Pierre Mac ORLAN / HOMMAGE

Pierre Mac ORLAN / HOMMAGE

986838
25,00 €
TTC
HOMMAGE (3 CD + 1 DVD) PRIX "PROMOTION"
Édition exceptionnelle du Musée
Avec Juliette Gréco, Catherine Sauvage, Monique Morelli, Germaine Montero, Francesca Solleville, Marie Dubas...

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HOMMAGE

CD 1
1 - Jean de la Providence de Dieu
 Juliette Gréco
2 - La Fille de Londres
Catherine Sauvage
3 - La Route d’Aigues-Mortes
Monique Morelli
4 - Les Saintes-Maries-de-la-Mer
Germaine Montero
5 - La Fille des bois
Catherine Sauvage
6 - La Chanson de Bagatelle
Germaine Montero
7 - Les Compagnons du Tour de France
Monique Morelli
8 - L’Entrée du port
Germaine Montero
9 - La Bonne aventure
Monique Morelli
10 - La Rue qui pavoise
Monique Morelli
11 - Le Pont du Nord
Francesca Solleville
12 - Les rues barrées 
Monique Morelli
13 - Rue Saint-Jacques
Germaine Montero
14 - Le tapis franc
Monique Morelli
15 - À Sainte-Savine  
Monique Morelli
16 - La ville morte
Monique Morelli
17 Chanson Rhénane
Monique Morelli
18 - Matines (Ketje Siska)
Francesca Solleville
19 - Ballade de la protection           
Monique Morelli
20 - Comptine
Francesca Solleville
21 - Marguerite-Luc
Monique Morelli
 
CD2
1 - Ça n’a pas d’importance 
Germaine Montero
2 - La Chanson de Margaret
Marie Dubas
3 - Tendres promesses (Recouvrance)      
Francesca Solleville
4 - Écrit sur les murs
Catherine Sauvage
5 - Chanson perdue  
Germaine Montero
6 - Terre Promise
Catherine Sauvage
7 - Les progrès d’une garce 
Monique Morelli
8 - Tortuga                 
Germaine Montero
9 - Catari de Chiaia   
Monique Morelli
10 - Merci bien
Monique Morelli
11 - Les Quatre saisons
Monique Morelli
11 - Souris et souricière
Catherine Sauvage
12 - Il aurait pu
Germaine Montero
13 - Le Départ des Joyeux    
Francesca Solleville
14 - La route de Simla
Germaine Montero
15 - Souris et souricières
Catherine Sauvage
16 - Pierre Mac Orlan – Francis Carco
Dialogue
17 Bel-Abbès
Laure Diana
18 - Pierre Mac Orlan – Francis Carco
Dialogue
19 - La belle de mai  
Laure Diana
20 - Pierre Mac Orlan – Francis Carco
Dialogue
21 - Marie-Dominique
Laure Diana
22 - Pierre Mac Orlan – Francis carco
Dialogue
23 - Fanny de Lanninon
Laure Diana
24 - Pierre Mac Orlan – Francis Carco
Dialogue
25 - Nelly
Laure Diana
26 - Pierre Mac Orlan – Francis Carco
Dialogue
27 - Rose des bois
Laure Diana
28 - Pierre Mac Orlan – Francis Carco
Dialogue
 
CD3
Paroles d’un écrivain de chansons           55’
Montage des déclarations relatives à la chanson et à la création constitué d’extraits des entretiens réalisés par Max Croce à Saint-Cyr-sur-Morin entre le 24 et le 31 juillet 1964. 
1 - La Fille de Londres par Maurice Alexander et son ensemble musette.
2 - Pierre Mac Orlan l’écrivain de chansons.
3 - L’origine de l’écriture des chansons. La présence du fantastique.
Évocation de La Fille de Londres.
4 - Pourquoi écrire des chansons ? 
5 - Les thèmes des chansons. « Ni message, ni conseil ».
6 - La chanson préférée de Mac Orlan.
7 - La Chanson populaire. La rue et la poésie de la misère. Évocation du Festin de Pétrone. L’usage de l’argot.
8 - Le rapport aux femmes. Les soldats. Les « Joyeux »
9 - Les femmes et le cafard des soldats.
10 - Le pouvoir d’évocation de la chanson populaire. Catari de Chiaia
11 - Un recueil de chansons populaires
12 - La berceuse. Berceuse militaire de Montéhus.
13 - Dix-sept ans. Partir, quitter Orléans, rejoindre Paris
14 - Première rencontre avec Aristide Bruant
15 - La relation avec Bruant. Évocations de Jean-Baptiste Clément, du Temps des cerises et des anciens communards.
16 - Premières expériences d’écriture de chansons
17 - Les rencontres. Évocation de Léon-Paul Fargue.
18 - Évocation d’Apollinaire
19 - Être sentimental. Le rapport à l’accordéon
20 - Le pouvoir du mot « Frère », ou des mots « Rue Saint-Vincent ».
21 - La sincérité en littérature.
22 - Art et artifice. Évocation du surréalisme.
23 - Être un honnête homme. Le rapport à l’argent.
24 - S’éloigner de Montmartre. Évocation de Marguerite. Rouen.
25 - Les souvenirs douloureux
26 - La tentation de la peinture
27 – La notion de ratage
28 – La Fille de Londres (instrumental)
 
DVD
Une maison macorlanesque           26 ‘
Un film réalisé par Djamila Merabet
Avec les voix de François Nocher et Maud Rayer.
Durée : 26 minutes
Pierre Mac Orlan, Dagobert et Compagnie          6’20’’
Montage réalisé par Djamila Merabet
Sélection des extraits visuels et sonores de Bernard Ascal
C 2012 EPM & Musée de la Seine et Marne / Conseil général de Seine-et-Marne.
Édition réalisée par Bernard Ascal avec le soutien du Musée de la Seine et Marne / Conseil général de Seine-et-Marne.
 
Pierre Mac Orlan et la chanson
La chanson est présente tout au long de la vie et de l’œuvre de Mac Orlan. Dès 1895, au lycée d’Orléans, il se lie d’amitié avec Gaston Couté puis, encore lycéen, il adresse à Aristide Bruant ses premiers textes et parvient à le rencontrer sitôt arrivé à Paris. Il écrit alors, contre quelques sous, des couplets à la demande pour des interprètes de second ordre — apprentissage peu gratifiant mais formateur quant au métier de parolier.  Familier pendant des années du cabaret Le Lapin Agile, il devient un auteur reconnu dont les romans contiennent souvent des textes de chansons qui demeurent à l’état livresque. Il assure, à partir de 1927, l’une des premières chroniques régulières consacrées aux disques. En 1936, décision prémonitoire, il s’inscrit à la SACEM.
En 1950, la Radio Télévision Française confie à Pierre Mac Orlan l’émission « La Chanson de mes villes ». Ne trouvant pas dans le répertoire suffisamment de chansons appropriées à ses propos, Mac Orlan décide d’écrire ce dont il a besoin. Ainsi, à près de 70 ans, entame t-il une carrière de parolier. Il est aussi, dans les années 1950, membre de l’Académie du disque français.
Au total, Pierre Mac Orlan est l’auteur d’une soixantaine de chansons qu’on retrouve dans les 3 volumes : Chansons pour accordéon (1953), Poésies documentaires complètes (1954) et Mémoires en chansons (1965). Elles sont mises en musique par des compositeurs de renom, V. Marceau (18 titres), Philippe-Gérard (13 titres), Lino Léonardi (10 titres), Georges Van Parys (5 titres) et, dans une mesure moindre, par Christiane Verger ou Léo Ferré. À l’exception de Patrick Denain qui, en 1982, consacre un album à Mac Orlan et, pour un titre, d’Yves Montand et des Frères Jacques, ce répertoire est interprété  et enregistré par des femmes : Laure Diana en 1950 (elle est la première à graver sur disques 78 tours 6 premiers titres de Mac Orlan)  puis Germaine Montero (23 titres enregistrés de 1952 à 1965), Monique Morelli (29 titres entre 1958 et 1989), Francesca Solleville (7 titres de 1959 à 1967), Juliette Gréco (13 titres de 1962 à 1968), auxquelles il faut ajouter Béatrice Arnac, Barbara, Marie Dubas, Mistigri, Catherine Sauvage, etc*.
Plusieurs  chansons de Pierre Mac Orlan connaissent les faveurs d’un très large public : La Fille de Londres, La Chanson de Margaret, Je peux vous raconter, Ça n’a pas d’importance et quant à Fanny de Lanninon, elle est devenue un « classique » des chansons de marins ou des chansons de Bretagne au point que le nom de l’auteur disparait parfois au profit d’un prématuré mais combien honorifique « traditionnel »..
Pierre Mac Orlan 
 
Pierre Mac Orlan
1882-1970
Très jeunes  orphelins de leur mère, Pierre et Jean Dumarchey sont confiés en 1894 par leur père à la garde de leur oncle. Pierre mène une médiocre scolarité à Orléans où il se lie avec Gaston Couté qui lui fait découvrir François Villon.
Il abandonne l’Ecole normale et tente, en compagnie de son frère, de s’installer à Paris (1899-1901) pour s’affirmer en tant que peintre. Ils y connaissent la  misère. Pierre part vivre à Rouen. Il y devient correcteur d’imprimerie et s’initie à l’accordéon tandis que Jean s’enrôle dans la Légion étrangère. En 1905, Pierre effectue son service militaire puis traverse une période d’itinérance durant laquelle il séjourne en Angleterre, en Belgique, en Italie. De retour à Montmartre en 1908, il fréquente Roland Dorgelès, Francis Carco, André Salmon, Max Jacob, Guillaume Apollinaire, Pablo Picasso, Maurice Vlaminck. C’est le temps du « Lapin Agile » où il rencontre Marguerite-Luc qu’il épouse en 1913. C’est aussi pendant ces années qu’il passe de la peinture à l’écriture en publiant, avec succès, des contes dans divers journaux : Le Rire, Le Sourire, Le Journal.
Mobilisé, il rejoint le front dès 1914 et sera blessé en 1916 près de Péronne. Il relate son expérience de la guerre dans Les poissons morts.
Entre les deux conflits mondiaux, en 1926, il s’implante en Seine et Marne, à Saint-Cyr-sur-Morin. Poursuivant ses voyages de grand reporter qui lui fournissent la matière de nombreux romans, il ne manque pas d’exprimer, par de nombreux articles, ses profondes inquiétudes devant les progrès du régime hitlérien.  
Après 1938, il mène une vie plus sédentaire, en compagnie de sa femme Marguerite. Après le second conflit mondial, l’essayiste et le préfacier se substituent au romancier et au journaliste tout en laissant une place conséquente au producteur et animateur d’émissions radiophoniques ainsi qu’à l’auteur de chansons. Il tente, de 1957 à 1961, de revivre à Montmartre avant de revenir définitivement, dans la Brie. Le décès de son épouse en 1963, affecte profondément les dernières années de son existence.
À l’actif de Pierre Mac Orlan 130 publications dont plus de 20 romans, plusieurs scénarios pour le cinéma dont notamment dès 1923 celui de L’Inhumaine de Marcel L’Herbier puis en 1945 celui de François Villon d’André Zwoboda. Par ailleurs quatre de ses romans deviennent des films dont La Bandera en 1935 par Julien Duvivier et Quai des brumes en 1938 par Marcel Carné. 
Pierre Mac Orlan est aussi l’auteur, principalement entre 1919 et 1925,  de recueils de poèmes — Inflation sentimentale (1923), Simone de Montmartre et Abécédaire en 1924, Boutiques et Fêtes foraines en 1925 — dont on retrouve en partie les thèmes et les climats dans les paroles des quelques 65 chansons qu’il livre dans les années 1950. Nombre d’entre elles connaissent les faveurs d’interprètes féminines de premier plan et d’un large public.
Élu à l’Académie Goncourt en 1950, Mac Orlan est nommé successivement « commandeur » de la Légion d’Honneur en 1967 et « satrape » du Collège de Pataphysique en 1968.
Bernard Ascal



Écrivain, poète, journaliste peintre français Pour commencer, l'homme ne s'est jamais appelé Mac Orlan, mais Dumarchais, comme tout un chacun. Pierre Dumarchais, né à Péronne, sur la Somme, le 26 février 1882, et mort à Saint-Cyr-sur-Morin, en Seine-et-Marne, à moins de cent cinquante kilomètres de là, aux premiers jours de l'été 1970. La banalité vous joue parfois de ces tours… lorsque l'on se sent une âme d'aventurier. Condisciple de Gaston Couté, au lycée d’Orléans, il s’en fera comme lui renvoyer pour mauvais résultats, paresse et indiscipline. Se sentant alors une vocation de peintre, il se met en route pour Paris, au début de l'hiver 1899. Commencent alors des années difficiles, pour celui qui ne prendra le pseudonyme de Mac Orlan qu'à partir de 1905. Difficiles sur le plan matériel ; mais les plus riches qui soient, du point de vue de l'aventurier. Entre deux séjours sur la Butte Montmartre, on le croise à Rouen, à Nancy, Naples, Palerme, Florence, Marseille, Bruges, Londres, Copenhague, Port-Saïd, etc. Une douzaine d'années d'errance où, selon ses propres termes, il vécut “ dans le climat d'une misère permanente… ”. En 1912, il entre au quotidien Le Journal, où il commence à publier des contes humoristiques. Mobilisé aux premiers jours de la Première Guerre mondiale, il est blessé, en 1916, au cours de l’offensive de la Somme ; ce qui lui vaut d'être réformé. Rendu à la vie civile, l'écrivain humoristique, complètement transformé par l'expérience de la guerre, publie bientôt ce qui reste l'un de ses meilleurs romans : Le chant de l'équipage. Au cours des années qui suivront, bien que devenu romancier à succès, Mac Orlan ne renoncera jamais à son travail de journaliste et livrera de passionnants reportages sur le Maroc, la Tunisie, l'Angleterre ou l'Espagne. Pourtant, à partir de 1927 - année de publication de Quai des brumes - il s'installe à Saint-Cyr-sur-Morin, dans une ancienne ferme restaurée dont il ne sortira pratiquement plus, consacrant désormais le plus clair de son temps à la seule écriture. Se penchant sur l'énorme masse de souvenirs, de rencontres, de choses vues et d'impressions notées au vol qu'il a accumulée au cours de ses années de vagabondage, il y puise la matière première de ce qu'il appelle "le fantastique social". Bien qu'il ait toujours écrits des poèmes et des bouts de chansons, la période où cette dernière s'affirme comme une composante à part entière de son œuvre d'écrivain est relativement brève et précise. Grosso modo, une petite décennie, entre la fin des années 40 et celle des années 50 ; mais, du propre aveu de leur auteur, ces textes font référence à ces années d'avant-guerre que l'on peut considérer comme ses années d'apprentissage. Ainsi affirme-t-il : “ Pour moi, écrire des chansons, c'est écrire mes mémoires : les textes rassemblés ici correspondent à une somme d'expériences vécues, pour l'essentiel, entre 1899 et 1918. Les images auxquelles ils se réfèrent sont aujourd'hui détruites. ” Elu, en 1950, à l'Académie Goncourt, Pierre Mac Orlan regroupera ses chansons dans deux recueils : Chansons pour accordéon et Mémoires en chansons où le vieux poète-aventurier semble jeter un dernier regard par dessus son épaule de voyageur revenu de tout. Marc Robine BIBLIOGRAPHIE (sélective) Romans et poèmes Editions Gallimard Le chant de l’équipage La cavalière Elsa Le quai des brumes La bandera Quartier réservé A bord de l’étoile Matutine Mademoiselle Bambu Le tueur No 2 Petit manuel du parfait aventurier L’ancre de miséricorde Le Bal du Pont du Nord Chansons pour accordéon Poèsies documentaires complètes Mémoires en chansons Editions Grasset Marguerite de la nuit La Musardine Editions Arlea Rues secrètes Editions Le Castor Astral La Seine

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