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JE CHANTE-HS1 / Charles AZNAVOUR
HS1
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Charles AZNAVOUR / ÉDITION SPÉCIALE & DISCOGRAPHIE / Hors Série / 120 pages / Février 2003
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DISCOGRAPHIE de Charles AZNAVOUR
Sommaire
Intemporel...
Un milieu de chanteurs et d'artistes
Pour tou Arménie
Les duos
Entretien avec Charles Aznavour
Sommaire
Intemporel...
Un milieu de chanteurs et d'artistes
Pour tou Arménie
Les duos
Entretien avec Charles Aznavour
Charles Aznavour
Enfant de l'exil et de la pauvreté, Varenagh Aznavourian est né à Paris en 1924. Il fréquente l'École du spectacle et commence à chanter et à jouer la comédie dès l'âge de neuf ans. En compagnie de sa sœur Aïda, il se produit dans les fêtes arméniennes et remporte de nombreux crochets dans les grands cafés.
À partir de 1941, il monte, avec Pierre Roche, un duo fortement inspiré de celui formé par Charles Trenet et Johnny Hess. Dans un premier temps, Aznavour n'écrit que les textes, tandis que Roche se charge de la musique. Une de leurs premières chansons, J'ai bu, chantée par Georges Ulmer, remporte le Grand prix du Disque en 1947.
Remarqué par Édith Piaf, le duo l'accompagne aux Etats-Unis et au Canada où Roche finit par s'établir ; si bien que, poussé par la Môme, Aznavour décide de tenter l'aventure en solo. Ses débuts comme chanteur sont difficiles, mais l'auteur-compositeur s'impose rapidement comme l'un des plus talentueux de sa génération, par le biais d'interprètes tels qu'Édith Piaf (Jézébel), Eddie Constantine (Et bâiller et dormir), ou Juliette Gréco (Je hais les dimanches).
Celui que la critique surnomme fielleusement "L'enroué vers l'or" connaîtra enfin son premier succès personnel avec Sur ma vie, à l'Olympia, en 1954. Succès bientôt confirmé avec Je m'voyais déjà, créé à l'Alhambra, au cours d'une série de représentations tout à fait exceptionnelles, qui feront de lui une vedette consacrée.
En 1963, il triomphe à Carneghie Hall, et la presse new-yorkaise salue en lui "l'événement vocal le plus important des temps nouveaux". Deux ans plus tard, il présente un "one man show" de 30 chansons à l'Olympia, tandis qu'au Châtelet son opérette Monsieur Carnaval (livret de Frédéric Dard) se joue à guichets fermés. Sa voix "blessée" est enfin acceptée et admirée comme l'expression du malheur, du mélodrame et de la passion. Celle aussi d'une certaine sensualité à laquelle le public féminin ne reste pas indifférent.
Dans les décennies qui suivront, Charles Aznavour confortera son statut de vedette internationale, se produisant dans le monde entier, et enregistrant souvent dans la langue du pays où il se trouve (nombreux disques en anglais, allemand, espagnol, italien, japonais, arménien…). Son œuvre est immense, tant pour sa qualité que pour sa quantité car, malgré son énorme succès, Charles Aznavour n'a jamais cessé d'écrire pour d'autres interprètes, utilisant parfois les textes d'autres auteurs (Jacques Plante, Françoise Dorin, Robert Gall, Florence Véran…), les mélodies de son beau-frère Georges Garvarentz, ou écrivant lui même paroles et musique. Quelques titres phares parmi tant d'autres : Tu t'laisses aller, La Mamma, Ils sont tombés, La bohème, Hier encore, Que c'est triste Venise, Autobiographie, Comme ils disent, Emportez-moi, Les plaisirs démodés, Non, je n'ai rien oublié, Les comédiens, Mon émouvant amour…
Parallèlement à cette carrière exemplaire de chanteur, qui en fera l'un des principaux ambassadeurs de la chanson française à travers le monde, Charles Aznavour connaîtra de remarquables réussites en tant qu'acteur de cinéma. Parmi les quelque quatre-vingts films dans lesquels il a tourné, citons en particulier La tête contre les murs (Franju), Le testament d'Orphée (Cocteau), Tirez sur le pianiste (Truffaut), Le passage du Rhin (Cayatte), Un taxi pour Tobrouk (de La Patellière), Le tambour (Schlöndordd), Qu'est-ce qui fait courir David ? (Chouraqui), Les fantômes du chapelier (Chabrol)…