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LES CLOCHES DE CORNEVILLE / PLANQUETTE
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2 CD / INTÉGRALE DE L'OPÉRETTE DE ROBERT PLANQUETTE / AVEC ERNEST BLANC, COLETTE RIEDEINGER, ORCHESTRE PIERRE DERVAUX /
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LES CLOCHES DE CORNEVILLERobert PlanquetteOpérette en trois actesLivret de Clarville et GabetRéalisation Max de Rieux Distribution
Ernest Blanc Le Marquis de CornevilleColette Riedinger SerpoletteHuguette Boulangeot GermaineJean Giraudeau GrenicheuxLouis Musy GaspardAndré Balbon Le Bailly
Direction d’orchestre Pierre DervauxEnregistré en 1955 sur disque DECCAPremière représentation à Paris au Théâtre des Folies Dramatiques le 19 avril 1877
CD 1 Acte I1 Ouverture 4:35 2 Acte I - Le marché de Corneville… 5:40 3 Acte I - Dans ma mystérieuse histoire... (Serpolette) 2:09 4 Acte I - Dialogue 4:36 5 Acte I - Va petit mousse... (Grenicheux) 3:40 6 Acte I - Dialogue 2:24 7 Acte I - Chanson des cloches… (Germaine) 2:59 8 Acte I - Dialogue 1:42 9 Acte I - J'ai fait trois fois le tour du monde… (Henri) 2:37 10 Acte I - A la perruque d'un Bailli… Je ne sais comment (Grenicheux) 3:2911 Acte I - Le marché de Corneville… Final 8:17 Acte II 12 Acte II - À la lueur des flambeaux... Chœur 2:20 13 Acte II - Fermons les yeux... (ensemble) 2:43 14 Acte II - Ne parlez pas de mon courage... (Germaine) 2:5615 Acte II - J'ai perdu la tête... (Le Balli) 2:41 16 Acte II - Sous les armures à leur taille... (Henri) 2:44 17 Acte II - Dialogue 5:24
CD 2 Acte II (suite)1 Acte II - C'est Elle... (Germaine – Henri) 3:37 2 Acte II - Dialogue 1:11 3 Acte II - Gloire au valeureux… - O ciel que j'ai peur... 3:26 4 Acte II - Dialogue5 Acte II – C’est là qu’est la richesse… (Gaspard ) & Final 5:50 Acte III6 Acte III - Enfin nous voilà transportés... Gaspard) 2:39 7 Acte III - Regardez par ci, par là... (chœur) 3:09 8 Acte III - Chanson du cidre… (Serpolette) 3:41 9 Acte III - Je regardais en l'air... (Gernicheux) 3:26 10 Acte III - Une servante que m'importe... (Henri) 1:23 11 Acte III - Dialogue 3:0912 Acte III - Pour ce trésor... & Final 2:15 En supplément de programme Sim Viva13 Légende des cloches… 3:11 Lemichel du Roy14 Dans une mystérieuse histoire… 2:16 Helene Regelly15 Vive le cidre de Normandie… 3:06 Robert JysorJ'ai fait trois fois le tour du monde… 3:04 Michel Dens J’ai fait trois fois le tour du monde… 3:06
Synopsis Acte IPremier tableau : Dans la campagne normandeUn sentier boisé proche du château de Corneville. Serpolette raconte que, fille d’une princesse, elle a été enlevée puis retrouvée un jour dans les serpolets, d’où le nom qu’on lui a donné. Pour l’heure, elle est servante chez Gaspard. Elle aime un certain Grenicheux, pêcheur d’écrevisses, mais celui-ci n’a d’yeux que pour Germaine. Arrive, incognito, un beau capitaine de navire venant des lointaines Amériques. C’est Henri, le nouveau marquis de Corneville. Il rencontre Germaine qui lui conte que selon une légende du pays, le " retour du Marquis " sera salué par le carillon de toutes les cloches de Corneville.Deuxième tableau : le marché de Corneville.Gaspard est furieux parce que Germaine ne veut pas épouser le Bailli. Pour la soustraire à cette rage, Henri embauche Germaine, puis il fait de même avec Serpolette et Grenicheux. Gaspard survient et veut empêcher Germaine de signer le contrat. Henri, s’appuyant sur une loi locale, le chasse rudement. Acte IILe château de Corneville Une grande salle du château de Corneville. Accompagné de matelots de son équipage, mais aussi de Germaine, Serpolette, Grenicheux et le Bailli, Henri pénètre dans le château pour en chasser les fantômes. Il reconnaît en Germaine la jeune fille qu’il a sauvée des eaux et qu’il a confiée à un jeune paysan. Mais une barque s’approche. C’est Gaspard qui vient jouer les fantômes. On lui arrache ses sacs d’or et tout à coup les cloches se mettent à sonner le retour du propriétaire du château, alors sa raison s’égare.Acte IIIUn parc du château de Corneville. Grenicheux avoue à Henri que ce n’est pas lui qui a sauvé Germaine mais un beau capitaine inconnu. Germaine a entendu cet aveu, c’est donc bien cet inconnu qu’elle veut épouser. Mais comment ? Gaspard recouvre un instant la raison. Henri est bien le Marquis de Corneville, Germaine, sous son vrai prénom de Lucienne, est bien la fille du Comte de Lucenay, quant à Serpolette, c’est bien une enfant de bohémiens qu’il a recueillie par pitié. Gaspard est pardonné. Henri épouse Germaine. Serpolette préfère rester fille et envoie définitivement promener le pauvre Grenicheux. Ainsi se termine cet opéra-comique plein de rebondissements et qui fourmille de mélodies et d’ensembles pleins de spontanéité et de charmes et si faciles à retenir une fois entendus.
Robert PLANQUETTEPlanquette, né à Paris en 1848, fut formé au Conservatoire de Paris, où il eut pour professeur l'auteur d'opéras-comiques Jules Duprato et dont il sortit sans la moindre récompense. Ses premières œuvres furent des mélodies et des marches militaires, dont le célèbre air patriotique Le Régiment de Sambre-et-Meuse (1867), qui évoque les armées révolutionnaires de 1792, sur un poème de Paul Cézano.Ténor à la voix agréable, il chanta dès sa jeunesse des chansons et airs d'opéra dans des cafés-concerts en s'accompagnant lui-même au piano.En 1872, il se mit à composer des ouvrages lyriques, dont les premiers furent des pochades : Méfie-toi du pharaon, par exemple. Il obtint son premier succès avec sa quatrième opérette, Paille d'avoine, créée aux Délassements-Comiques en 1874.Entre 1872 et 1897, il composa une vingtaine d'opéras-comiques et d'opérettes, aujourd'hui presque toutes oubliées. Quelques théâtres montent encore aujourd'hui Rip (1882), mais son œuvre la plus célèbre, avec laquelle il acquit une immense notoriété, est l'opéra-comique Les Cloches de Corneville (1877). L'intrigue fait appel à une vieille légende de Normandie. Elle connut un succès immédiat et fut représentée à Londres en 1878. Cette œuvre continue à se maintenir à l'affiche et demeure l'un des ouvrages lyriques français les plus populaires. La Chanson du mousse, une barcarolle tirée des Cloches de Corneville, est jouée au violon par William K.-L. Dickson dans la première expérience d'enregistrement de cinéma sonore, en 1894 ou 1895 : le Dickson Experimental Sound Film.Robert Planquette était un compositeur doté d'un sens de la mélodie, du rythme et de la facilité d'écriture pour concocter des airs très populaires au goût du jour. On peut le classer parmi les « maîtres de l'opérette » au même titre de Jacques Offenbach, Hervé, Charles Lecocq, Edmond Audran et Louis Varney.Par suite d'un refroidissement contracté à la sortie d'une répétition des Cloches de Corneville au théâtre de la Gaîté, Planquette mourut le 28 janvier 1903 dans son hôtel du boulevard Pereire. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise, 93e division. Il possédait une villa, Les Cloches, à Merville, près de Cabourg…ŒuvresMéfie-toi de Pharaon (1872), La Forge, (1873), Le Serment de Mme Grégoire (1874), Paille d'avoine (1874), Le Valet de cœur (1875), Les cloches de Corneville (Paris 1877), Le Chevalier Gaston, paroles de Pierre Véron (Monte Carlo, 1879), Le Régiment de Sambre-et-Meuse marche militaire française célèbre, Les Voltigeurs de la 32e (Paris, 1880), La Cantinière (Paris,1880), Les Chevaux-légers (Paris, 1882), Rip (Londres, 1882), Nell Gwynne (Londres, 1884), La Crémaillère (Paris, 1885), Surcouf (Paris, 1887), Captain Thérèse (Londres, 1890), La Cocarde triocolore (Paris, 1892), Le Talisman (Paris, 1893), Panurge (Paris, 1895), Mam'zelle Quat'sous (Paris, 1897), Le Fiancé de Margot (1900), Le Paradis de Mahomet (Paris, 1906)
Ernest Blanc Le Marquis de CornevilleColette Riedinger SerpoletteHuguette Boulangeot GermaineJean Giraudeau GrenicheuxLouis Musy GaspardAndré Balbon Le Bailly
Direction d’orchestre Pierre DervauxEnregistré en 1955 sur disque DECCAPremière représentation à Paris au Théâtre des Folies Dramatiques le 19 avril 1877
CD 1 Acte I1 Ouverture 4:35 2 Acte I - Le marché de Corneville… 5:40 3 Acte I - Dans ma mystérieuse histoire... (Serpolette) 2:09 4 Acte I - Dialogue 4:36 5 Acte I - Va petit mousse... (Grenicheux) 3:40 6 Acte I - Dialogue 2:24 7 Acte I - Chanson des cloches… (Germaine) 2:59 8 Acte I - Dialogue 1:42 9 Acte I - J'ai fait trois fois le tour du monde… (Henri) 2:37 10 Acte I - A la perruque d'un Bailli… Je ne sais comment (Grenicheux) 3:2911 Acte I - Le marché de Corneville… Final 8:17 Acte II 12 Acte II - À la lueur des flambeaux... Chœur 2:20 13 Acte II - Fermons les yeux... (ensemble) 2:43 14 Acte II - Ne parlez pas de mon courage... (Germaine) 2:5615 Acte II - J'ai perdu la tête... (Le Balli) 2:41 16 Acte II - Sous les armures à leur taille... (Henri) 2:44 17 Acte II - Dialogue 5:24
CD 2 Acte II (suite)1 Acte II - C'est Elle... (Germaine – Henri) 3:37 2 Acte II - Dialogue 1:11 3 Acte II - Gloire au valeureux… - O ciel que j'ai peur... 3:26 4 Acte II - Dialogue5 Acte II – C’est là qu’est la richesse… (Gaspard ) & Final 5:50 Acte III6 Acte III - Enfin nous voilà transportés... Gaspard) 2:39 7 Acte III - Regardez par ci, par là... (chœur) 3:09 8 Acte III - Chanson du cidre… (Serpolette) 3:41 9 Acte III - Je regardais en l'air... (Gernicheux) 3:26 10 Acte III - Une servante que m'importe... (Henri) 1:23 11 Acte III - Dialogue 3:0912 Acte III - Pour ce trésor... & Final 2:15 En supplément de programme Sim Viva13 Légende des cloches… 3:11 Lemichel du Roy14 Dans une mystérieuse histoire… 2:16 Helene Regelly15 Vive le cidre de Normandie… 3:06 Robert JysorJ'ai fait trois fois le tour du monde… 3:04 Michel Dens J’ai fait trois fois le tour du monde… 3:06
Synopsis Acte IPremier tableau : Dans la campagne normandeUn sentier boisé proche du château de Corneville. Serpolette raconte que, fille d’une princesse, elle a été enlevée puis retrouvée un jour dans les serpolets, d’où le nom qu’on lui a donné. Pour l’heure, elle est servante chez Gaspard. Elle aime un certain Grenicheux, pêcheur d’écrevisses, mais celui-ci n’a d’yeux que pour Germaine. Arrive, incognito, un beau capitaine de navire venant des lointaines Amériques. C’est Henri, le nouveau marquis de Corneville. Il rencontre Germaine qui lui conte que selon une légende du pays, le " retour du Marquis " sera salué par le carillon de toutes les cloches de Corneville.Deuxième tableau : le marché de Corneville.Gaspard est furieux parce que Germaine ne veut pas épouser le Bailli. Pour la soustraire à cette rage, Henri embauche Germaine, puis il fait de même avec Serpolette et Grenicheux. Gaspard survient et veut empêcher Germaine de signer le contrat. Henri, s’appuyant sur une loi locale, le chasse rudement. Acte IILe château de Corneville Une grande salle du château de Corneville. Accompagné de matelots de son équipage, mais aussi de Germaine, Serpolette, Grenicheux et le Bailli, Henri pénètre dans le château pour en chasser les fantômes. Il reconnaît en Germaine la jeune fille qu’il a sauvée des eaux et qu’il a confiée à un jeune paysan. Mais une barque s’approche. C’est Gaspard qui vient jouer les fantômes. On lui arrache ses sacs d’or et tout à coup les cloches se mettent à sonner le retour du propriétaire du château, alors sa raison s’égare.Acte IIIUn parc du château de Corneville. Grenicheux avoue à Henri que ce n’est pas lui qui a sauvé Germaine mais un beau capitaine inconnu. Germaine a entendu cet aveu, c’est donc bien cet inconnu qu’elle veut épouser. Mais comment ? Gaspard recouvre un instant la raison. Henri est bien le Marquis de Corneville, Germaine, sous son vrai prénom de Lucienne, est bien la fille du Comte de Lucenay, quant à Serpolette, c’est bien une enfant de bohémiens qu’il a recueillie par pitié. Gaspard est pardonné. Henri épouse Germaine. Serpolette préfère rester fille et envoie définitivement promener le pauvre Grenicheux. Ainsi se termine cet opéra-comique plein de rebondissements et qui fourmille de mélodies et d’ensembles pleins de spontanéité et de charmes et si faciles à retenir une fois entendus.
Robert PLANQUETTEPlanquette, né à Paris en 1848, fut formé au Conservatoire de Paris, où il eut pour professeur l'auteur d'opéras-comiques Jules Duprato et dont il sortit sans la moindre récompense. Ses premières œuvres furent des mélodies et des marches militaires, dont le célèbre air patriotique Le Régiment de Sambre-et-Meuse (1867), qui évoque les armées révolutionnaires de 1792, sur un poème de Paul Cézano.Ténor à la voix agréable, il chanta dès sa jeunesse des chansons et airs d'opéra dans des cafés-concerts en s'accompagnant lui-même au piano.En 1872, il se mit à composer des ouvrages lyriques, dont les premiers furent des pochades : Méfie-toi du pharaon, par exemple. Il obtint son premier succès avec sa quatrième opérette, Paille d'avoine, créée aux Délassements-Comiques en 1874.Entre 1872 et 1897, il composa une vingtaine d'opéras-comiques et d'opérettes, aujourd'hui presque toutes oubliées. Quelques théâtres montent encore aujourd'hui Rip (1882), mais son œuvre la plus célèbre, avec laquelle il acquit une immense notoriété, est l'opéra-comique Les Cloches de Corneville (1877). L'intrigue fait appel à une vieille légende de Normandie. Elle connut un succès immédiat et fut représentée à Londres en 1878. Cette œuvre continue à se maintenir à l'affiche et demeure l'un des ouvrages lyriques français les plus populaires. La Chanson du mousse, une barcarolle tirée des Cloches de Corneville, est jouée au violon par William K.-L. Dickson dans la première expérience d'enregistrement de cinéma sonore, en 1894 ou 1895 : le Dickson Experimental Sound Film.Robert Planquette était un compositeur doté d'un sens de la mélodie, du rythme et de la facilité d'écriture pour concocter des airs très populaires au goût du jour. On peut le classer parmi les « maîtres de l'opérette » au même titre de Jacques Offenbach, Hervé, Charles Lecocq, Edmond Audran et Louis Varney.Par suite d'un refroidissement contracté à la sortie d'une répétition des Cloches de Corneville au théâtre de la Gaîté, Planquette mourut le 28 janvier 1903 dans son hôtel du boulevard Pereire. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise, 93e division. Il possédait une villa, Les Cloches, à Merville, près de Cabourg…ŒuvresMéfie-toi de Pharaon (1872), La Forge, (1873), Le Serment de Mme Grégoire (1874), Paille d'avoine (1874), Le Valet de cœur (1875), Les cloches de Corneville (Paris 1877), Le Chevalier Gaston, paroles de Pierre Véron (Monte Carlo, 1879), Le Régiment de Sambre-et-Meuse marche militaire française célèbre, Les Voltigeurs de la 32e (Paris, 1880), La Cantinière (Paris,1880), Les Chevaux-légers (Paris, 1882), Rip (Londres, 1882), Nell Gwynne (Londres, 1884), La Crémaillère (Paris, 1885), Surcouf (Paris, 1887), Captain Thérèse (Londres, 1890), La Cocarde triocolore (Paris, 1892), Le Talisman (Paris, 1893), Panurge (Paris, 1895), Mam'zelle Quat'sous (Paris, 1897), Le Fiancé de Margot (1900), Le Paradis de Mahomet (Paris, 1906)
Robert PLANQUETTE
Planquette, né à Paris en 1848, fut formé au Conservatoire de Paris, où il eut pour professeur l'auteur d'opéras-comiques Jules Duprato et dont il sortit sans la moindre récompense. Ses premières œuvres furent des mélodies et des marches militaires, dont le célèbre air patriotique Le Régiment de Sambre-et-Meuse (1867), qui évoque les armées révolutionnaires de 1792, sur un poème de Paul Cézano.
Ténor à la voix agréable, il chanta dès sa jeunesse des chansons et airs d'opéra dans des cafés-concerts en s'accompagnant lui-même au piano.
En 1872, il se mit à composer des ouvrages lyriques, dont les premiers furent des pochades : Méfie-toi du pharaon, par exemple. Il obtint son premier succès avec sa quatrième opérette, Paille d'avoine, créée aux Délassements-Comiques en 1874.
Entre 1872 et 1897, il composa une vingtaine d'opéras-comiques et d'opérettes, aujourd'hui presque toutes oubliées. Quelques théâtres montent encore aujourd'hui Rip (1882), mais son œuvre la plus célèbre, avec laquelle il acquit une immense notoriété, est l'opéra-comique Les Cloches de Corneville (1877). L'intrigue fait appel à une vieille légende de Normandie. Elle connut un succès immédiat et fut représentée à Londres en 1878. Cette œuvre continue à se maintenir à l'affiche et demeure l'un des ouvrages lyriques français les plus populaires. La Chanson du mousse, une barcarolle tirée des Cloches de Corneville, est jouée au violon par William K.-L. Dickson dans la première expérience d'enregistrement de cinéma sonore, en 1894 ou 1895 : le Dickson Experimental Sound Film.
Robert Planquette était un compositeur doté d'un sens de la mélodie, du rythme et de la facilité d'écriture pour concocter des airs très populaires au goût du jour. On peut le classer parmi les « maîtres de l'opérette » au même titre de Jacques Offenbach, Hervé, Charles Lecocq, Edmond Audran et Louis Varney.
Par suite d'un refroidissement contracté à la sortie d'une répétition des Cloches de Corneville au théâtre de la Gaîté, Planquette mourut le 28 janvier 1903 dans son hôtel du boulevard Pereire. Il est inhumé au cimetière du Père-Lachaise, 93e division. Il possédait une villa, Les Cloches, à Merville, près de Cabourg…
Œuvres
Méfie-toi de Pharaon (1872), La Forge, (1873), Le Serment de Mme Grégoire (1874), Paille d'avoine (1874), Le Valet de cœur (1875), Les cloches de Corneville (Paris 1877), Le Chevalier Gaston, paroles de Pierre Véron (Monte Carlo, 1879), Le Régiment de Sambre-et-Meuse marche militaire française célèbre, Les Voltigeurs de la 32e (Paris, 1880), La Cantinière (Paris,1880), Les Chevaux-légers (Paris, 1882), Rip (Londres, 1882), Nell Gwynne (Londres, 1884), La Crémaillère (Paris, 1885), Surcouf (Paris, 1887), Captain Thérèse (Londres, 1890), La Cocarde triocolore (Paris, 1892), Le Talisman (Paris, 1893), Panurge (Paris, 1895), Mam'zelle Quat'sous (Paris, 1897), Le Fiancé de Margot (1900), Le Paradis de Mahomet (Paris, 1906)