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LES TROIS VALSES - RÊVE DE VALSE / OSCAR SRAUS

R291
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1 CD / OSCAR STRAUS / LES TROIS VALSES & RÊVE DE VALSE / AVEC MATHÉ ALTÉRY, MICHEL DENS, YVONNE PRINTEMPS / ANTHOLOGIE DE L'OPÉRETTE

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LES TROIS VALSES  (extraits)
 
Opérette en 3 actes Musique d'Oscar Straus
Livret de Léopold Le Marchand et Albert Willemetz
D’après Knepler et Robinson

Distribution
Fanny, Yvette, Irène, La Douairière, Me Jules                  Mathé Altéry
Melle Raphaëlson                                                             Colette Hérent
Cyprien, Octave                                                                 Mario Altéry
Brunner fils & père, Sosthène, Le Sourd, Founicoula       Jacques Pruvost
Le Maréchal , l’Assistant                                                    Pierre Germain
Le Producteur                                                                    Guy Godin

Chœurs René Duclos
Orchestre de l’Association des Concerts Colonne direction : Franck Pourcel
 
 
RÊVE DE VALSE  (extraits)

Opérette en 3 actes Musique d'Oscar Straus
Livret de Léopold F. Dörman et L. Jacobson
Adaptation française de L. Xanrof et J. Chancel                                                           

Distribution
Maurice de Fonségur                                             Michel Dens
Le Grand-Duc Joachim                                          Louis Noguera
De Moussy, Sigismond                                           Claude Devos
Lothar de Wendolin                                                Pierre Germain
Princesse Hélène                                                   Mado Robin
Frédérique d’Indersbourg                                       Solange Michel
Franzi                                                                      Liliane Berton

Chœurs Raymond Saint-Paul
Orchestre de l’Association des Concerts Colonne dir. Louis de Froment

En supplément de programme

LES TROIS VALSES : 4 airs chantés par Yvonne Printemps

Le CD

LES TROIS VALSES

Acte I La Valse de l’adieu

1 Introduction Reprenons une fois ces petits pas (Beltramini)              1’25’’
2 Entrée de Fanny C’est la saison d’amour…                                           4’02’’
3 Sextuor Nous arrivons ! Que nous veut-on ?...                                      1’53’’
(La Douairière, le Maréchal, le Colonel, Sosthène, Cyprien, le Sourd)
4 Duo valse Te souvient-il ?... (Fanny, Octave)                                         3’54’’

Acte II La Valse interrompue

5 Ensemble C’est l’amour… (Chœur)                                              1’03’’
6 Je t’aime…   (Yvette, Chœur)                                                        4’00’’
7 Entrée d’Yvette Oui, je t’aime ô Pâris… (Yvette, Chœur)              2’44’’
8 Couplets de l’habilleuse Quel bonheur sans égal… (Me Jules)    1’43’’

Acte III La Valse du destin

9 Quatuor polyglotte On ne fait rien…                                          1’11’’
(Le Producteur, l’Assistant, Founicoula, Melle Raphaëlson)
10 Valse d’Irène Mais c’est le destin peut-être…                          3’24’’
11 Duo de la synchronisation Je revois la forêt… (Assistant, Irène)     1’59’’
12 Couplets d’Irène Je ne suis pas ce que l’on pense…                 2’39’’
13 Marche de Radetzky et final Oui c’est bien notre tour de vivre heureux… 2’29’’
(Irène)

RÊVE DE VALSE  (extraits)

Acte I

14 Ouverture et chœurs Le Diner d’apparat…  (Wendolin, Sigismond)          3’18’’
15 Trio Quelle tristesse… (Frédérique, Fonségur, Joachim)                           3’32’’
16 Duo-valse Oui c’est une robe de Vienne… (Fonségur, Moussy)                4’14’’
17 Final J’attends toujours… (Fonségur, Frédérique, Lothar, Joachim)           5’02

Acte II

18 Duo Voyons, puisque la destinée… (Fonségur, Franz)                    4’51’’
19 Trio Ah ! soyez aimable, de grâce… (Hélène, Franz,Dominique)    1’34’’
20 Duo bouffe Moi, de la flûte, j’ai le don… (Franz, Lothar)                   2’12’’

Acte III

21 Trio Que le diable les emporte… (Fonségur, Joachim,Lothar)        2’40’’
22 Duettino Ah ! si j’étais artiste ( Frédérique, Franz)                          1’45’’
23 Final Pourquoi la voir ?... (Hélène, Franz, Fonségur)                    2’47’’

En supplément de programme

Yvonne Printemps chante :

24 C’est la saison de l’amour (Fanny)                Les Trois Valses        3’15’’
25 Je t’aime quand même… (Yvette)                     Les Trois Valses       3’17’’
26 Te souvient-il ?... ( Yvette)                                 Les Trois Valses        3’01’’
27 Couplets d’Irène Vous avez l’air étonné…        Les Trois Valses        2’50’

Les arguments

LES TROIS VALSES

L'action se déroule en trois époques, dont l'impresario Brunner fils est le témoin :

  • Première Valse :
  • En 1867, sous le Second Empire, le jeune Octave de Chalencey est amoureux de la danseuse d'opéra Fanny Grandpré et souhaite l'épouser. Face à l'opposition de la famille Chalencey, Fanny se retire...
  •  
  • Deuxième Valse 
  • En 1900, le fils d'Octave, Philippe, fait la connaissance de la fille de Fanny, Yvette, une célèbre chanteuse d'opérette. Celle-ci préférera rompre avec Philippe, lequel a une réputation de "noceur", afin de poursuivre sa carrière...
  •  
  • Troisième Valse 
  • En 1937, l'actrice de cinéma Irène Grandpré, petite-fille de Fanny, rencontre Gérard de Chalencey, petit-fils d'Octave. Cette fois, rien ne s'opposera à leur idylle...

RÊVE DE VALSE

L'opérette a lieu dans la principauté fictive de Flausenthurn peu après le tournant du xixe siècle au xxe siècle.

Acte I
Une magnifique salle dans le château
Enfin ce lque e prince régnant Joachim XIII. von Flausenthurn rêvait est arrivé : le mariage de sa fille Helene. Il y a trois heures, elle et le lieutenant autrichien Niki ont fait le vœu, et maintenant il y a une grande fête au château. Niki, cependant, n'est pas content des nombreuses cérémonies de cour exigées par sa qualité de noble, il pense à sa ville natale de Vienne avec ses sons de valse. Le soir, des mélodies douces provenant du jardin du restaurant voisin envahissent le château Niki est transformé. Il fait semblant d'aller dormir, mais part peu après inaperçu au kiosque à musique dans le parc.

Acte II
Le kiosque à musique du parc du restaurant
Niki flirte avec la chef d'orchestre Franzi Steingruber. Elle aussi n'est pas opposée à une aventure... Dans le château princier, on s'aperçoit que Niki a disparu sans laisser de traces. Toutes les personnes le cherchent.

Joachim XIII, son cousin le comte Lothar et son épouse Friederike von Insterburg, la jeune princesse Helene arrivent au kiosque à musique. Les valses viennoises provoquent l'émoi. Joachim XIII, s'éprend de Tschinellenfifi tandis que le cousin Lothar veut tout pour un regard de la chef d'orchestre. Niki peut à peine y croire quand soudain sa femme se tient devant lui et lui demande de danser…

Acte III
Le salon du château

Hélène pense à hier soir, jamais auparavant elle n'avait vu son bien-aimé Niki si heureux. Il doit y avoir quelque chose de mystérieux dans l'atmosphère viennoise qui y règne. Mais quoi ? Franzi Steingruber ne tarde pas à lui expliquer, en quelques jours, peu à peu le confort viennois se répand dans le château. Niki remarque la transformation intérieure de sa femme et est de plus en plus impressionnée par elle. De la pièce voisine, une belle mélodie de valse touche l'oreille de Niki, chantée par une voix de femme et accompagnée d'un violon. C'est Hélène et Franzi. Enthousiaste, il embrasse sa femme et rend hommage au rêve de la valse viennoise.Doc : Wikipédia

Oscar STRAUS

Pour Oscar Straus, la valse ne connaîtra pas de frontières, la vie non plus. Il séjournera partout où elle rayonne, à Vienne, Berlin, Paris ou Hollywood ; elle sera chanson, opérette, film ou tout simplement valse. Il naît à Vienne le 6 mars 1870 (sous le nom d’ Oscar Nathan Strauss, avec deux « s »), dans un milieu aisé. Il commence à composer dès l’âge de onze ou douze ans, famille. Turbulent, fugueur, mais étonnement doué, il étudie pendant trois ans avec Hermann Grädener. A vingt ans, il gagne Paris, mais il n’y travaillera pas, comme il l’avait prévu, avec Léo Delibes qui s’éteint au moment de l’arrivée du jeune homme dans la capitale. Il décide alors de s’installer à Berlin. Il devient l’élève de Max Bruch. Devenu chef d’orchestre, il parcourt l’AlIemagne, s’arrête quelque temps à Hambourg où il est l’assistant de Malher, avant de revenir se fixer à Berlin. Dilettantisme, Straus rencontre tout ce qui compte dans la vie musicale d’alors : des compositeurs comme Fall ou Schönberg, les librettistes à la mode parmi lesquels, ultérieurement, il choisira le fameux Rideamus prêt à lui confier des textes de chansons et qui lui fournira les premiers livrets d’opérette. Oscar Straus pensait, bien sûr, à l’opérette, pourquoi ne pas reprendre la tradition d’Offenbach ? Rideamus lui fournit un livret et l’affaire est conclue; mais la parodie de la mythologie germanique, n’enchante guère le public trop sérieux du Carltheater. Le 2 mars 1907 – Straus a 37 ans -, Vienne applaudit Ein Walzertraum  (« Rêve de Valse », créée à Paris à l’Apollo en 1910) : sa prodigieuse carrière commence. Il serait fastidieux d’égrener toutes les œuvres qui vont se succéder alors jusqu’au départ de Straus pour Berlin en 1919. On retiendra pourtant un opéra-comique, donné à Berlin puis à l’Opéra Populaire de Vienne en 1909, Das Tal der Liebe (« La Vallée de l’Amour »), et toute une série d’ouvrages plus légers : Mein junger Herr (« Mon jeune Monsieur ») et Die Kleine Freundin (« La Petite Amie ») …. Le climat a bien changé à Vienne ; pourtant la valse y règne toujours, en souvenir sans doute du temps qu’elle fait nostalgiquement retrouver. À Berlin, Straus donne ainsi en 1920 au Berliner Theater Der Letzte Walzer (« La Dernière Valse ») avec une de ses interprètes de prédilection, Fritzi Massary. Suivront en 1923 Die Perlen der Cleopatra (« Les Perles de Cléopâtre ») avec Richard Tauber, le futur créateur du Pays du Sourire, en 1925 l’excellente Riquette et Die Teresina (« La Térésina ») donnée, peu après sa création berlinoise, à Lyon et dans le monde entier.
Voici Oscar Straus à Paris. Il compose spécialement pour le théâtre Edouard VII, Mariette, donnée en 1928 avec Yvonne Printemps et Sacha Guitry. Mais se sent-il devenir trop parisien et veut-il une nouvelle fois ne pas céder aux routines pour être attiré par l’expérience américaine annoncée par les blues que contenait . Pourtant Oscar Straus, en tant que juif, ne peut rester à Berlin sans être persécuté. Il quitte la ville de ses débuts et s’installe à Vienne, puis à Zürich. C’est dans cette dernière ville qu’il fait représenter pour la première fois Drei Walzer (« Trois Valses ») qui triompheront à Paris avec Yvonne Printemps et Pierre Fresnay en 1937. En 1939, après divers périples, il séjourne en France d’où il part, une nouvelle fois, pour les Etats Unis. La musique de film l’occupe à nouveau et c’est d’un film français, La ronde, qu’est extraite une des pages les plus célèbres du compositeur. C’est aussi outre-Atlantique qu’il apprend la mort de sa femme, de son fils et de sa belle fille survenue à la suite de la déportation de sa famille. Après la guerre, en 1948, Oscar Straus rentre en Autriche et c’est le 11 janvier 1954 qu’il s’éteint à Bad-Ischl.

Oscar STRAUS Pour Oscar Straus, la valse ne connaîtra pas de frontières, la vie non plus. Il séjournera partout où elle rayonne, à Vienne, Berlin, Paris ou Hollywood ; elle sera chanson, opérette, film ou tout simplement valse. Il naît à Vienne le 6 mars 1870 (sous le nom d’ Oscar Nathan Strauss, avec deux « s »), dans un milieu aisé. Il commence à composer dès l’âge de onze ou douze ans, famille. Turbulent, fugueur, mais étonnement doué, il étudie pendant trois ans avec Hermann Grädener. A vingt ans, il gagne Paris, mais il n’y travaillera pas, comme il l’avait prévu, avec Léo Delibes qui s’éteint au moment de l’arrivée du jeune homme dans la capitale. Il décide alors de s’installer à Berlin. Il devient l’élève de Max Bruch. Devenu chef d’orchestre, il parcourt l’AlIemagne, s’arrête quelque temps à Hambourg où il est l’assistant de Malher, avant de revenir se fixer à Berlin. Dilettantisme, Straus rencontre tout ce qui compte dans la vie musicale d’alors : des compositeurs comme Fall ou Schönberg, les librettistes à la mode parmi lesquels, ultérieurement, il choisira le fameux Rideamus prêt à lui confier des textes de chansons et qui lui fournira les premiers livrets d’opérette. Oscar Straus pensait, bien sûr, à l’opérette, pourquoi ne pas reprendre la tradition d’Offenbach ? Rideamus lui fournit un livret et l’affaire est conclue; mais la parodie de la mythologie germanique, n’enchante guère le public trop sérieux du Carltheater. Le 2 mars 1907 – Straus a 37 ans -, Vienne applaudit Ein Walzertraum (« Rêve de Valse », créée à Paris à l’Apollo en 1910) : sa prodigieuse carrière commence. Il serait fastidieux d’égrener toutes les œuvres qui vont se succéder alors jusqu’au départ de Straus pour Berlin en 1919. On retiendra pourtant un opéra-comique, donné à Berlin puis à l’Opéra Populaire de Vienne en 1909, Das Tal der Liebe (« La Vallée de l’Amour »), et toute une série d’ouvrages plus légers : Mein junger Herr (« Mon jeune Monsieur ») et Die Kleine Freundin (« La Petite Amie ») …. Le climat a bien changé à Vienne ; pourtant la valse y règne toujours, en souvenir sans doute du temps qu’elle fait nostalgiquement retrouver. À Berlin, Straus donne ainsi en 1920 au Berliner Theater Der Letzte Walzer (« La Dernière Valse ») avec une de ses interprètes de prédilection, Fritzi Massary. Suivront en 1923 Die Perlen der Cleopatra (« Les Perles de Cléopâtre ») avec Richard Tauber, le futur créateur du Pays du Sourire, en 1925 l’excellente Riquette et Die Teresina (« La Térésina ») donnée, peu après sa création berlinoise, à Lyon et dans le monde entier. Voici Oscar Straus à Paris. Il compose spécialement pour le théâtre Edouard VII, Mariette, donnée en 1928 avec Yvonne Printemps et Sacha Guitry. Mais se sent-il devenir trop parisien et veut-il une nouvelle fois ne pas céder aux routines pour être attiré par l’expérience américaine annoncée par les blues que contenait . Pourtant Oscar Straus, en tant que juif, ne peut rester à Berlin sans être persécuté. Il quitte la ville de ses débuts et s’installe à Vienne, puis à Zürich. C’est dans cette dernière ville qu’il fait représenter pour la première fois Drei Walzer (« Trois Valses ») qui triompheront à Paris avec Yvonne Printemps et Pierre Fresnay en 1937. En 1939, après divers périples, il séjourne en France d’où il part, une nouvelle fois, pour les Etats Unis. La musique de film l’occupe à nouveau et c’est d’un film français, La ronde, qu’est extraite une des pages les plus célèbres du compositeur. C’est aussi outre-Atlantique qu’il apprend la mort de sa femme, de son fils et de sa belle fille survenue à la suite de la déportation de sa famille. Après la guerre, en 1948, Oscar Straus rentre en Autriche et c’est le 11 janvier 1954 qu’il s’éteint à Bad-Ischl.

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