 : Rifftide (Pumpkin Records)
- 1966 : Coleman Hawkins and the Trumpet Kings (Emarcy)
- 1966 : Wrapped Tight (Impulse!)
- 1966 : Supreme (Enja)
- 1966 : Sirius (Pablo)
- Live
- 1952 : Disorder at the Border (Spotlite)
- 1959 : Rare Live Performance (Jazz Anthology)
- 1960 : European Concert (Unique Records)
- 1962 : Hawkins! Eldridge! Hodges! Alive at the Village Gate (Verve)
- 1962 : Alive! (Verve)
- 1962 : Jazz at the Metropole (Philips)
- 1962 : Live in Concert (Band Stand)
- 1963 : Hawkins! Alive! at the Village Gate
- 1964 : Lover Man (France's Concert)