DU CRISTAL À LA FUMÉE / JACQUES ATTALI
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DU CRISTAL À LA FUMÉE
Pièce de Jacques Attali
Mise en scène Daniel Mesguich
Production Théâtre du Rond-Point, Compagnie Miroir et Métaphore
Créé et filmé au Théâtre du Rond-Point en septembre 2008
Avec Féodor Atkine, Jean-Damien Barbin, Matthieu Cruciani, Frédéric Cuif, Sébastien Desjours, Bernard-Pierre Donnadieu, Florent Ferrier, Xavier Gallais, Arnaud Maillard, Philippe Maymat, William Mesguich, Eric Verdin, Horoks Zbiniew
Décor Xavier Hollbeck
Costume Dominique Louis
Création son Samuel Gutman
Éclairages Patrick Méeüs
Maquillage Alexandra Velhindo
Assistante à la mise en scène : Sarah Gabrielle
Réalisation Philippe Miquel
Technologie Beta numérique 16/9, son 5.1 et stéréo
Durée : 1h56
- Interviews de Jacques Attali et de Daniel Mesguich par Philippe Jousserand
La presse
- « Daniel Mesguich, qui met en scène cette atroce discussion, demande aux acteurs qui connaissent la partition, de garder la brochure en mains. Aux épouvantables "personnages", répond la rigueur d’une présentation. Il y a bien sûr de la reconstitution, mais aussi un véritable travail de montage. La troupe est remarquable. » Le Figaro
- « Rarement une fiction véridique n’a touché d’aussi près la « banalité du mal », pour reprendre l’expression d’Hannah Arendt. Radioscopie de la mentalité nazie, Du cristal à la fumée révèle les raisons profondes qui ont conduit un régime à rêver d’anéantir l’humanité de l’homme. » Marianne
- « Les croix gammées sont bien là mais biffées par des tags. Les comédiens, en uniforme, gardent leur texte à la main et le lisent parfois ostensiblement, même lorsqu’ils le savent par cœur. Et lorsque leur lecture - glaçante par moments - se termine, ils s’abstiennent de venir saluer. Car on n’applaudit pas une scène de cette nature. » AFP
Jacques Attali, né le 1er novembre 1943 à Alger, est un écrivain, chef d'entreprise, économiste et haut fonctionnaire français.
Polytechnicien et énarque, il est conseiller d’État et enseignant. Pendant une période de dix ans, entre 1981 et 1991, il est le conseiller spécial du Président français François Mitterrand. En 1991, il devient le président de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD).
Il a dirigé en 1997 la Commission de réforme de l’enseignement supérieur puis en 2008 la Commission pour la libération de la croissance française.
Il a publié plus de 80 ouvrages, dont des essais, des biographies et des romans. Éditorialiste du quotidien Les Échos depuis septembre 2019, il a écrit pour L'Express pendant 20 ans ainsi que au Journal des arts.
Jacques Attali dirige le cabinet Attali & Associés ainsi que Positive Planet. Depuis quelques années, il est un chef d'orchestre à temps partiel.
Jacques Attali et son jumeau Bernard Attali naissent le 1er novembre 1943 à Alger, dans une famille juive séfarade d'AlgérieN.
Son père, Simon Attali, se lance avec succès dans le commerce de parfumerie à Alger, où il s'est marié le 27 janvier 1943 avec Fernande Abécassis
Jacques Attali affirme que son père était un riche homme d'affaires, et en même temps profondément communiste, ce qui peut d'ailleurs sembler paradoxal.
En 1956, deux ans après le début de la guerre d'Algérie, son père s'installe avec sa famille à Paris, rue de la Pompe, et y développe la distribution de parfums.
Il obtient le baccalauréat avec la mention « bien ».
Jacques Attali entre en classes préparatoires à Janson-de-Sailly. En juillet 1963, il se classe 43e ex æquo au concours d'entrée de l'École polytechnique (X1963), perdant des points sur l'épreuve de gymnastique.
Il sort major de promotion de l’École polytechnique en 1965 avec un total de points qui n'a jamais été dépassé depuis.
Son classement lui permet de devenir ingénieur du Corps des mines (1965-1968)
Il suit en parallèle la formation de l'Institut d'études politiques de Paris dont il est diplômé en 1967 (section service public)
Il prépare l'ENA et a comme répétiteur Jean-Pierre Chevènement, qui l'aide à préparer l'épreuve de culture générale. Il y est admis et il sort 3e de la promotion Robespierre (major Philippe Lagayette). En 1970, à sa sortie de l'ENA, il devient auditeur au Conseil d’État.
Il soutient en 1972 un doctorat d'État en sciences économiques de l'Université Paris-Dauphine.
Sa thèse s'intitule La Théorie de l'ordre par le bruit dans la théorie économique (sous la direction d'Alain Cotta) et paraît en 1979.
Il devient maître de conférences en sciences économiques à Polytechnique en 1968, jusqu'en 1985.
Il enseignera aussi les sciences économiques à l'université Paris-Dauphine, à l'École des ponts et chaussées et à l'École du génie rural.
Il adhère au Parti socialiste en 1973 Il commence à travailler étroitement avec François Mitterrand en décembre 1973. Il dirige son équipe de campagne aux élections présidentielles d'avril 1974, utilisant d'abord le pseudonyme de « Simon Ther ».
Il est ensuite son directeur de cabinet dans l'opposition. Il refuse d'être candidat aux élections municipales et il cède le siège qui lui est proposé à son assistant, Laurent Fabius. Il est ensuite aidé par ses assistants Ségolène Royal et François Hollande. En 1981, il quitte le Parti socialiste quand François Mitterrand, élu président de la République, le nomme conseiller spécial. Le président lui confie également le rôle de « sherpa » (représentant personnel d'un chef d'État) pour les sommets du G7 et européens.
Il organise le sommet du G7 de Versailles en juin 1982 et celui de l'Arche en 1989.
À la demande de Claude Allègre, il propose une réforme de l'enseignement supérieur (le LMD) issue du droit européen. Consulté successivement par les présidents Sarkozy et Hollande, il préside une commission bipartisane de réforme de l'économie en 2008, et milite pour le concept d'économie positive en 2012. Il choisit comme rapporteur Emmanuel Macron. Ses idées sont à l'origine d'une partie des dispositions de la loi Macron.[réf. nécessaire].
En 2015, il écrit un programme pour l'élection présidentielle qu'il publie dans un livre, France 2022, précisant ne pas vouloir se présenter lui-même. Le 8 mars 2017, il annonce son soutien au candidat d'En marche, Emmanuel Macron15, qu'il avait autrefois recruté comme rapporteur général de sa commission.
Il suggère également à Emmanuel Macron, en mars 2017, de choisir Édouard Philippe comme Premier ministre, et il organise leur rencontre
En 1979, il est l'initiateur, avec l'aide d'autres intellectuels parmi lesquels Françoise Giroud, Bernard-Henri Lévy, Marek Halter, Alfred Kastler (Prix Nobel de physique), Guy Sorman, Jean-Christophe Victor, de l'ONG internationale Action internationale contre la faim, aujourd'hui connue sous le nom d'Action contre la faim (ACF)1.
Il est co-instigateur du programme européen EUREKA de « développement de nouvelles technologies » qui est lancé en 1985.
En septembre 1988, à la suite de très meurtrières inondations au Bangladesh, il propose à François Mitterrand de lancer un projet de construction de digues dans ce pays. Il parle d'y construire « les cathédrales du XXe siècle » et d'un « projet qui soit l'équivalent de Suez et de Panama ». Ce projet n'aboutira pas.
En mai 1990, lors du second septennat de François Mitterrand, la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) est créée pour aider les anciens pays du bloc de l'Europe de l'Est. Jacques Attali préside la conférence de négociation à Paris et en devient le premier président à Londres. Sous son impulsion, la BERD lance des investissements destinés à la protection des centrales nucléaires, à la protection de l'environnement et, plus généralement, au développement des infrastructures, de la privatisation, et de la transition vers la démocratie.
En 1991, Jacques Attali invite Mikhaïl Gorbatchev au siège de la BERD à Londres, contre l'avis du Premier ministre britannique John Major. Il oblige ainsi les chefs d'État d'un G7 se déroulant dans la ville au même moment à recevoir le chef d'État soviétique. Au lendemain d'un entretien téléphonique houleux entre Jacques Attali et John Major, la presse britannique multiplie les critiques à l'encontre du président de la BERD, diffusant notamment des critiques sur la gestion de l'institution et révélant, en avril 1993, que la BERD avait dépensé pour elle-même deux fois plus d'argent qu'elle n'en avait déboursé pour ses activités à l'Est (il est notamment visé pour avoir fait remplacer le marbre du siège de la BERD) — critiques qui seront ensuite relayées par la presse française. Jacques Attali explique sa position dans le chapitre « Verbatim et la BERD » du livre C'était François Mitterrand2 ainsi que dans le livre Europe(s) : « les travaux en question avaient été réalisés sous la responsabilité d'un groupe de travail international dont je ne faisais pas partie ». De fait, à son départ, contraint par diverses révélations de quotidiens britanniques de frais injustifiés, de la BERD en juin 1993, Jacques Attali a reçu pour sa gestion le quitus du conseil des gouverneurs[réf. souhaitée]N 4.
En novembre 1998, avec Arnaud Ventura il fonde Positive Planet, une organisation aujourd'hui présente dans 40 pays qui conseille et forme plusieurs centaines d'institutions de microfinance et des millions de microentreprises. Elle emploie plus de 200 salariés et poursuit des activités de conseil, et de plaidoyer pour le développement de micro-entreprises positives, et de l’économie positive. En particulier, elle travaille dans les banlieues françaises. Jacques Attali crée aussi MicroCred, filiale bancaire de Positive Planet, et préside le Conseil d'administration de la Fondation Positive Planet. Il lance le forum de l'économie positive en 2011 au Havre, dont le maire est Édouard Philippe. En 2019, il fonde l'Institut de l'économie positive, filiale de la Fondation Positive Planet.
En 1994, Jacques Attali crée Attali et Associés, cabinet de conseil international spécialisé dans le conseil stratégique, l'ingénierie financière et les fusions-acquisitions. Il le dirige toujours.
Jacques Attali est administrateur du broker français Kepler Cheuvreux, a présidé le conseil de surveillance de Slate.fr et préside l'International Advisory Board de C3.ai, que préside Tom Siebel en Californie.
Passionné de musique, il pratique le piano depuis l'enfance (on l'a entendu jouer à France 2 pour les Restos du Cœur) et a écrit une chanson pour Barbara intitulée Coline30. Il publie en 1977 Bruits, essai sur l'économie musicale et sur l'importance de la musique dans l'évolution des sociétés, traduit dans de nombreuses langues.
En 1978, il joue son propre rôle dans le film Pauline et l'ordinateur de Francis Fehr31.
Depuis 2003, il dirige l'Orchestre universitaire de Grenoble, ouvert aux étudiants et musiciens amateurs, sous la direction de Patrick Souillotdans des pièces diverses : une symphonie de Benda, des concertos pour violon de Bach, une messe de Mozart, l'Adagio pour cordes de Samuel Barber, le double concerto pour violon et piano de Mendelssohn, des lieds de Richard Strauss. Il a dirigé en 2012 l'orchestre Musiques en Seine dans l'ouverture de l’opéra Le Barbier de Séville, et l'orchestre Lamoureux lors d'une soirée de gala à Paris pour le Technion, partageant le pupitre avec son ami, le généticien Daniel Cohen. Il a aussi dirigé la Sinfonietta de Lausanne en août 2012 et le concerto en sol de Maurice Ravel avec l'Orchestre symphonique de Jérusalem à Jérusalem en octobre 2012 puis à Paris, puis avec l'orchestre symphonique à Shanghai fin 2013, puis d'autres orchestres à Bondy, Marseille, Londres, Astana, Montréal, Bruxelles, Tirana, etc.
Avec Patrick Souillot, il crée en 2012 une structure nationale sur le modèle de La Fabrique Opéra Grenoble, dans de nombreuses villes de France, qui permet de coordonner la production d'opéras coopératifs en y associant les élèves des lycées techniques. Il a mis en scène La Bohème en 2017 et la La Traviata en 2019.