1 DVD VIDÉO TOUTES ZONES / FORMAT PAL / SON VIDÉO 16/9 /1 H 24 / COPAT ÉDITIONLE VOYAGE DE MONSIEUR PÉRRICHON
Comédie de Eugène LABICHE
Mise en scène de Jean-Luc Moreau
Assistant à la mise en scène de Anne-André Reille
Créée au Théâtre Saint-Georges et Filmée au Théâtre de Sèvres en décembre 1997. Présentée en tournée par Atelier Théâtre Actuel
Avec : Jean-Pierre Darras, Corinne Lahaye, Pierre Guilliet, Laurent Montagner, Laura Préjean, Cédric Colas, Benjamin Boyer et la participation de Bernard Woringer
Décor de Charlie Mangel
Costumes de Pascale Bordet
Lumière de Jean-Marc Manzagol
Coiffure de Monique Jacquemart
Réalisation de Yves Di Tullio et Jean-Luc Moreau
Technologie de 16/9 numérique, son stéréo / Durée: 1 h 24
Interview de Jean-Luc Moreau
Résumé :
Deux jeunes amis tentent d’avoir les faveurs de la fille de Monsieur Perrichon en essayant de rentrer dans les bonnes grâces de ce dernier … Ce vaudeville de Labiche est un modèle du genre : dynamisme, rythme, verve. Jean-Pierre Darras y est plus vrai que nature.
La Presse :
« Un petit bijou : on s’amuse sans façon, sans voir le temps passer, ravi du spectacle. » Le Figaro
« Drôle, féroce et pétillant, toujours d’actualité. Ton juste de tous les comédiens. » France Soir
Eugène Labiche par Marcellin Desboutin. Source : RMN
En 1861, il est fait chevalier de la Légion d’honneur. Labiche œuvre ensuite pour être représenté sur la scène de la prestigieuse Comédie-Française : il y parvient en 1864, avec la pièce Moi, puis en 1876, avec La Cigale chez les fourmis, écrite en collaboration avec l’académicien Ernest Legouvé. Mais le public se montre peu enthousiaste.
16 autres pièces seront données entre 1871 et 1878 dont deux comédies de caractère : Doit-on le dire ? (1872) et Le Prix Martin (1876) qui est un échec. Après l’échec relatif de La Clé, jouée en 1877, il arrête sa carrière d’auteur dramatique et se consacre à l’édition de ses œuvres complètes publiées en 1880. Il est élu la même année à l’Académie française, après quelques débats. Lors de son discours de réception à l’Académie, Labiche définit clairement son objectif à travers ses oeuvres : amuser le public. Alphonse Daudet, soulignera : « Labiche n’est pas seulement un merveilleux amuseur, mais un observateur profond, un railleur qui sait toujours où va son rire. »
Le 27 janvier 1881, il préside le banquet annuel de l’Association des anciens élèves du lycée Condorcet et prononce un discours fort applaudi : «Ce qu’il vous faut promener dans le monde, c’est notre gaieté, cette gaieté qui est de vieille race française et qu’aucun peuple ne possède. Entretenez avec amour ce feu national – Riez !» .
Labiche meurt à Paris le 13 janvier 1888, à l’âge de soixante-treize ans. Il est enterré au cimetière de Montmartre.
Au total, Eugène Labiche a écrit 176 pièces dont la quasi-totalité (172) en collaboration avec d’autres auteurs (on en compte 46). Les plus collaborateurs les plus réguliers sont : Alfred Delacour, Marc-Michel, Édouard Martin, Alfred Monnier, Auguste Lefranc et Alfred Choler.
Delacour décrit ainsi leur méthode de travail, « notre mode de collaboration étant le suivant : notre plan fait, j’écris la pièce entière, que Labiche récrit à son tour sur mon manuscrit ». Il semble que le travail de révision de Labiche consistait principalement à supprimer des longueurs, à intervenir sur les répliques des personnages et l’enchaînement des situations pour renforcer les effets comiques.
Son « Théâtre complet », paru en 1879, compte 57 pièces que Labiche a lui-même sélectionnées.
Libre Théâtre vous propose 83 pièces en texte intégral et en téléchargement gratuit, accessible sur Libre Théâtre via la page Le Théâtre d’Eugène Labiche
Il est possible de faire une recherche par distribution sur ce corpus via data.libretheatre.fr
Chroniques concernant Labiche sur Libre Théâtre :
Le mariage chez Labiche
Labiche et le rire : les procédés comiques dans le théâtre de Labiche