L'AUBERGE DU CHEVAL BLANC L BENATZKY

Référence R262

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1 CD / L'AUBERGE DU CHEVAL BLANC DE RALF BENATZKY / AVEC BOURVIL, MICHEL DENS, ANDRINE FORLI / ORCHESTRE FÉLIX NUVOLONE

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Description

L’AUBERGE DU CHEVAL BLANC

Ralph Benatzky

Opérette en deux actes

Livret de Erik Charell et Hans Müller

Couplets de René Dorin

D’après la comédie de Blumenthal et Kadelburg

Adaptation française de Lucien Besnard

Distribution

Bourvil Léopold

Andrine Forli Josépha

Michel Dens Florès

Janine Ervil Sylvabelle

Pierre Germain Célestin – L’instituteur – Le Coock

Geneviève Roblot Kathi

Colette Hérent Clara Hinzelmann

Chœurs René Duclos

Orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire

Direction : Félix Nuvolone

Enregistrement EMI 1962

CD1

Acte I
1 Ouverture et tyrolienne
2 Pas tant de bruit Kathi...
3 Chœurs des touristes, Descendez...
4 Air d'entrée : Ah mesdames et messieurs...
5 Crois-tu Picolo ces mufles...
6 Duo Une fois rien qu'une fois...
7 Et maintenant Léopold soyons sérieux...
8 Nous sommes les servantes
9 Alors madame, votre illustre Flores...
10 Duo Quand le baromètre...
11 Alors, vous êtes le nouveau maître d'hôtel...
12 O ma vache...
13 Eh bien mademoiselle...
14 Duo Extase nouvelle...
15 Nous avons de belles et bonnes choses...
16 Allons Léopold empoignez-moi ce panier...
17 Elle me chasse...
18 Alors c'est vrai ...
19 Duo Si vous le voulez demain...

CD2

Acte II
1 introduction
2 Hé bé cette facheuse aventure...
3 Le monde est beau...
4 Parole, filette, malgré cet orage...
5 Petit enfant dans mon berceau...
6 Où est-il ce jeune Français...
7 Apprenez qu'un jour une princesse...
8 Monsieur Bistagne, je vous salue
9 Duo Ce que je voudrais te dire...
10 Donc, messieurs, sa majesté...
11 Il est un peu chlass votre Léopold...
12 Voyons Léopold soyez sérieux...
13 Gauche, droite...
14 Et voilà le bateau...
15 Oubliez l'audace de cet exlaté...
16 Ah! ce que j'ai bien dormi...
17 Ainsi va la vie...
18 La Chasse est prête...
19 La Bonne auberge du Cheval Blanc
20 Alors me voilà madame...
21 Finale

En supplément de programme

22 Georges Milton
Au joyeux Tyrol 1932

Synopsis

Acte I

Au Tyrol, l’auberge du Cheval Blanc

Léopold, maître d'hôtel de l'Auberge du Cheval blanc est épris de Josépha, sa patronne… mais celle-ci penche pour l’avocat Guy Florès, qui ne va pas tarder à arriver pour ses vacances tyroliennes. D’autres nouveaux clients arrivent : Napoléon Bistagne, industriel marseillais, et sa fille Sylvabelle dont Guy Florès ne tarde pas à tomber amoureux ! Le père de Sylvabelle est furieux car Florès est l’avocat de son concurrent Cubissol… Le fils de ce dernier, comme par hasard, se présente lui aussi à l’auberge avec Clara, la fille du professeur Hinzelmann. Au milieu de tout se monde Léopold se montre trop pressant avec Josépha qui se fâche et le congédie….

Acte II

L’Empereur François-Joseph a annoncé sa visite : l’auberge est en effervescence. Josépha n’a eu d’autre solution que de réengager Léopold. Celui-ci en profite, dans son discours d’accueil au souverain, pour parler de son amour et c’est le monarque en personne qui va dire à Josépha quel doit être son choix. Elle comprend que Florès en aime une Sylvabelle, et que Léopold est sincèrement épris d’elle. Le maître d’hôtel devient aussi mari de Josépha, Florès épouse Sylvabelle, Célestin garde Clara pour la vie et tout est joyeux Au Tyrol...

Ralph BENATZKY

Né en Moravie, à 15 ans le jeune Ralph Benatzky se rend à Vienne pour rejoindre l'armée comme élève-officier mais sa carrière militaire se termine en 1909 pour des raisons médicales. Il étudie à Vienne, Prague et Munich et obtient un doctorat en philosophie avec une thèse sur Goethe et la chanson populaire à Vienne. En même temps, il étudie la musique avec Dvorak à Prague et opte alors définitivement pour une carrière musicale, d'abord comme un auteur-compositeur de chansons de cabaret.
En 1910, il devient chef d'orchestre au Kleines Theater de Munich. En 1912, il obtient ses premiers succès tant que directeur artistique du cabaret Bonbonnière à Munich et en 1914 en tant que codirecteur du Bunten Bühne Rideamus à Vienne. Le 4 octobre 1909, Benatzky épouse la chanteuse et actrice Fedi Férard (en fait Eugénie Ninon Decloux), mais vers 1914, le mariage se termine par un divorce. Le 15 novembre de la même année, il épouse une autre chanteuse Josma Sélim, dont il est le principal compositeur et accompagnateur.
C'est en 1910 qu'il écrit sa première opérette mais son premier grand succès est Liebe im Schnee créée en 1916, suivi par plusieurs autres succès : Yuschi Tanzt (109 représentations), Apachen (1920), produit à L‘Apollo Theater avec Louis Treumann puis au Palladium de Londres Pipsi (1921) ...
En 1924 il s'installe à Berlin avec son épouse. Entre 1924 et 1928, il compose essentiellement les musiques des revues. Il entreprend alors la trilogie qui le rendra célèbre Casanova (1928), Les trois mousquetaires (1929) et L’Auberge du Cheval Blanc (1930).
Ces opérettes sont caractérisées par le mélange habile de la musique classique avec de nouveaux sons de jazz des années 1920. Benatzky qualifie lui-même la musique des Trois Mousquetaires comme « d'hier et d'aujourd'hui ». Dans L'Auberge du Cheval Blanc, Benatzky mêle des thèmes typiques (pseudo) folkloriques avec la musique de son temps comme des rythmes syncopés de danse. Il obtient avec cette œuvre un succès dans le monde entier notamment avec des productions importantes à Londres, Vienne (1931), Paris (1932) et New York (1936).
Le succès financier de l'Auberge du Cheval-Blanc lui permet d'acheter une villa en Suisse et préoccupé par la situation politique en Allemagne, il quitte Berlin et s’y installe avec sa troisième épouse, la danseuse Mélanie « Mela » Hoffmann. Benatzky écrit aussi pour Zara Leander une parodie de comédie musicale hollywoodienne. C'est le premier succès hors de Suède pour la chanteuse qui devient proche du régime nazi et tournera de nombreux films pendant cette sombre période...
En juin 1938, il quitte la Suisse et se rend à Hollywood, où il signe un contrat avec la MGM, contrat qu'il rompt aussitôt et, privé de la nationalité suisse, il réside en permanence aux États-Unis. En 1948, il peut enfin retourner en Suisse et il s'installe à Zurich jusqu’à son décès en octobre 1957