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CHILI / Angel PARRA / CHANTE Violeta PARRA
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Angel PARRA chante Violeta PARRA
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VIOLETA PARRA (1917-1967), la plus connue des artistes chiliennes est née dans le Sud du pays, à San Carlos, près de Chillan, d’une mère paysanne et d’un père instituteur, qui enseigna la musique. Dans une famille nombreuse, toujours à la recherche d’un travail, elle vécut une enfance pleine de couleurs et de saveurs. Pablo Neruda prétendait qu’à son baptême, le prêtre aurait élevé une grappe de raisins et prophétisé : « Treille tu es, vin triste tu deviendras... »*. Le même poète écrivit ensuite : « Sainte Violeta, tu es devenue guitare, dont les cordes sont des lames qui étincellent sous la lune... tu es devenue peuple, colombe sauvage, trésor caché ». Puis l’« antipoète » Nicanor Parra, son frère aîné, enchérit : « On t’accuse de toute sorte de choses. Moi qui te connais, je te dis qui tu es, un agneau déguisé en loup ! »Cette petite femme dotée d’un caractère volcanique, d’une tristesse violette, d’un humour corrosif, était multiple, instinctive et volontaire. Et une artiste totale : musicienne, poétesse, peintre, sculptrice et tapissière, elle créa avec trois fois rien, une imagination débridée et une sensibilité à eur de peau. Violeta des Andes a chanté dès sa prime jeunesse. Elle a chanté dans les rues, tavernes, théâtres et cabarets, aux cirques et au champ, sur les places, dansles bateaux, trains et stades. Elle a chanté pour protester, mobiliser, remémorer, séduire, oublier, rire et pleurer. Elle a chanté pour semer le trouble et pour faire la paix. Avec un talent musical inné et une magie rythmique qui ne craint pas la dissonance, elle a chanté pour remercier la vie, mais aussi parce qu’elle sentait la mort rôder.Dès le début des années cinquante, elle entreprit son pèlerinage d’un bout à l’autre du pays, du nord au sud, jusque dans les terres les plus reculées, où la musique paysanne, si fertile, se transmettait de père en ls, sans trace écrite. Munie de sa guitare, d’un cahier, de crayons et d’un magnétophone, l’infatigable voyageuse répertoriait les airs du folklore national, dépourvus de toute facilité ou de pittoresque. Elle en distillait l’essence, l’âme du peuple, l’authentique héritage, et sauva ainsi la tradition menacée, la musique du Chili.Aujourd’hui, un demi-siècle après sa disparition, l’artiste a en n trouvé la reconnaissance qu’elle mérite : le 4 octobre 2015, s’est ouvert, en plein cœur de Santiago, le Musée Violeta Parra. On peut y admirer grande partie de son œuvre plastique, composée de tapisseries, de peintures à l’huile, des sculptures en papier mâché. On y découvre aussi quelques-uns de ses instruments et des objets personnels, ainsi que de nombreux documents photographiques.Dans ce disque réalisé avec l’amitié complice de Matias Pizarro, roi parmi les arrangeurs et accompagnateurs, Angel Parra explore une audacieuse aventure musicale. Il dépouille l’œuvre de sa mère, dont on célèbre en 2017 le centenaire de la naissance, des instruments traditionnels, tels la guitare, le charango, le tiple ou le bombo. En choisissant le piano comme unique partenaire à sa voix profonde, qui chante et qui récite, il l’éloigne du contexte folklore et lui réinvente un espace artistique universel. D’une extrême sobriété, cette forme n’est pas sans évoquer la pureté d’un lied ; elle insuf e une sensibilité naturelle à la poésie de Violeta Parra, qui abonde en douleur et en bonheur, en humilité et en désir, en modestie et en erté, en ré exion et en passion. Gageons que cette métamorphose du monde poétique de Violeta Parra saura émouvoir tous ceux qui l’écoutent.Ruth Valentini Épilogue.
Ángel Parra se fue a los cielos.De retour à Paris le 31 janvier 2017, après un séjour de trois mois au Chili, riche en activités artistiques, Angel Parra n’a pu mener à terme la réédition de ce CD, auquel il tenait beaucoup : avec ce travail très personnel il voulait célébrer le centenaire de sa mère. Angel Parra a rejoint Violeta Parra le 11 mars 2017. Le CD 1 Corazon maldito2 Rin del angelito3 Paloma ausente4 Mazurquita modernica5 Santiago, penando esa6 Que dira el Santo Padre7 Arriba quemando el sol8 Se Juntan dos palomitos9 La pericona se ha muerto10 Run Run se fue pa’l Norte11 Parabienes al revés12 Volver a los diecisiete13 La barca de amores14 Por que los pobres no tienen15 Gracias a la vida
VIOLETA PARRA (1917-1967), la plus connue des artistes chiliennes est née dans le Sud du pays, à San Carlos, près de Chillan, d’une mère paysanne et d’un père instituteur, qui enseigna la musique. Dans une famille nombreuse, toujours à la recherche d’un travail, elle vécut une enfance pleine de couleurs et de saveurs. Pablo Neruda prétendait qu’à son baptême, le prêtre aurait élevé une grappe de raisins et prophétisé : « Treille tu es, vin triste tu deviendras... »*. Le même poète écrivit ensuite : « Sainte Violeta, tu es devenue guitare, dont les cordes sont des lames qui étincellent sous la lune... tu es devenue peuple, colombe sauvage, trésor caché ». Puis l’« antipoète » Nicanor Parra, son frère aîné, enchérit : « On t’accuse de toute sorte de choses. Moi qui te connais, je te dis qui tu es, un agneau déguisé en loup ! »Cette petite femme dotée d’un caractère volcanique, d’une tristesse violette, d’un humour corrosif, était multiple, instinctive et volontaire. Et une artiste totale : musicienne, poétesse, peintre, sculptrice et tapissière, elle créa avec trois fois rien, une imagination débridée et une sensibilité à eur de peau. Violeta des Andes a chanté dès sa prime jeunesse. Elle a chanté dans les rues, tavernes, théâtres et cabarets, aux cirques et au champ, sur les places, dansles bateaux, trains et stades. Elle a chanté pour protester, mobiliser, remémorer, séduire, oublier, rire et pleurer. Elle a chanté pour semer le trouble et pour faire la paix. Avec un talent musical inné et une magie rythmique qui ne craint pas la dissonance, elle a chanté pour remercier la vie, mais aussi parce qu’elle sentait la mort rôder.Dès le début des années cinquante, elle entreprit son pèlerinage d’un bout à l’autre du pays, du nord au sud, jusque dans les terres les plus reculées, où la musique paysanne, si fertile, se transmettait de père en ls, sans trace écrite. Munie de sa guitare, d’un cahier, de crayons et d’un magnétophone, l’infatigable voyageuse répertoriait les airs du folklore national, dépourvus de toute facilité ou de pittoresque. Elle en distillait l’essence, l’âme du peuple, l’authentique héritage, et sauva ainsi la tradition menacée, la musique du Chili.Aujourd’hui, un demi-siècle après sa disparition, l’artiste a en n trouvé la reconnaissance qu’elle mérite : le 4 octobre 2015, s’est ouvert, en plein cœur de Santiago, le Musée Violeta Parra. On peut y admirer grande partie de son œuvre plastique, composée de tapisseries, de peintures à l’huile, des sculptures en papier mâché. On y découvre aussi quelques-uns de ses instruments et des objets personnels, ainsi que de nombreux documents photographiques.Dans ce disque réalisé avec l’amitié complice de Matias Pizarro, roi parmi les arrangeurs et accompagnateurs, Angel Parra explore une audacieuse aventure musicale. Il dépouille l’œuvre de sa mère, dont on célèbre en 2017 le centenaire de la naissance, des instruments traditionnels, tels la guitare, le charango, le tiple ou le bombo. En choisissant le piano comme unique partenaire à sa voix profonde, qui chante et qui récite, il l’éloigne du contexte folklore et lui réinvente un espace artistique universel. D’une extrême sobriété, cette forme n’est pas sans évoquer la pureté d’un lied ; elle insuf e une sensibilité naturelle à la poésie de Violeta Parra, qui abonde en douleur et en bonheur, en humilité et en désir, en modestie et en erté, en ré exion et en passion. Gageons que cette métamorphose du monde poétique de Violeta Parra saura émouvoir tous ceux qui l’écoutent.Ruth Valentini Épilogue.
Ángel Parra se fue a los cielos.De retour à Paris le 31 janvier 2017, après un séjour de trois mois au Chili, riche en activités artistiques, Angel Parra n’a pu mener à terme la réédition de ce CD, auquel il tenait beaucoup : avec ce travail très personnel il voulait célébrer le centenaire de sa mère. Angel Parra a rejoint Violeta Parra le 11 mars 2017. Le CD 1 Corazon maldito2 Rin del angelito3 Paloma ausente4 Mazurquita modernica5 Santiago, penando esa6 Que dira el Santo Padre7 Arriba quemando el sol8 Se Juntan dos palomitos9 La pericona se ha muerto10 Run Run se fue pa’l Norte11 Parabienes al revés12 Volver a los diecisiete13 La barca de amores14 Por que los pobres no tienen15 Gracias a la vida
Angel Parra est le fils de Violetta Parra la célèbre poétesse , chanteuse et peintre Chilienne, dont le film vient de sortir en France. 0la suite du coup d’état qui amène Pinochet au pouvoir, Angel Parra est interné. Par la suite il s’exilera au Mexique avant de s’établir en France.
Ángel Parra est un chanteur chilien, né le 27 juillet 1943 à Valparaíso (Chili) et mort le 11 mars 2017 à Paris (France), fils de Violeta Parra.
Biographie.
Ángel Parra est le fils de Violeta Parra et le frère d'Isabel Parra.
Ángel Parra est emprisonné à partir du 14 septembre 1973, au lendemain du coup d'État militaire, qui a amené l'instauration de la dictature de Pinochet, à l'Estadio nacional, car il est communiste et soutient Salvador Allende.
Il est ensuite emmené par l'armée à la prison de Chacabuco dans le désert d'Atacama. En 1974, il s'exile au Mexique, puis en France, où il s'installe avec sa famille. En 1989, il retourne au Chili pour faire une tournée à travers le pays. À cette époque, le régime de Pinochet s'essouffle car, lors du plébiscite de 1988, les Chiliens disent non à la continuité du pouvoir de Pinochet.
Fin 2004, il reçoit avec sa sœur le titre de Figuras fundamentales de la música chilena.
En 2006, Ángel Parra publie simultanément un CD où il interprète les chansons de sa mère Violeta Parra et un livre sur son histoire, Violeta se fue a los cielos (« Violeta s'en fut au paradis », non traduit en français). Le livre a donné lieu à un film homonyme tourné par Andrés Wood.
Ángel Parra est mort le 11 mars 2017 à Paris à l’âge de 73 ans, des suites d'un cancer au poumon1
Œuvre
Romans et récits
2006 : Violeta se fue a los cielos, Éd. Catalonia
2005 : Manos en la nuca, traduction française : Mains sur la nuque, 2007, Paris, Anne-Marie Métailié, (ISBN 978-2-86424-605-3)
2013 : Bienvenido al paraíso, traduction française : Bienvenue au paradis, 2015, Paris, Anne-Marie Métailié, (ISBN 979-10-226-0167-2)
2014 : Mon premier tango à Paris.