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ANDALOUSIE
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ANDALOUSIE
Extraits
1 Ouverture
2 Le Marchand d’Alcarazas … Luis Mariano
3 Dans mon château… Luis Mariano et Marina Hotine
4 Je veux t’aimer… Luis Mariano
5 Andalousie… Luis Mariano
6 Olé torero … Luis Mariano et chœurs
7 La fête à Séville… Luis Mariano et chœurs
8 Chant du Sereno… Luis Mariano et chœurs
9 Couplets de Dolorès… (ça fait tourner la tête) Gise Mey
10 Santa Maria… (prière) Luis Mariano
EN SUPPLÉMENT DE PROGRAMME
La Belle de Cadix
11 La belle de Cadix Luis Mariano
12 La Fiesta Bohémienne Luis Mariano
13 Une nuit à Grenade Luis Mariano
Le Chanteur de Mexico
14 Mexico Luis Mariano
15 Il est un coin de France Luis Mariano
16 Rossignol Luis Mariano
1-10 Enregistrements 1947
11-16 Raymond Vincy - Francis Lopez
Synopsis
Andalousie se passe en Espagne à Toblada, Séville et au Venezuela, Caracas
En 1860, dans le petit village andalou de Toblada, le fringant marchand d'alcarazas, Juanito Perez est la coqueluche de toutes les filles. Mais Juanito et Dolorès, la fille de l'aubergiste, se sont juré un amour éternel. Pour abriter leur amour dans le château qui se dresse sur la colline, Juanito décide de faire fortune en devenant torero. De brillants débuts aux arènes de Grenade lui permettent de décrocher un mirifique contrat pour le Venezuela. La célébrité est au rendez-vous avec Juanito, qui, à Cacaras, fait la connaissance de la séduisante cantatrice Fanny Miller. La diva tombe amoureuse du torero qui s'en rend à peine compte. Fanny intercepte les lettres que Juanito adresse à sa fiancée qui commence à trouver le temps long et s'inquiète de l'absence de nouvelles. Dolorès se croit trahie quand elle découvre dans le journal un article tendancieux qui relate les relations entre le toréro et la cantatrice. Juanito se décide à rentrer au pays, accompagné de Fanny. Le politicien proscrit Rodriguez Valiente, prétendant éconduit de la chanteuse, débarque aussi en Espagne avec l'intention de se venger de Juanito, qu'il croit l'amant de Fanny. Comme toutes les Andalouses, Dolorès est jalouse, fière et vindicative. Par déception et par dépit, elle s'engage comme danseuse, sous le nom de La Estrillita, dans un cabaret de Séville où Juanito retrouve la jeune fille qu'il n'a cessé d'aimer. Les fiancés s'expliquent, se disputent et s'accusent mutuellement de trahison. Valiente s'interpose pour les séparer et Juanito quitte la maison de danse.
Pour se venger, Valiente fait une cour empressée à Dolorès qui joue la comédie mais ne répond pas aux avances du proscrit. Désespéré, Juanito envisage de se laisser tuer par le taureau lors de la prochaine corrida. Valiente finit par constater le désespoir de Dolorès. Il raisonne Fanny : ils ne peuvent briser l'amour des deux jeunes gens. Fanny refuse dans un premier temps puis révèle à Juanito que Dolorès l'aime toujours. La corrida terminée, fou de joie, Juanito part à la recherche de Dolorès qu'il retrouve à Toblada. Les amoureux se réconcilient en contemplant le château où ils habiteront après la célébration du mariage. À Caracas, une révolution met Valiente au pouvoir. Fanny finit par accompagner l'homme à qui, désormais, elle ne résiste plus.
Histoire de la création
Après l'éclatant succès remporté par leur première opérette, La Belle de Cadix, Francis Lopez et Raymond Vincy, avec Albert Willemetz, décide de continuer sur leur lancée pour la création d'un ouvrage lyrique. De leur collaboration allait naître Andalousie. La première mondiale a lieu le 25 octobre 1947 sur la scène du théâtre de la Gaîté lyrique, à Paris. D'emblée, c'est un succès étourdissant pour cette opérette à grand spectacle. C'est le directeur du théâtre, Henri Montjoye, qui assure une mise en scène somptueuse, dans des décors chatoyants de Raymond Fost. Le spectacle est joué à Paris une année durant avant une tournée triomphale en province. La Gaîté Lyrique fait une reprise d’Andalousie d’août à novembre 1954. Rudy Hirigoyen, puis Jacques de Mersan sont Juanito. De nos jours, cette opérette est montée épisodiquement en province et en Belgique, notamment la société « Les Matelots de la Dendre », à Ath. En 1950, une adaptation cinématographique est réalisée par Robert Vernay.
Wikipedia
Francis Lopez, de son vrai nom Francisco López, est un compositeur de musique français né à Montbéliard (Doubs) le 15 juin 1916 et mort à Paris le 5 janvier 1995 (à 78 ans).
C'est par hasard, en raison de la guerre, que Francis Lopez naît à Montbéliard, puisque son père était en garnison à Belfort1. En fait c'est un Basque authentique de par ses origines et en raison de ses années d'enfance et d'adolescence.
Son père, Francisco López, né à Lima au Pérou en 1889, était issu d'une de ces nombreuses familles basques espagnoles qui, au xixe siècle, avaient émigré en Amérique du Sud, tout comme sa mère, Berta Jambreau Ena, issue d'une famille de basques français originaires d'Hendaye au pays basque français2 et née à Buenos Aires en Argentine. Cette dernière, après la mort de son propre père, vint s'installer à Hendaye, où elle rencontra son futur époux qui venait de s'y établir afin d'exercer la profession de dentiste.
La famille quitte Montbéliard où naît Francis Lopez pour s'installer à Bayonne, mais son père meurt alors qu'il n'a que cinq ans. Francis Lopez passe sa jeunesse à Biarritz où sa mère tient un commerce1 et à Saint-Jean-de-Luz2. Après avoir suivi des études au lycée de Pau, il « monte » à Paris pour y entreprendre des études de médecine, afin de devenir dentiste comme son père. Bon pianiste amateur (il a aussi appris le violon), il joue le soir dans des cabarets ou des bars, « Le Jockey » à Montparnasse et « Le Coq d'Or » dans le Quartier latin, afin de payer en partie ses études, mais sans envisager une carrière musicale.
Ayant opté pour la nationalité française (il était né en France, mais de parents nés à l'étranger), Francis Lopez est mobilisé en septembre 1939, dès le début de la guerre, et c'est à l'occasion de la préparation de la fête de Noël de son unité qu'il compose ses premières chansons. Blessé en 1940 et revenu à la vie civile, il ouvre un cabinet de chirurgien-dentiste à Paris, tout en continuant à composer chaque soir. Dans la communauté basque de la capitale, Francis Lopez fait la connaissance du chanteur André Dassary, qui travaille avec le chef d'orchestre et arrangeur Raymond Legrand. En 1942, il obtient un succès considérable avec quatre chansons interprétées par l'orchestre Raymond Legrand : le Rat des villes et le Rat des champs, Perrette, Jim et Refrain sauvage, ce dernier titre obtenant bientôt le Grand Prix du disque. À partir de ce moment, Francis Lopez enchaîne les succès avec des interprètes prestigieux comme Lucienne Delyle, Léo Marjane, Maurice Chevalier, Tino Rossi, mais aussi avec le débutant Georges Guétary, au succès duquel il contribue grandement avec Caballero, Robin des Bois et À Honolulu, chansons qui sont alors sur toutes les lèvres. Il s'essaye également au tour de chant avec des chansons de sa composition dont il écrit les paroles à l'occasion (Ma midinette, Heureux comme un roi), et il prend même pour quelque temps la direction artistique du cabaret Le Parnasse.
À la fin de 1945, Francis Lopez, déjà reconnu comme compositeur de chansons à succès, est amené à écrire en quelques semaines sa première opérette, La Belle de Cadix, sur un livret de Raymond Vincy, Marc Cab et Emille Audiffred. La vedette en est un chanteur presque inconnu, Luis Mariano. Ce spectacle, monté avec peu de moyens, est créé au Casino Montparnasse le 22 décembre 1945. Une cinquantaine de représentations étaient prévues : la pièce tiendra l’affiche pendant presque deux ans. La Belle de Cadix marque le début de la collaboration du trio formé par Raymond Vincy, Francis Lopez et Luis Mariano, qui va dominer l’opérette pendant plus de vingt ans et accumuler les succès. Après le triomphe de sa première opérette, Francis Lopez se lance dans la composition d’une œuvre plus ambitieuse musicalement : Andalousie, créée à la Gaîté Lyrique le 25 octobre 1947, avec encore Luis Mariano en vedette.
La réputation de Francis Lopez étant désormais solidement établie, il produit opérette sur opérette, sur des livrets de Raymond Vincy (généralement seul, mais parfois en collaboration), au rythme moyen d’une par an, les unes relevant de la comédie musicale (Quatre jours à Paris, 1948 ; Monsieur Bourgogne, 1949), les autres étant des œuvres à grand spectacle qui portent alors ce genre à son apogée (Pour Don Carlos, en 1950, avec Georges Guétary ; Le Chanteur de Mexico, en 1951, avec Luis Mariano). Avec Le Chanteur de Mexico créé au Théâtre du Châtelet (tout comme Pour Don Carlos), Francis Lopez, alors âgé de 35 ans, est à l’apogée de sa gloire. Pendant une dizaine d’années, il enchaîne les triomphes : La Route fleurie à l’ABC (1952), avec Georges Guétary, Bourvil et Annie Cordy ; À la Jamaïque à la Porte-Saint-Martin (1954), avec Jeanne Sourza et Christian Selva ; La Toison d'or, au Châtelet (1954), avec André Dassary ; Méditerranée, encore au Châtelet (1955), première opérette interprétée par Tino Rossi ; Tête de Linotte à l’ABC (1957), avec Annie Cordy et Jean Richard.
Les années 1960 sont moins brillantes. La mode est désormais au « yéyé », plus rythmique que mélodique, qui s’impose partout dans le domaine de la variété. Francis Lopez fait quelques concessions à la nouvelle mode, en introduisant le « twist » dans ses nouvelles opérettes (Visa pour l’amour, avec Luis Mariano et Annie Cordy, en 1961, et surtout Le Temps des guitares, écrit en 1963 pour Tino Rossi, où l’influence des rythmes nouveaux est encore plus sensible, et où il est fait appel à une chanteuse de la nouvelle génération (Josy Andrieu)). L’opérette à grand spectacle n’est pas pour autant abandonnée. Maurice Lamy, successeur de Maurice Lehmann à la tête du Châtelet commande Le Prince de Madrid, créé en mars 1967 avec Luis Mariano en vedette et qui tiendra l’affiche pendant deux ans. En mai 1968 disparaît Raymond Vincy, le collaborateur de tant de succès. Pour le nouveau spectacle devant être créé au Châtelet en décembre 1969, La Caravelle d’Or, il faut faire appel à Jean Valmy pour le livret et à Jacques Plante pour les paroles. Malade, Luis Mariano doit abandonner la scène après quelques semaines de représentations; il meurt le 14 juillet 1970 à Paris. Du trio ayant fait la gloire de l’opérette française dans les années 1950 (Francis Lopez, Raymond Vincy et Luis Mariano), le compositeur reste le seul survivant. Son succès ne se dément cependant pas. En province, Rudy Hirigoyen fait triompher Viva Napoli ! en 1969, avant une reprise couronnée de succès à Paris, au Théâtre Mogador, en septembre 1970.
Au début des années 1970, l’opérette est indiscutablement en crise, tandis que s’impose le rock et que la mode, chez les jeunes générations, est à la comédie musicale américaine. La Gaîté-Lyrique a fermé, Mogador cherche un nouveau souffle et le Châtelet est en faillite après la mort de Marcel Lamy. Pour éviter sa fermeture, on fait appel à Francis Lopez, qui en prend la direction artistique. Dans l’urgence, il décide d’y monter Gipsy, une opérette créée à Lille en décembre 1971, faute de salle parisienne, avec en vedette un débutant, José Todaro. À partir de février 1972, la pièce remporte un triomphe chaque soir au Châtelet (elle y sera représentée plus de 600 fois). Dirigée par le chef d'orchestre André Martial, Les Trois Mousquetaires, « opérette-western » au livret très librement adapté de l’œuvre d’Alexandre Dumas, lui succède en février 1974, avec le ténor Mario Brunini, qui mourra peu après. Puis vient FIESTA, créé en 1975 avec en vedettes le Ténor Franck Villano et Maria Candido. Volga, créée au Châtelet en novembre 1976 avec José Todaro et Maria Candido, sera la dernière opérette à grand spectacle de Francis Lopez. Elle tiendra l’affiche pendant dix-neuf mois. Entre-temps, en désaccord avec la société concessionnaire du Châtelet, Francis Lopez avait abandonné la direction du théâtre. En 1979, la Ville de Paris décide d’en reprendre l’exploitation directe et, en revenant à sa vocation du xixe siècle sous le nom de Théâtre Musical de Paris, d’en faire avant tout une salle de concerts.
Comme le Théâtre Mogador a suivi un sort comparable, Francis Lopez ne peut plus concevoir d’opérette à grand spectacle. Il doit se contenter de salles modestes (Renaissance, Élysée-Montmartre, Eldorado), sans fosse d’orchestre. Désormais, les chanteurs ne sont plus accompagnés que par quelques instruments, dominés par un synthétiseur ; on se contentera même parfois d’une bande magnétique. On est alors loin des riches orchestrations d’un Jacques-Henry Rys ou d’un Paul Bonneau. Avec de petites scènes sans machinerie, la mise en scène est ainsi des plus réduites. Pourtant, Francis Lopez ne renonce pas : le catalogue de ses œuvres de 1979 à 1994 compte une vingtaine de titres, au rythme moyen d’une opérette montée chaque année, mais elles ne sont plus que l’écho de sa gloire passée. Il est d’ailleurs difficile de savoir quelle est la part exacte de Francis Lopez dans la partition musicale de la plupart des productions de la dernière période de sa carrière, de nombreux « airs additionnels » écrits par son épouse Anja, puis par son fils Rodrigo, étant régulièrement introduits dans les opérettes qu’il signe dans les années 1980. Pour les premiers rôles de ses dernières œuvres, Francis Lopez engage Gésip Légitimus à la direction artistique et fait appel soit à des artistes ayant, aux beaux jours des années 1950, conduit ses plus célèbres productions au succès, mais ayant inévitablement vieilli (Georges Guétary, Rudy Hirigoyen, Maria Candido, Josy Andrieu), soit à de nouveaux talents dont aucun ne parvient à s’imposer véritablement (José Villamor, Katia Tchenko, Ricardo Garcia, Tony Gama, Richard Finell, Chris Keller).
Francis Lopez meurt à 78 ans, laissant une œuvre considérable : une cinquantaine d'opérettes, un millier de chansons et la musique d'une cinquantaine de films.
La production souvent décevante des dernières années de sa carrière ne doit pas faire oublier les qualités d’un musicien qui fut, avec Vincent Scotto, un des plus grands mélodistes du xxe siècle et dont les refrains, s’imposant immédiatement à l’oreille, connurent un succès planétaire pendant une quinzaine d’années. Si Paris délaisse de nos jours Francis Lopez (la reprise du Chanteur de Mexico en 2006 n’a pas connu un grand succès), la province lui reste fidèle. Chaque année, sont montées dans une ville ou dans une autre, La Belle de Cadix, Andalousie, Quatre jours à Paris ou quelque autre opérette d’un compositeur qui, boudé par les élites intellectuelles de son temps, demeure l’un des musiciens les plus populaires du xxe siècle.
Il était divorcé de Colette Vaillant.
Veuf de Sylvia Sinclair, de son vrai nom Helga Tatiana Bernt, née le 10 novembre 1933, actrice décédée à 26 ans le 20 novembre 1959, à Paris, à la suite d'une leucémie foudroyante. Il l'avait épousée 3 ans plus tôt, le 7 novembre 1956.
Veuf d'Anja (née Käthe Rubush en Allemagne) disparue à 41 ans, le 20 mai 1986 dans le crash, au large du Cap d'Antibes, de l'hélicoptère qui l'amenait de Monaco où elle résidait à l'aéroport de Mandelieu où l'attendait un jet privé, et dont il a eu en 1965 un fils, Rodrigo, avec qui il a longtemps cohabité dans un immeuble bourgeois du 8e arrondissement de Paris.
Il épouse le 5 juin 1990 Catherine du Puy-Montbrun, de 36 ans sa cadette.
Anja et Francis sont inhumés au cimetière de Montmartre, 31e division, avenue de la Croix. Le monument, remarquable, est signé par le sculpteur italien Ettore Cedraschi (1909-1996).
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1945 : La Belle de Cadix, Casino Montparnasse
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1947 : Andalousie opérette d'Albert Willemetz et Raymond Vincy, Théâtre de la Gaîté-Lyrique
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1948 : Quatre jours à Paris (opérette), Bobino
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1949 : Monsieur Bourgogne, Bobino
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1950 (octobre) : La Revue de l'Empire d'Albert Willemetz, Ded Rysel, André Roussin, musique Paul Bonneau, Maurice Yvain, Francis Lopez, Henri Bourtayre, mise en scène Maurice Lehmann et Léon Deutsch, Théâtre de l'Empire
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1950 : Pour Don Carlos, musique Francis Lopez, livret André Mouëzy-Éon, chansons Raymond Vincy d'après Pierre Benoit, mise en scène Maurice Lehmann, Théâtre du Châtelet
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1951 : Le Chanteur de Mexico, Théâtre du Châtelet ; reprise en 2006 au Châtelet
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1952 : La Route fleurie opérette de Raymond Vincy, mise en scène Max Révol, Théâtre des Célestins, Théâtre de l'ABC
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1953 : Le Soleil de Paris
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1954 : À la Jamaïque, Théâtre de la Porte-Saint-Martin
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1954 : La Toison d'or, Théâtre du Châtelet
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1955 : Méditerranée livret Raymond Vincy, mise en scène Maurice Lehmann, Théâtre du Châtelet
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1956 : El Aguila de Fuego (L'Aigle de Feu), Théâtre Maravilla Madrid
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1957 : Tête de Linotte, ABC
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1957 : La canción del amor mío, Madrid
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1958 : S.E. La Embajadora, Théâtre de l'Alcazar Madrid
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1958 : Cinq Millions Comptant
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1959 : Le Secret de Marco Polo, Théâtre du Châtelet
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1960 : Visa pour l'amour, Théâtre de la Gaîté-Lyrique
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1960 : Dix Millions Cash, livret Raymond Vincy, mise en scène Jacques Mauclair, Théâtre de la Porte-Saint-Martin
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1961 : Visa pour l'amour, livret Raymond Vincy, mise en scène René Dupuy, Théâtre de la Gaîté-Lyrique
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1963 : Le Temps des guitares, ABC
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1963 : Cristobal le Magnifique, livret Raymond Vincy, mise en scène Guy Lauzin, Théâtre de l'Européen
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1967 : Le Prince de Madrid, Théâtre du Châtelet
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1969 : La Caravelle d'Or, Théâtre du Châtelet
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1969 : musique du film La Honte de la famille - non commercialisée (sources : générique du film)
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1970 : Viva Napoli, Théâtre Mogador
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1971 : Restons Française, Théâtre des Capucines
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1971 : Gipsy, Théâtre du Châtelet
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1973 : Les Trois mousquetaires, décors d'Emmanuel Bellini, Théâtre du Châtelet
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1975 : Fiesta, décors d'Emmanuel Bellini, Théâtre Mogador
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1976 : Volga, Théâtre du Châtelet
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1979 : La Perle des Antilles, Théâtre de la Renaissance
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1980 : Viva Mexico, Théâtre de la Renaissance
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1980 : Colorado Théâtre de la Renaissance
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1981 : Aventure à Monte-Carlo, Théâtre de la Renaissance
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1981 : Soleil d'Espagne, Théâtre de la Renaissance
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1981 : La Fête en Camargue, Grand Théâtre de Saint-Étienne
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1981 : Vacances au soleil
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1982 : Le Vagabond tzigane, Théâtre de la Renaissance
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1983 : L'Amour à Tahiti, Élysée Montmartre
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1984 : Les Mille et une nuits, Élysée Montmartre
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1985 : Carnaval aux Caraïbes, Élysée Montmartre
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1986 : Le Roi du Pacifique, Élysée Montmartre
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1987 : Fandango, Élysée Montmartre
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1988 : Aventure à Tahiti, Eldorado
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1988 : Rêve de Vienne, Eldorado
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1989 : La Marseillaise, Eldorado
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1989 : La Belle Otero, Eldorado
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1990 : Porto Rico, Eldorado
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1991 : Sissi, Eldorado
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1993 : Les Belles et le Gitan, Eldorado
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Wikipedia