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MESSAGER / FRANÇOIS LES BAS BLEUS / LES DRAGONS DE L'IMPÉRATRICE
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2 CD / FRANÇOIS LES BAS-BLEUS & LES DRAGONS DE L'IMPÉRATRICE / DEUX OPÉRAS-COMIQUES D'ANDRÉ MESSAGER (& FIRMIN BERNICAT) / ENREGISTREMENTS HISTORIQUES
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FRANÇOIS LES BAS-BLEUSFirmin Bernicat - André Messager
Opéra-comique en trois actesLivret de E. Dubreuil, E. Humbert et P. BuraniMusique originale de Firmin Bernicat, achevée par André Messager Distribution
Willy Clément François les bas bleusLina Dachary FanchonGaston Rey Marquis de PontcornetSuzanne Lafaye Comtesse de laSavonnièreMichel Hamel Chevalier de LansacDominique Tirmont KirschwasserRené Lenoty JasminDeva Dassy MilitzaJacques Pruvost NicoletPierre Roi Un soldatChorale et Orchestre Lyrique de la RTFDirection : Marcel CarivenEnregistrement 1962
En supplément de programme LES DRAGONS DE L’IMPÉRATRICE (extraits)André Messager
Opéra-comique en trois actesLivret de Georges Duval et Albert Van Loo
DistributionMonique Linval CyprienneChristiane Harbell LucrèceWilly Clément Saint-GildasRené Lenoty AgenorOrchestre Radio Lyrique et Cœurs direction : Roger EllisEnregistrement 1959
CD 1 FRANÇOIS LES BAS-BLEUS
Acte I1 Acte I. Où donc est notre secrétaire... (Nicolet, La comtesse) 2 Acte I. Dialogue 3 Acte I. François, François… (Chœurs, François) 4 Acte I. Dialogue 5 Acte I. Voici la petite chanteuse... (Fanchon) 6 Acte I. Dialogue 7 Acte I. Avec soin formez chaque lettre… ( François, Fanchon) 8 Acte I. Dialogue 9 Acte I. Par ici voilà le patron… (Chœurs,François) 10 Acte I. Dialogue 11 Acte I. Y'avait un petit matelot... (Fanchon , Chœurs) 12 Acte I. Dialogue 13 Acte I. Ah! la bonne journée... (Nicolas, François, le Marquis)
Acte II14 Acte II. Oui mes amis vous pouvez m'en croire... (Jasmin) 15 Acte II. Dialogue 16 Acte II. Je suis perplexe… (Le Marquis) 17 Acte II. Dialogue 18 Acte II. Y'avait un petit matelot... (Fancon, la Comtesse, le Marquis) 19 Acte II. Dialogue 20 Acte II. J'aime la femme et je m'en vante... (Lansac) 21 Acte II. Il faut laisser toute l'espérance... (François) 22 Acte II. François Fanchon... (Fanchon, François) 23 Acte II. Dialogue 24 Acte II. J'ai de la figure... (la Comtesse) 25 Acte II. Dialogue CD 2 FRANÇOIS LES BAS-BLEUS
Acte II (suite)1 Acte II. Monsieur le Marquis, mon père... (Fanchon) 2 Acte II. Dialogue 3 Acte II. Oui, je suis noble et demoiselle... (Fanchon, Chœurs…)
Acte III4 Acte 3 - Voici Paris qui s'éveille… (Chœurs) 5 Acte 3 - À toi, j'avais donné ma vie… (François) 6 Acte 3 - Je rafraîchis, moi, je m'enflamme… (la comtesse, le Marquis) 7 Acte 3 - Texte 8 Acte 3 - Ma chanson s'applique à l'amour… (Fanchon) 9 Acte 3 - Votre femme m'a dit Je t'aime… (François) 10 Acte 3 - Texte 11 Acte 3 - La petite chanteuse… (Tous) LES DRAGONS DE L’IMPÉRATRICE
12 Acte1 - Amour, Amour, quel est donc ton pouvoir… (Lucrèce) 13 Acte1 - Quoi, vraiment, en loup-garou ?... (Saint-Gildas) 14 Acte1 - J'aimais mon cousin dès l'enfance… (Cyprienne) 15 Acte 2 - Est-ce le prestige du casque ?... (Agenor) 16 Acte 2 - Dans le royaume du cancan… (Lucrèce) 17Acte 2 - En vain, au danger tu t'exposes… (Lucrèce, Cyprienne) 18 Acte 2 - Ne vous emballez pas, monsieur le militaire… (Cyprienne) 19 Acte 2 - Eh bien, parlez Monsieur… (Cyprienne, Saint Gildas) 20 Acte 2 - L'amour est l'enfant du mystère… (cyprienne) 21 Acte 3 - Mon colonel, j'ai fait mes preuves… (Saint Gildas) 22 Acte 3 - Votre nez, mon cher capitaine… (Lucrèce) 23 Acte 3 - Il m'aime, j'en suis bien certaine… (Cyprienne) 24 Acte 3 - Eh bien, Monsieur, ne serait-ce pas charmant ?... (Cyprienne)
La musique contient un délicieux duo "la leçon d'écriture", la chanson de François les Bas-Bleus, une valse "Voici les roses", une chanson folklorique "Le petit marin" dans le premier acte. Dans le second, un duo d'amour "Espérance en heureux jours" a été accueillie avec enthousiasme, tandis que dans le troisième acte, la romance "A toi j avais donné ma vie" a été applaudi. LES DRAGONS DE L’IMPÉRATRICE
SynopsisÀ la cour de Napoléon II, Le capitaine Saint-Gildas (des Dragons de l’Impératrice) ne compte plus ses conquêtes féminines… qu’en sera-t-il avec Lucrèce, la femme du colonelDesroches ? De son coté Cyprienne la femme de Saint-Gildas, délaissée par son mari veut le reconquérir… Au bal des Tuileries, c’est la confusion, mais Cyprienne sauve la situation…
André MESSAGER 1853-1929Naissance à Montluçon et enfance difficile mais ses parents arrivent à obtenir une bourse pour étudier à l'école Niedermeyer auprès de Gabriel Fauré et Camille Saint Saëns pour la composition, Adam Laussel pour le piano, et Clément Loret pour l'orgue, puis il travaille avec Saint-Saëns. Fauré lui proposa un poste d'organiste du chœur de Saint-Sulpice et il devint organiste. Il remporte le concours de la Société des Auteurs et Compositeurs en 1875 pour une symphonie, compose les cantates Prométhée enchainé et Don Juan, apprend la direction d’orchestre à Bruxelles. En 1882, il voyage à Bayreuth en compagnie de Gabriel Fauré. En 1898, lorsqu'Albert Carré devient directeur de l'Opéra Comique, André Messager en est nommé chef d'orchestre. En 1900, il y crée Louise et Pelléas et Mélisande en 1902. Il est ensuite co-directeur de l'Opéra de Paris. En 1926 il est élu à la Ve section (composition musicale) de l’Académie des Beaux Arts. Il décède en 1929.
Œuvres lyriquesFrançois les bas-bleus : opéra-comique en trois actes, 1883
La Fauvette du Temple : livret de Paul Burani & Eugène Humbert, 1885
La Béarnaise : opéra-comique en trois actes, 1885
Le Bourgeois de Calais : opéra comique en trois actes, 1887
Isoline , 1888
Le Mari de la reine, 1889
La Basoche : opéra-comique, 1890
Hélène : Vaudeville, 1891
Madame Chrysanthème : opéra, 1893
Miss Dollar, 1893
Mirette, 1894
La Fiancée en loterie, 1896
Le Chevalier d'Harmental : 1896
Les P'tites Michu1897
Les Dragons de l’impératrice
La Montagne enchantée, pièce fantastique en 5 actes, 1897
Véronique : opérette en trois actes, 1898
Fortunio : opérette, 1907
Béatrice, 1914
Monsieur Beaucaire, opérette, 1919
La Petite Fonctionnaire, opérette en 3 actes, 1921
L’amour masqué, livret de Sacha Guitry (1923)
Passionnément, opérette en 3 actes 1926
Coups de roulis, opérette, 1928 Firmin BERNICAT
1842-1883C’est probablement dans sa ville natale que Firmin Bernicat commence ses études musicales, avant de gagner Paris au milieu des années 1860. Il y suit les cours d’harmonie sans doute au Conservatoire de ParisIl commence sa carrière dans les cafés concerts parisiens. Il travaille souvent pour L’Eldorado, où il présente de petits spectacles lyriques au destin éphémère, mais qui lui permettent de « se faire la main ». Il gagne également sa vie comme arrangeur musical et orchestrateur pour certains de ses collègues, dont Robert Planquette.Il écrit des chansons pour les vedettes de l’époque : Le Chemin des noisettes ou La Pigeonne. Il aborde aussi la scène et donne une trentaine d’ouvrages, la plupart en un acte, opérettes et saynètes bouffes ou sentimentales, par exemple Les Cadets de Gascogne, Le Cornette ou encore Une aventure de la Clairon…Après des débuts difficiles, il finit par attirer l’attention du directeur des Fantaisies-Parisiennes de Bruxelles qui produit son premier ouvrage en trois actes, Les Beignets du Roi, sur un livret d’Albert Carré et Paul Ferrier. Créée le 10 février 1882, la pièce remporte un vif succès auquel n'assiste pas Bernicat dont la santé fragile ne lui permet pas de quitter Paris. Il souffrait de la tuberculose.Le succès des Beignets du Roi lui permet d’obtenir le livret de François les bas-bleus. Il y travaille lorsque la maladie l'emporte, le 5 mars 1883. L’éditeur de Bernicat, Enoch & Costallat, qui était également celui d’André Messager, demande à celui-ci de terminer la partition. Messager, alors au tout début de sa carrière, accepte ce travail. François les bas-bleus est créé aux Folies-Dramatiques de Paris. La pièce se joue jusqu’au 10 mars 1884 (131 représentations). L’opérette fut ensuite régulièrement reprise à Paris.
Opéra-comique en trois actesLivret de E. Dubreuil, E. Humbert et P. BuraniMusique originale de Firmin Bernicat, achevée par André Messager Distribution
Willy Clément François les bas bleusLina Dachary FanchonGaston Rey Marquis de PontcornetSuzanne Lafaye Comtesse de laSavonnièreMichel Hamel Chevalier de LansacDominique Tirmont KirschwasserRené Lenoty JasminDeva Dassy MilitzaJacques Pruvost NicoletPierre Roi Un soldatChorale et Orchestre Lyrique de la RTFDirection : Marcel CarivenEnregistrement 1962
En supplément de programme LES DRAGONS DE L’IMPÉRATRICE (extraits)André Messager
Opéra-comique en trois actesLivret de Georges Duval et Albert Van Loo
DistributionMonique Linval CyprienneChristiane Harbell LucrèceWilly Clément Saint-GildasRené Lenoty AgenorOrchestre Radio Lyrique et Cœurs direction : Roger EllisEnregistrement 1959
CD 1 FRANÇOIS LES BAS-BLEUS
Acte I1 Acte I. Où donc est notre secrétaire... (Nicolet, La comtesse) 2 Acte I. Dialogue 3 Acte I. François, François… (Chœurs, François) 4 Acte I. Dialogue 5 Acte I. Voici la petite chanteuse... (Fanchon) 6 Acte I. Dialogue 7 Acte I. Avec soin formez chaque lettre… ( François, Fanchon) 8 Acte I. Dialogue 9 Acte I. Par ici voilà le patron… (Chœurs,François) 10 Acte I. Dialogue 11 Acte I. Y'avait un petit matelot... (Fanchon , Chœurs) 12 Acte I. Dialogue 13 Acte I. Ah! la bonne journée... (Nicolas, François, le Marquis)
Acte II14 Acte II. Oui mes amis vous pouvez m'en croire... (Jasmin) 15 Acte II. Dialogue 16 Acte II. Je suis perplexe… (Le Marquis) 17 Acte II. Dialogue 18 Acte II. Y'avait un petit matelot... (Fancon, la Comtesse, le Marquis) 19 Acte II. Dialogue 20 Acte II. J'aime la femme et je m'en vante... (Lansac) 21 Acte II. Il faut laisser toute l'espérance... (François) 22 Acte II. François Fanchon... (Fanchon, François) 23 Acte II. Dialogue 24 Acte II. J'ai de la figure... (la Comtesse) 25 Acte II. Dialogue CD 2 FRANÇOIS LES BAS-BLEUS
Acte II (suite)1 Acte II. Monsieur le Marquis, mon père... (Fanchon) 2 Acte II. Dialogue 3 Acte II. Oui, je suis noble et demoiselle... (Fanchon, Chœurs…)
Acte III4 Acte 3 - Voici Paris qui s'éveille… (Chœurs) 5 Acte 3 - À toi, j'avais donné ma vie… (François) 6 Acte 3 - Je rafraîchis, moi, je m'enflamme… (la comtesse, le Marquis) 7 Acte 3 - Texte 8 Acte 3 - Ma chanson s'applique à l'amour… (Fanchon) 9 Acte 3 - Votre femme m'a dit Je t'aime… (François) 10 Acte 3 - Texte 11 Acte 3 - La petite chanteuse… (Tous) LES DRAGONS DE L’IMPÉRATRICE
12 Acte1 - Amour, Amour, quel est donc ton pouvoir… (Lucrèce) 13 Acte1 - Quoi, vraiment, en loup-garou ?... (Saint-Gildas) 14 Acte1 - J'aimais mon cousin dès l'enfance… (Cyprienne) 15 Acte 2 - Est-ce le prestige du casque ?... (Agenor) 16 Acte 2 - Dans le royaume du cancan… (Lucrèce) 17Acte 2 - En vain, au danger tu t'exposes… (Lucrèce, Cyprienne) 18 Acte 2 - Ne vous emballez pas, monsieur le militaire… (Cyprienne) 19 Acte 2 - Eh bien, parlez Monsieur… (Cyprienne, Saint Gildas) 20 Acte 2 - L'amour est l'enfant du mystère… (cyprienne) 21 Acte 3 - Mon colonel, j'ai fait mes preuves… (Saint Gildas) 22 Acte 3 - Votre nez, mon cher capitaine… (Lucrèce) 23 Acte 3 - Il m'aime, j'en suis bien certaine… (Cyprienne) 24 Acte 3 - Eh bien, Monsieur, ne serait-ce pas charmant ?... (Cyprienne)
FRANÇOIS LES BAS-BLEUS
Sinopsys Paris 1789François les bas-bleus, ami de tous les amoureux, est un écrivain, au Carrefour Saint-Eustache, il est amoureux de Fanchon, une chanteuse de rue. Le mariage des deux serait assez simple, si ce n'était que Fanchon décide de chanter à François, une chanson d'anniversaire, qui l'identifie instantanément au passage de la comtesse de la Savonnière. Cette Fanchon est sans doute l'enfant du marquis de Pontcornet, élevé dans un cirque. La tante de Fanchon, est aussi amoureuse de François les bas-bleus, et fera tout pour empêcher le mariage de sa nièce avec l'homme qu'elle aime. Mais Fanchon a de l'esprit. Elle refuse d'épouser son cousin, de Lansac, et reste fidèle à François, emprisonné à la Bastille avec le Marquis de Pontcornet, pour lequel il a si clairement écrit une chanson trop progressiste. Le 14 juillet, la Bastille est prise, le Marquis et François sont bientôt sauvé. L'un décide de devenir marchand de cidre, et l'autre commandant de la garde nationale. Dans ce déguisement François gagne de la puissance sur le marquis, arrêté comme suspect, naturellement, à la condition qu'il lui permette d'épouser sa fille. François et Fanchon se marient et tout se termine bien.La musique contient un délicieux duo "la leçon d'écriture", la chanson de François les Bas-Bleus, une valse "Voici les roses", une chanson folklorique "Le petit marin" dans le premier acte. Dans le second, un duo d'amour "Espérance en heureux jours" a été accueillie avec enthousiasme, tandis que dans le troisième acte, la romance "A toi j avais donné ma vie" a été applaudi. LES DRAGONS DE L’IMPÉRATRICE
SynopsisÀ la cour de Napoléon II, Le capitaine Saint-Gildas (des Dragons de l’Impératrice) ne compte plus ses conquêtes féminines… qu’en sera-t-il avec Lucrèce, la femme du colonelDesroches ? De son coté Cyprienne la femme de Saint-Gildas, délaissée par son mari veut le reconquérir… Au bal des Tuileries, c’est la confusion, mais Cyprienne sauve la situation…
André MESSAGER 1853-1929Naissance à Montluçon et enfance difficile mais ses parents arrivent à obtenir une bourse pour étudier à l'école Niedermeyer auprès de Gabriel Fauré et Camille Saint Saëns pour la composition, Adam Laussel pour le piano, et Clément Loret pour l'orgue, puis il travaille avec Saint-Saëns. Fauré lui proposa un poste d'organiste du chœur de Saint-Sulpice et il devint organiste. Il remporte le concours de la Société des Auteurs et Compositeurs en 1875 pour une symphonie, compose les cantates Prométhée enchainé et Don Juan, apprend la direction d’orchestre à Bruxelles. En 1882, il voyage à Bayreuth en compagnie de Gabriel Fauré. En 1898, lorsqu'Albert Carré devient directeur de l'Opéra Comique, André Messager en est nommé chef d'orchestre. En 1900, il y crée Louise et Pelléas et Mélisande en 1902. Il est ensuite co-directeur de l'Opéra de Paris. En 1926 il est élu à la Ve section (composition musicale) de l’Académie des Beaux Arts. Il décède en 1929.
Œuvres lyriquesFrançois les bas-bleus : opéra-comique en trois actes, 1883
La Fauvette du Temple : livret de Paul Burani & Eugène Humbert, 1885
La Béarnaise : opéra-comique en trois actes, 1885
Le Bourgeois de Calais : opéra comique en trois actes, 1887
Isoline , 1888
Le Mari de la reine, 1889
La Basoche : opéra-comique, 1890
Hélène : Vaudeville, 1891
Madame Chrysanthème : opéra, 1893
Miss Dollar, 1893
Mirette, 1894
La Fiancée en loterie, 1896
Le Chevalier d'Harmental : 1896
Les P'tites Michu1897
Les Dragons de l’impératrice
La Montagne enchantée, pièce fantastique en 5 actes, 1897
Véronique : opérette en trois actes, 1898
Fortunio : opérette, 1907
Béatrice, 1914
Monsieur Beaucaire, opérette, 1919
La Petite Fonctionnaire, opérette en 3 actes, 1921
L’amour masqué, livret de Sacha Guitry (1923)
Passionnément, opérette en 3 actes 1926
Coups de roulis, opérette, 1928 Firmin BERNICAT
1842-1883C’est probablement dans sa ville natale que Firmin Bernicat commence ses études musicales, avant de gagner Paris au milieu des années 1860. Il y suit les cours d’harmonie sans doute au Conservatoire de ParisIl commence sa carrière dans les cafés concerts parisiens. Il travaille souvent pour L’Eldorado, où il présente de petits spectacles lyriques au destin éphémère, mais qui lui permettent de « se faire la main ». Il gagne également sa vie comme arrangeur musical et orchestrateur pour certains de ses collègues, dont Robert Planquette.Il écrit des chansons pour les vedettes de l’époque : Le Chemin des noisettes ou La Pigeonne. Il aborde aussi la scène et donne une trentaine d’ouvrages, la plupart en un acte, opérettes et saynètes bouffes ou sentimentales, par exemple Les Cadets de Gascogne, Le Cornette ou encore Une aventure de la Clairon…Après des débuts difficiles, il finit par attirer l’attention du directeur des Fantaisies-Parisiennes de Bruxelles qui produit son premier ouvrage en trois actes, Les Beignets du Roi, sur un livret d’Albert Carré et Paul Ferrier. Créée le 10 février 1882, la pièce remporte un vif succès auquel n'assiste pas Bernicat dont la santé fragile ne lui permet pas de quitter Paris. Il souffrait de la tuberculose.Le succès des Beignets du Roi lui permet d’obtenir le livret de François les bas-bleus. Il y travaille lorsque la maladie l'emporte, le 5 mars 1883. L’éditeur de Bernicat, Enoch & Costallat, qui était également celui d’André Messager, demande à celui-ci de terminer la partition. Messager, alors au tout début de sa carrière, accepte ce travail. François les bas-bleus est créé aux Folies-Dramatiques de Paris. La pièce se joue jusqu’au 10 mars 1884 (131 représentations). L’opérette fut ensuite régulièrement reprise à Paris.
André Messager 1853-1929
André Messager naît à Montluçon dans une famille aucunement mélomane. Les maristes lui inculquent quelques leçons de piano puis il reçoit des cours. Ruinés, ses parents lui obtiennent une bourse pour entrer à l’École Niedermeyer à seize ans. Il y étudie avec Gigout et Saint-Saëns. Il devient pour dix ans organiste à Saint-Sulpice. Pour améliorer l’ordinaire, il participe à des concours et remporte celui de la Société des auteurs et compositeurs pour une symphonie (1875) donnée par Colonne au Châtelet (1878). Il compose alors les cantates Prométhée enchaîné et Don Juan et Haydée.
Il apprend la direction d’orchestre au cours d’un séjour à l’Eden-Théâtre de Bruxelles. À Paris, il passe aux orgues de Sainte-Marie-des-Batignolles (avec Claude Terrasse pour assistant, 1882) puis de Saint-Paul-Saint-Louis (1884). Il a besoin d’argent et devient chef et compositeur attitré du ballet des Folies Bergère.
En 1880, André Messager achève et orchestre François-les-Bas-Bleus, opérette abandonnée à la moitié par un Firmin Bernicat mort tout jeune. C’est un succès (1883) suivi par La Fauvette du Temple (1885) ou le ballet Les Deux Pigeons pour l’Opéra (1886). Échec du Mari de la Reine (1889) mais succès à’Isoline, conte de fée lyrique (1888) et de La Basoche (1890, Opéra-Comique). Messager mène aussi une carrière de chef d’orchestre (wagnérien), débutant par la Walkyrie à Marseille (1892). Pour gagner plus d’argent, il bâcle des commandes. La comédie lyrique Madame Chrysanthème, l’opérette Miss Dollar ne fonctionnent pas.
La musique de Messager est légère, limpide, cultivée - française. Fauré et Saint- Saëns y affleurent, un rien de Wagner aussi... Londres accueille alors les opéret- tistes français. André Messager y présente Mirette (1894) composée avec Miss Hope Temple qu’il épouse et dont il divorcera. Le meilleur de Messager vient avec les librettistes Vanloo et Duval : Les P’tites Michu (1897), Véronique (1898), Les Dragons de l’Impératrice (1905). De 1899 à 1904, Messager dirige la musique à l’Opéra-Comique où il crée Pelléas et Mélisande de son ami Debussy (1902). Il y crée la comédie lyrique Fortunio (1907). Il dirige l’orchestre de la Société des Concerts du Conservatoire puis devient co-directeur de l’Opéra de Paris. En 1919, il crée en Angleterre Monsieur Beaucairc, sur une histoire à la française favorite outre-Manche (1925 à Paris). Le voici président de la Société des auteurs et compo¬siteurs (1923) et membre de l’Institut (1926). Il compose pendant huit ans encore La Petite Fonctionnaire (1921) et surtout L’Amour masqué (1923) avec Sacha Guitry et sa femme Yvonne Printemps, Passionnément (1926) et Coups de roulis (1928). Il meurt en laissant Sacha, opérette achevée par Marc Berthomieu (1933).
André Messager a composé avec Gabriel Fauré la Messe des pêcheurs de Villerville. Familier de longue date du salon de Marguerite de Saint-Marceaux, il se prête de bonne grâce, en 1921, à accompagner toutes les danses (le shimmy et le tango) «avec un entrain qui enchante la jeunesse» (Journal,).
D’après Le Guide raisonné de l’opérette ( Louis Oster – Jean Vermeil)